Une délégation du Front Populaire Ivoirien conduite par son tout nouveau président intérimaire, Miaka Ouréto a été reçue, hier en fin de soirée, par le président de la commission nationale Dialogue-Vérité et Réconciliation. Miaka Ouréto qui était accompagnée des ministres Sébastien Dano Djédjé, Alphonse Douati, et la députée d’Attécoubé Odette Lorougnon, s’est prêté à quelques questions des journalistes à leur sortie d’audience.
Que peut-on retenir de votre rencontre avec le Président Charles Konan Banny ?
Charles Konan Banny a été d’abord Premier ministre de ce pays. C’est un grand homme que nous sommes venus voir pour une visite de courtoisie. Aujourd’hui, il est investi d’une mission importante pour notre pays. Il est le président de la commission dialogue-vérité-réconciliation nationale. Nous avons tenu à venir le voir pour que nous nous accordions sur la lourde mission qui est la sienne et que nous voyons à quel niveau nous pouvons nous impliquer. Le front Populaire ivoirien l’a dit, quand nous sommes sortis de cette crise, que nous nous engageons entièrement dans le processus de réconciliation. Au moment où les choses commencent à avancer, comment traduire les choses de manière concrète. C’est pour cela que nous sommes venus voir le Premier ministre pour voir son approche et voir comment nous pouvons nous impliquer dans le processus. Et je crois que nous avons la même approche pour dire que notre pays traverse aujourd’hui des moments difficiles (…) L’essentiel est de voir comment, ensemble, les pays pauvres que nous sommes, nous pouvons relever les défis de l’amélioration des conditions de vie. Nous devrons transcender nos différences, chacun doit faire des efforts pour panser les blessures pour qu’ensemble nous parlions le même langage.
Est-ce que le FPI fait toujours de la libération de ses cadres un préalable?
Ça, se sont des détails, nous ne parlons pas de préalable. Nous n’avons jamais dit qu’il y avait un préalable. Dans cette situation, il y a un ensemble d’entités que vous avez en face. Et nous sommes heureux que le président de la commission dialogue et réconciliation ait dit que la responsabilité est d’abord individuelle. Il s’agit aujourd’hui, d’aller vers une sorte de catharsis. Nous disons que nous endossons certaines responsabilités mais ce sont des individus qui animent les partis et ce sont des individus qui en portent la responsabilité. Que devant tout le peuple de Côte d’Ivoire, ces individus prennent la parole, pour dire moi en tant qu’individu voilà ce que j’ai posé comme acte, pourquoi je l’ai posé, je le regrette ou bien je ne le regrette pas. Et comme il s’agit de réconciliation, il faut bien regretter son acte, quand on sait que cet acte-là est mauvais pour la communauté à laquelle on appartient. Nous ne posons donc pas de préalable mais nous disons que de fait, le processus de réconciliation engage tous les fils de ce pays. Et c’est ensemble que nous devrons aller à la réconciliation.
Est-ce que le FPI va demander pardon aux Ivoiriens ?
Le FPI se prononcera le moment venu. Ce n’est pas un sacrifice que le FPI ne saurait pas faire.
Propos recueillis par
Alexandre Lebel Ilboudo
Que peut-on retenir de votre rencontre avec le Président Charles Konan Banny ?
Charles Konan Banny a été d’abord Premier ministre de ce pays. C’est un grand homme que nous sommes venus voir pour une visite de courtoisie. Aujourd’hui, il est investi d’une mission importante pour notre pays. Il est le président de la commission dialogue-vérité-réconciliation nationale. Nous avons tenu à venir le voir pour que nous nous accordions sur la lourde mission qui est la sienne et que nous voyons à quel niveau nous pouvons nous impliquer. Le front Populaire ivoirien l’a dit, quand nous sommes sortis de cette crise, que nous nous engageons entièrement dans le processus de réconciliation. Au moment où les choses commencent à avancer, comment traduire les choses de manière concrète. C’est pour cela que nous sommes venus voir le Premier ministre pour voir son approche et voir comment nous pouvons nous impliquer dans le processus. Et je crois que nous avons la même approche pour dire que notre pays traverse aujourd’hui des moments difficiles (…) L’essentiel est de voir comment, ensemble, les pays pauvres que nous sommes, nous pouvons relever les défis de l’amélioration des conditions de vie. Nous devrons transcender nos différences, chacun doit faire des efforts pour panser les blessures pour qu’ensemble nous parlions le même langage.
Est-ce que le FPI fait toujours de la libération de ses cadres un préalable?
Ça, se sont des détails, nous ne parlons pas de préalable. Nous n’avons jamais dit qu’il y avait un préalable. Dans cette situation, il y a un ensemble d’entités que vous avez en face. Et nous sommes heureux que le président de la commission dialogue et réconciliation ait dit que la responsabilité est d’abord individuelle. Il s’agit aujourd’hui, d’aller vers une sorte de catharsis. Nous disons que nous endossons certaines responsabilités mais ce sont des individus qui animent les partis et ce sont des individus qui en portent la responsabilité. Que devant tout le peuple de Côte d’Ivoire, ces individus prennent la parole, pour dire moi en tant qu’individu voilà ce que j’ai posé comme acte, pourquoi je l’ai posé, je le regrette ou bien je ne le regrette pas. Et comme il s’agit de réconciliation, il faut bien regretter son acte, quand on sait que cet acte-là est mauvais pour la communauté à laquelle on appartient. Nous ne posons donc pas de préalable mais nous disons que de fait, le processus de réconciliation engage tous les fils de ce pays. Et c’est ensemble que nous devrons aller à la réconciliation.
Est-ce que le FPI va demander pardon aux Ivoiriens ?
Le FPI se prononcera le moment venu. Ce n’est pas un sacrifice que le FPI ne saurait pas faire.
Propos recueillis par
Alexandre Lebel Ilboudo