Conscient des enjeux des futures législatives et du rôle capital que les Commissaires locaux auront à jouer dans leur succès, le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a choisi ce week-end pour aller vers ses représentants de l’intérieur. Localités sélectionnées : Séguela dans la région du Worodougou et Vavoua dans la Marahoué. Dans les deux localités, le message a été le même. «La présidentielle est achevée. Place maintenant aux législatives, qui auront lieu avant le fin de l’année. C’est ce que le Bureau et la Commission Centrale s’emploient à faire. Je souhaite que vous puissiez vous engager comme vous l’avez déjà fait.
Je voudrais, à travers vous, commissaires de Séguela et de Vavoua, lancer le même message à tous les Commissaires locaux du pays. Que chacun se mette dans la position de professionnel qui va organiser une élection qui compte pour l’avenir de notre pays», a de prime abord souligné Youssouf Bakayoko. Si l’élection présidentielle, à en croire ses propos, constituait une seule circonscription, il n’en sera pas le cas pour les législatives où l’on enregistrera de multiples candidatures. Le travail des Commissaires Locaux sera donc essentiel, a-t-il ajouté. «Nous ne devons pas nous laisser guider par autre chose que par l’intérêt supérieur de notre pays. Notre mission est de rendre compte du vote des Ivoiriens.
Nous n’avons pas à nous substituer aux électeurs et donner les résultats qui nous paraissent les plus commodes», a poursuivi l’ancien Ministre des Affaires Etrangères. Tout en félicitant l’ensemble des Commissaires locaux pour leur savoir-faire lors des scrutins passés, Youssouf Bakayoko les a exhortés à œuvrer de sorte à ce que la CEI soit un exemple de renforcement de la démocratie dans la sous-région et même en Afrique. «Le travail que vous et nous avons fait lors de la présidentielle nous met à un haut niveau d’appréciation de la part des observateurs. Je vous prie donc de maintenir le cap et de rester rigoureux (…) Comprenez qu’il y va non seulement du renforcement de la démocratie, mais la démocratie dans les temps actuels entraine aussi la confiance des partenaires qui sont souvent de gros partenaires financiers. Ils implantent des entreprises, créent des emplois.
En acceptant donc de jouer pleinement votre rôle pour ces élections à venir, vous aurez réglé en partie le cas de ces milliers de jeunes diplômés, sans emploi. Plus la démocratie se renforce, plus la confiance que l’on place au pays est forte et plus les investisseurs viennent» a-t-il insisté. Autre point sur lequel il est revenu, c’est celui relatif aux observateurs électoraux: «Nous devons faire en sorte que le pays soit apprécié par son niveau de développement et d’adhésion à la démocratie. C‘est pourquoi nous avons des observateurs. Ils vont revenir. Aidez-les à avoir accès à ce qu’ils demandent parce qu’eux aussi portent témoignage. Nous l’avons vécu.»
Youssouf Bakayoko est aussi revenu sur l’attitude que les Commissaires Locaux doivent observer dans leur mission. «Nous avons tous souffert de la crise postélectorale.
Aujourd’hui, nous devons nous réconcilier pour organiser ces élections dans un climat paisible et de sérénité (…) Vous devez donc tenir compte du climat ambiant qui incite à la réconciliation. Vous devez agir afin que la paix qui est tant prônée soit une réalité. Vous devez vous inscrire dans un esprit de paix, de pardon et de réconciliation nationale. Vous avez le devoir de faire en sorte que la CEI soit un creuset de la bonne entente, de cohabitation pacifique» a-t-il plaidé.
Il a présenté ses condoléances à tous ceux qui ont perdu des proches dans cette crise et a promis prendre toutes les dispositions utiles afin que les Commissaires Centraux et locaux travaillent dans un environnement sécurisé. Bien entendu, les Commissaires locaux lui ont fait cas de leurs difficultés qui ont pour noms : manque de matériel suite aux pillages, retard dans le paiement de leurs indemnités de session et problèmes de moyen de communication et de locomotion. A toutes ces préoccupations, le Président a dit être parfaitement au fait de leurs conditions. C’est pour trouver des solutions durables à tous ces problèmes, a-t-il affirmé, que le Secrétariat Général de la CEI et l’ONUCI ont fait un état des lieux de toutes les CEI locales. Pour leurs arriérés d’indemnités, il a indiqué que les dispositions étaient en train d’être prises en accord avec le gouvernement pour les éponger le plus tôt possible. Cette phrase lui a d’ailleurs valu des applaudissements nourris. C’est donc dans un esprit familial que les rencontres ont pris fin le vendredi 22 Juillet pour Séguéla et le lendemain pour Vavoua. Les Commissaires locaux, toute tendance confondue, interrogés ont salué cette initiative et se sont dits «prêts» à relever cet autre défi que représente l’organisation des législatives.
Source : Service de communication de la CEI
Je voudrais, à travers vous, commissaires de Séguela et de Vavoua, lancer le même message à tous les Commissaires locaux du pays. Que chacun se mette dans la position de professionnel qui va organiser une élection qui compte pour l’avenir de notre pays», a de prime abord souligné Youssouf Bakayoko. Si l’élection présidentielle, à en croire ses propos, constituait une seule circonscription, il n’en sera pas le cas pour les législatives où l’on enregistrera de multiples candidatures. Le travail des Commissaires Locaux sera donc essentiel, a-t-il ajouté. «Nous ne devons pas nous laisser guider par autre chose que par l’intérêt supérieur de notre pays. Notre mission est de rendre compte du vote des Ivoiriens.
Nous n’avons pas à nous substituer aux électeurs et donner les résultats qui nous paraissent les plus commodes», a poursuivi l’ancien Ministre des Affaires Etrangères. Tout en félicitant l’ensemble des Commissaires locaux pour leur savoir-faire lors des scrutins passés, Youssouf Bakayoko les a exhortés à œuvrer de sorte à ce que la CEI soit un exemple de renforcement de la démocratie dans la sous-région et même en Afrique. «Le travail que vous et nous avons fait lors de la présidentielle nous met à un haut niveau d’appréciation de la part des observateurs. Je vous prie donc de maintenir le cap et de rester rigoureux (…) Comprenez qu’il y va non seulement du renforcement de la démocratie, mais la démocratie dans les temps actuels entraine aussi la confiance des partenaires qui sont souvent de gros partenaires financiers. Ils implantent des entreprises, créent des emplois.
En acceptant donc de jouer pleinement votre rôle pour ces élections à venir, vous aurez réglé en partie le cas de ces milliers de jeunes diplômés, sans emploi. Plus la démocratie se renforce, plus la confiance que l’on place au pays est forte et plus les investisseurs viennent» a-t-il insisté. Autre point sur lequel il est revenu, c’est celui relatif aux observateurs électoraux: «Nous devons faire en sorte que le pays soit apprécié par son niveau de développement et d’adhésion à la démocratie. C‘est pourquoi nous avons des observateurs. Ils vont revenir. Aidez-les à avoir accès à ce qu’ils demandent parce qu’eux aussi portent témoignage. Nous l’avons vécu.»
Youssouf Bakayoko est aussi revenu sur l’attitude que les Commissaires Locaux doivent observer dans leur mission. «Nous avons tous souffert de la crise postélectorale.
Aujourd’hui, nous devons nous réconcilier pour organiser ces élections dans un climat paisible et de sérénité (…) Vous devez donc tenir compte du climat ambiant qui incite à la réconciliation. Vous devez agir afin que la paix qui est tant prônée soit une réalité. Vous devez vous inscrire dans un esprit de paix, de pardon et de réconciliation nationale. Vous avez le devoir de faire en sorte que la CEI soit un creuset de la bonne entente, de cohabitation pacifique» a-t-il plaidé.
Il a présenté ses condoléances à tous ceux qui ont perdu des proches dans cette crise et a promis prendre toutes les dispositions utiles afin que les Commissaires Centraux et locaux travaillent dans un environnement sécurisé. Bien entendu, les Commissaires locaux lui ont fait cas de leurs difficultés qui ont pour noms : manque de matériel suite aux pillages, retard dans le paiement de leurs indemnités de session et problèmes de moyen de communication et de locomotion. A toutes ces préoccupations, le Président a dit être parfaitement au fait de leurs conditions. C’est pour trouver des solutions durables à tous ces problèmes, a-t-il affirmé, que le Secrétariat Général de la CEI et l’ONUCI ont fait un état des lieux de toutes les CEI locales. Pour leurs arriérés d’indemnités, il a indiqué que les dispositions étaient en train d’être prises en accord avec le gouvernement pour les éponger le plus tôt possible. Cette phrase lui a d’ailleurs valu des applaudissements nourris. C’est donc dans un esprit familial que les rencontres ont pris fin le vendredi 22 Juillet pour Séguéla et le lendemain pour Vavoua. Les Commissaires locaux, toute tendance confondue, interrogés ont salué cette initiative et se sont dits «prêts» à relever cet autre défi que représente l’organisation des législatives.
Source : Service de communication de la CEI