Au sortir du Conseil des ministres mercredi, à Yamoussoukro, nous avons interrogé les ministres Adama Bictogo, Kablan Duncan et Diakité Coty.
Adama Bictogo,
ministre de l’Intégration africaine :
«L’intégration africaine se porte bien»
Comment se porte l’intégration de la Côte d’Ivoire en Afrique?
L’intégration africaine se porte bien. Depuis maintenant un mois et demi, la Côte d’Ivoire est présente à toutes les tribunes. L’intégration est une chance pour la Côte d’Ivoire d’autant qu’elle lui permet de bénéficier de tous les programmes régionaux. Et, ils sont nombreux. Très bientôt, vous verrez que l’interconnection des programmes régionaux bénéficiera à notre pays. En tout cas, c’est une Côte d’Ivoire ouverte et conquérante avec notre ministère.
Avec l’instabilité sécuritaire dans certains pays notamment ce qui vient de se passer en Guinée, l’intégration africaine n’est-elle pas menacée ?
C’est tout le sens de la réunion que nous avons eue au Mano river (fleuve Mano, ndlr). Cette réunion avait comme l’un des points essentiels la sécurisation des lignes frontalières. C’est pour cela que l’intégration est importante parce qu’elle permet de mettre en place les politiques sécuritaires transfrontalières et le renforcement des corridors. C’est une directive de la Cedeao.
Diakité Coty,
ministre de la Communication :
«Agents de Tci : mettre tout le monde à l’aise»
La situation des agents de Tci fait débat. Quel sera leur sort ?
Demain matin (la rencontre a eu lieu, hier, ndlr), j’ai une séance de travail avec le directeur général de la Rti. Nous envisagerons toutes les hypothèses et voir celle qui sera retenue. Mais, en principe, nous voulons que tout le monde soit à l’aise. Permettez donc que ce ne soit qu’après ma rencontre avec la Rti que je vous dise davantage.
Kablan Duncan,
ministre des Affaires étrangères :
« Les diplomates ont
toujours confiance
en notre pays »
Hier, (mardi, ndlr) je n’étais pas là parce que je rencontrais l’ensemble du corps diplomatique à Abidjan. Au fait, je les ai rencontrés individuellement et non en tant qu’ensemble du corps diplomatique. Il y avait également tous les responsables des organisations accrédités en Côte d’Ivoire. J’étais avec le ministre de l’Intégration. C’était une rencontre très importante. Nous avons présenté les excuses du gouvernement ivoirien pour ce qui est arrivé. Parce qu’il y a un certain nombre d’institutions diplomatiques qui ont été agressées. Des ressortissants de pays étrangers sont également décédés. Nous avons d’ailleurs observé une minute de silence en leur mémoire. Nous avons indiqué que, conformément aux instructions du président Alassane Ouattara, des dispositions ont été prises pour que ce genre de choses ne se reproduisent plus. Il y aura d’ailleurs un séminaire avec les forces de l’ordre pour qu’on respecte les dispositions de la convention de Vienne relativement à l’immunité des diplomates. Nous avons convenu avec eux une rencontre tous les deux mois pour que s’il y a des problèmes, on puisse les régler de manière consensuelle. Par la voix du doyen du corps diplomatique, le Nonce apostolique, ils ont indiqué que, malgré tout ce qui s’est passé, ils ont toujours confiance en la Côte d’Ivoire et au président Ouattara. Et, qu’ils sont prêts à l’accompagner dans ses actions de développement.
Propos recueillis par Bamba K. Inza, envoyé spécial
Adama Bictogo,
ministre de l’Intégration africaine :
«L’intégration africaine se porte bien»
Comment se porte l’intégration de la Côte d’Ivoire en Afrique?
L’intégration africaine se porte bien. Depuis maintenant un mois et demi, la Côte d’Ivoire est présente à toutes les tribunes. L’intégration est une chance pour la Côte d’Ivoire d’autant qu’elle lui permet de bénéficier de tous les programmes régionaux. Et, ils sont nombreux. Très bientôt, vous verrez que l’interconnection des programmes régionaux bénéficiera à notre pays. En tout cas, c’est une Côte d’Ivoire ouverte et conquérante avec notre ministère.
Avec l’instabilité sécuritaire dans certains pays notamment ce qui vient de se passer en Guinée, l’intégration africaine n’est-elle pas menacée ?
C’est tout le sens de la réunion que nous avons eue au Mano river (fleuve Mano, ndlr). Cette réunion avait comme l’un des points essentiels la sécurisation des lignes frontalières. C’est pour cela que l’intégration est importante parce qu’elle permet de mettre en place les politiques sécuritaires transfrontalières et le renforcement des corridors. C’est une directive de la Cedeao.
Diakité Coty,
ministre de la Communication :
«Agents de Tci : mettre tout le monde à l’aise»
La situation des agents de Tci fait débat. Quel sera leur sort ?
Demain matin (la rencontre a eu lieu, hier, ndlr), j’ai une séance de travail avec le directeur général de la Rti. Nous envisagerons toutes les hypothèses et voir celle qui sera retenue. Mais, en principe, nous voulons que tout le monde soit à l’aise. Permettez donc que ce ne soit qu’après ma rencontre avec la Rti que je vous dise davantage.
Kablan Duncan,
ministre des Affaires étrangères :
« Les diplomates ont
toujours confiance
en notre pays »
Hier, (mardi, ndlr) je n’étais pas là parce que je rencontrais l’ensemble du corps diplomatique à Abidjan. Au fait, je les ai rencontrés individuellement et non en tant qu’ensemble du corps diplomatique. Il y avait également tous les responsables des organisations accrédités en Côte d’Ivoire. J’étais avec le ministre de l’Intégration. C’était une rencontre très importante. Nous avons présenté les excuses du gouvernement ivoirien pour ce qui est arrivé. Parce qu’il y a un certain nombre d’institutions diplomatiques qui ont été agressées. Des ressortissants de pays étrangers sont également décédés. Nous avons d’ailleurs observé une minute de silence en leur mémoire. Nous avons indiqué que, conformément aux instructions du président Alassane Ouattara, des dispositions ont été prises pour que ce genre de choses ne se reproduisent plus. Il y aura d’ailleurs un séminaire avec les forces de l’ordre pour qu’on respecte les dispositions de la convention de Vienne relativement à l’immunité des diplomates. Nous avons convenu avec eux une rencontre tous les deux mois pour que s’il y a des problèmes, on puisse les régler de manière consensuelle. Par la voix du doyen du corps diplomatique, le Nonce apostolique, ils ont indiqué que, malgré tout ce qui s’est passé, ils ont toujours confiance en la Côte d’Ivoire et au président Ouattara. Et, qu’ils sont prêts à l’accompagner dans ses actions de développement.
Propos recueillis par Bamba K. Inza, envoyé spécial
