Le président de la commission électorale était à Séguéla et à Vavoua, vendredi et samedi, pour rencontrer les commissaires locaux de l’institution. Dans les échanges avec les représentants de la commission dans les deux villes suscitées, Youssouf Bakayoko a insisté sur ce que devrait être l’attitude des commissaires locaux pour les futures élections eu égard à ce qui a découlé de la présidentielle de 2010. ‘’Nous ne devons pas nous laisser guider par autre chose sauf par l’intérêt supérieur de notre pays. Notre mission est de rendre compte du vote des Ivoiriens. Nous n’avons pas à nous substituer aux électeurs et donner les résultats qui nous paraissent les plus commodes’’, a dit le président de la Cei. Mais avant d’en arriver là, l’ancien ministre des Affaires Etrangères a exhorté ses interlocuteurs sur leur réel engagement afin de garantir la paix sociale. ‘’Je souhaite que vous puissiez vous engager comme vous l’avez déjà fait. Que chacun se mette dans la position du professionnel qui va organiser une élection qui compte pour l’avenir de notre pays’’, a insisté Youssouf Bakayoko, avant de donner une réponse quant à la préoccupation des commissaires locaux. Leur principal souci est d’ordre pécuniaire. Plusieurs mois d’arriérés d’indemnités. Les autres problèmes sont, à l’instar de toutes les administrations publiques et parapubliques, le manque de matériel de travail consécutif aux pillages. A toutes ces préoccupations, le président de la CEI a informé ses administrés qu’en liaison avec le gouvernement, il s’emploie à trouver un dénouement heureux à cette malheureuse situation.
Par ailleurs, selon Youssouf Bakayoko, un état des lieux de toutes les Cei locales a déjà été fait par le Secrétariat général de la Cei et l’Onuci. Cette opération a pour objectif de trouver des solutions durables aux différentes défaillances. ‘’Nous avons tous souffert de la crise postélectorale. Aujourd’hui, nous devons nous réconcilier pour organiser ces élections dans un climat paisible et de sérénité (…) Vous devez donc tenir compte du climat ambiant qui incite à la réconciliation. Vous devez agir afin que la paix qui est tant prônée, soit une réalité.
Vous devez vous inscrire dans un esprit de paix, de pardon et de réconciliation nationale.
Vous avez le devoir de faire en sorte que la CEI soit un creuset de la bonne entente, de la cohabitation pacifique’’, a plaidé Youssouf Bakayoko avant de regagner sa base.
S. Débailly
Par ailleurs, selon Youssouf Bakayoko, un état des lieux de toutes les Cei locales a déjà été fait par le Secrétariat général de la Cei et l’Onuci. Cette opération a pour objectif de trouver des solutions durables aux différentes défaillances. ‘’Nous avons tous souffert de la crise postélectorale. Aujourd’hui, nous devons nous réconcilier pour organiser ces élections dans un climat paisible et de sérénité (…) Vous devez donc tenir compte du climat ambiant qui incite à la réconciliation. Vous devez agir afin que la paix qui est tant prônée, soit une réalité.
Vous devez vous inscrire dans un esprit de paix, de pardon et de réconciliation nationale.
Vous avez le devoir de faire en sorte que la CEI soit un creuset de la bonne entente, de la cohabitation pacifique’’, a plaidé Youssouf Bakayoko avant de regagner sa base.
S. Débailly