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Politique Publié le mardi 26 juillet 2011 | Le Patriote

Au revoir, Pablo !

La décision est tombée hier comme un couperet. Paul Yao N’Dré n’est plus le président du Conseil constitutionnel. L’ancien président du Conseil de Divo a été contraint à rendre le tablier. Que peut-on dire au désormais ex-président de la plus haute juridiction de la Côte d’Ivoire ? Sinon au revoir Pablo. La décision prise par le chef de l’Etat n’est pas cher payé pour Paul Yao N’Dré. Car c’est à lui que revient en premier la responsabilité de tout ce qui est arrivé en Côte d’Ivoire ces quatre derniers mois. Paul Yao N’Dré, en proclamant Laurent Gbagbo vainqueur d’une élection présidentielle d’une élection qu’il n’a pas gagnée, a conforté tous ceux qui rêvaient de confisquer le pouvoir dans leur forfaiture. Leur argument à l’époque : « Laurent Gbagbo a été élu selon la Constitution ». Un argument fallacieux qui a amené tous ceux qui appréhendaient l’avènement du président Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire à comettre les crimes les plus odieux que la Côte d’Ivoire n’a jamais connus. Les milliers de morts qui sont tombés sous les balles assassines des miliciens et mercenaires ont pour véritable bourreau l’ancien président du Conseil constitutionnel. On ne peut donc pas être à l’origine de plus de 3 mille morts et continuer de siéger tranquillement au Conseil constitutionnel. Celui que Laurent Gbagbo appelle affectueusement « Pablo » aurait dû prendre le devant des choses en rendant sa démission après avoir proclamé président de la République, le vrai vainqueur de l’élection présidentielle du 28 décembre 2010. Mais il a préféré persévérer dans son inconséquence. Au point d’être contraint à sortir par la petite porte. Une preuve supplémentaire qui montre qu’il y a eu vraiment une erreur de casting dans le choix du garant de la constitutionnalité des lois de la République. Paul Yao N’Dré est parti. Ce n’est que justice pour tout le mal qu’il a fait à la Côte d’Ivoire. Car son maintien à la tête du Conseil constitutionnel pendait comme une véritable injure à la mémoire des victimes. Le président de l’Alliance pour le Changement au cours du sit-in qu’il a organisé le vendredi dernier ne le disait-il pas si bien : « Paul Yao N’Dré ne peut pas venir tranquillement au travail après tout ce qui est arrivé par sa faute », s’est indigné Alphonse Soro. Apparemment, il a été entendu par le président de la République. Paul Yao N’Dré débarqué, ce n’est pas trop tôt. Au revoir Pablo.
Jean-Claude Coulibaly
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