‘’Par ailleurs, le Comité central s’est réjoui de la libération des 17 personnes / détenues à l’Hôtel ‘’La Nouvelle Pergola’. A cet effet, il a félicité les pouvoirs publics, pour avoir élargi ces camardes et les a encouragé, par la même occasion, à libérer le Président Laurent Gbagbo, ses proches et collaborateurs pour une réconciliation vraie’’. Ce passage qui découle du communiqué du comité central du Fpi, résume à lui seul, même s’il figure au point 2, la nouvelle orientation du combat politique du Fpi dans les mois à venir. Cette exigence figure désormais au nombre des priorités du parti des bleus dont la nouvelle direction n’a pas attendu d’être investie avant d’aller au front. Une rencontre avec Henri Konan Bédié a eu lieu pour évoquer entre autres, la question de la libération de Gbagbo. Pour Miaka Ouretto et les frontistes, la libération de Laurent Gbagbo reste la condition sine qua non d’une vraie réconciliation. Le reste n’est que du cosmétique ou encore du saupoudrage, dirait-on. Reste à savoir, si cette exigence va avoir un écho favorable auprès des nouvelles autorités. Pas si sûr, quand le même communiqué accuse le pouvoir de refuser le ‘’dialogue républicain’’, gage de la démocratie et de la réconciliation nationale vraies.
SD
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