Par la voix de son porte-parole, Franck Kouassi, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (C.d.v.r.), Charles Konan Banny, a informé qu’il faudra attendre encore quelques semaines, pour avoir la composition et le plan d’action de l’institution.
Dans les semaines qui viennent, on sera situé sur la composition et le plan d’action de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (C.d.v.r.). L’information a été donnée, hier, par le porte-parole de Charles Konan Banny, le président de la C.d.v.r. « Dans les semaines à venir, le président de la Cdvr qui continue ses consultations proposera, selon le calendrier du président de la République, la nomination, au fur et à mesure, des vice-présidents et des autres membres de la commission », a confié Franck Kouassi lors d’un point-presse à la résidence de l’ex-Premier ministre. « Dès que cette phase sera achevée, a-t-il poursuivi, il sera procédé à l’installation officielle de la commission à l’occasion d’une cérémonie solennelle. C’est après sa formation complète et sa présentation officielle, que la commission adoptera son cadre stratégique d’action et fera la déclinaison opérationnelle de ses activités ». La rencontre de Franck Kouassi avec la presse avait pour but d’instruire sur le contenu de l’ordonnance portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la C.d.v.r. A la lecture, il se dégage la nette impression que le chef de l’Etat veut garder un œil sur toutes les actions de Konan Banny. Est-ce simplement parce que la réconciliation des Ivoiriens lui tient à cœur ? Par exemple, le chapitre III de l’ordonnace relatif à l’organisation de la commission indique, à l’artice 7, que les trois vice-présidents de la C.d.v.r. et les commissaires centraux, sept personnes représentant le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest, le Centre, la diaspora ivoirienne et les résidents africains et non-africains, « sont nommés par décret du président de la République, sur proposition du président de la C.d.v.r. Les dispositions financières prises par l’ordonnance semblent vouloir répondre à ce souci de contrôler les choses. En effet, ce point relève qu’il est nommé, auprès de la commission, par arrêtés du ministre de l’Economie et des finances, « un agent comptable ayant la qualité de comptable public, sous la responsabilité personnelle et pécuniaire duquel sont effectuées les opérations financières ». Et, « un contrôleur budgétaire qui exerce le contrôle sur l’exécution du budget de la C.d.v.r. ». En sus, « les comptes sont soumis au contrôle a posteriori de la Cour des comptes ». Malgré tout, Konan Banny garde son autonomie « financière et fonctionnelle » comme l’a bien relevé son porte-parole.
Bamba K. Inza
Dans les semaines qui viennent, on sera situé sur la composition et le plan d’action de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (C.d.v.r.). L’information a été donnée, hier, par le porte-parole de Charles Konan Banny, le président de la C.d.v.r. « Dans les semaines à venir, le président de la Cdvr qui continue ses consultations proposera, selon le calendrier du président de la République, la nomination, au fur et à mesure, des vice-présidents et des autres membres de la commission », a confié Franck Kouassi lors d’un point-presse à la résidence de l’ex-Premier ministre. « Dès que cette phase sera achevée, a-t-il poursuivi, il sera procédé à l’installation officielle de la commission à l’occasion d’une cérémonie solennelle. C’est après sa formation complète et sa présentation officielle, que la commission adoptera son cadre stratégique d’action et fera la déclinaison opérationnelle de ses activités ». La rencontre de Franck Kouassi avec la presse avait pour but d’instruire sur le contenu de l’ordonnance portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la C.d.v.r. A la lecture, il se dégage la nette impression que le chef de l’Etat veut garder un œil sur toutes les actions de Konan Banny. Est-ce simplement parce que la réconciliation des Ivoiriens lui tient à cœur ? Par exemple, le chapitre III de l’ordonnace relatif à l’organisation de la commission indique, à l’artice 7, que les trois vice-présidents de la C.d.v.r. et les commissaires centraux, sept personnes représentant le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest, le Centre, la diaspora ivoirienne et les résidents africains et non-africains, « sont nommés par décret du président de la République, sur proposition du président de la C.d.v.r. Les dispositions financières prises par l’ordonnance semblent vouloir répondre à ce souci de contrôler les choses. En effet, ce point relève qu’il est nommé, auprès de la commission, par arrêtés du ministre de l’Economie et des finances, « un agent comptable ayant la qualité de comptable public, sous la responsabilité personnelle et pécuniaire duquel sont effectuées les opérations financières ». Et, « un contrôleur budgétaire qui exerce le contrôle sur l’exécution du budget de la C.d.v.r. ». En sus, « les comptes sont soumis au contrôle a posteriori de la Cour des comptes ». Malgré tout, Konan Banny garde son autonomie « financière et fonctionnelle » comme l’a bien relevé son porte-parole.
Bamba K. Inza