«Le théâtre ivoirien ne mourra pas», cette conviction comme un leitmotiv dirige actuellement les idées de la directrice de la compagne Siamois Expression, Delphine Yoboué. Selon elle, il est inacceptable qu’après les aînés tels Bernard Zady Zaourou, Bitty Moro, Bienvenue Neba, Thérèse Taba et la génération de Simon Aka, Elly Liazeré, Thiam Abdul Karim, Assandé Fargas qui se sont battus pour le théâtre ivoirien, il n’y ait plus de trace .En outre, la directrice de la compagnie Siamois pense avoir une somme d’expériences avec plusieurs créations qui lui ont permis de parcourir plusieurs festivals en Afrique et en Europe. Ainsi après la 1ere édition du festival international du théâtre d’Abidjan (Fitha), initié l’année dernière à l’Allocodrome de Yopougon Niangon, Delphine Yoboué veut poursuivre son aventure malgré les difficultés de l’heure. Elle a annoncé récemment la prochaine édition du Fitha pour le 31 octobre. «Cette 2e édition qu’il pleuve ou qu’il neige nous la ferons» a-t-elle précisé. Avant de dire que son seul souci est de redynamiser l’action théâtrale en Côte d’Ivoire et, pourquoi pas, dans la sous région. Car le théâtre est l’art de la prise de conscience. La 1ere édition du Fitha avait enregistré la participation du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, du Niger, du Togo et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Selon la directrice de ce festival, tous ces pays ont déjà donné leur accord de principe pour la 2e édition.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi