Sans que l’on en sache encore leurs motivations, un groupe de fonctionnaires de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire a décidé de pousser vers la sortie, le représentant spécial de Blaise Compaoré à Abidjan.
Exit Badini ! Tel est la thèse que défend un groupe d’onusiens tapis dans l’ombre. Qui manœuvre pour enrhumer la mission du représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini. Un document-projet a été préparé dans ce sens par Miguel Cort-Real, responsable ‘’Coordination et liaison’’ à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Dans lequel, il s’interroge, à la surprise générale, si la Côte d’Ivoire est toujours inscrite dans l’Accord politique de Ouagadougou ? Quelle aberration ! Miguel Cort-Real continue en souhaitant que l’équipe du Facilitateur doit être réduite de 50% par les autorités compétentes. Il exige qu’on lui communique dans les jours qui viennent un « plan de travail sérieux » de la Facilitation, sinon il renonce à son financement. Quel gros chantage ! Il avance encore que si Badini arrivait à occuper un autre poste, il allait mettre un terme au financement de la Facilitation. Pourtant, de gros chantiers attendent toujours le RSF dans le reste du processus de crise. Notamment les législatives, la réinsertion des ex-combattants, la reconstruction et la réinstauration de l’autorité de l’Etat et la réconciliation. On sait que le président Alassane Ouattara avait demandé à la mi-juin à son homologue burkinabé de maintenir le Facilitateur pour le reste du processus. Et, le Premier ministre Guillaume Soro a demandé à l’Onu, à ce que les décaissements pour le travail de la facilitation reprennent au plus vite. Ils avaient été stoppés en avril lors de la crise post-électorale. Mais ces différents appels semblent tomber dans les oreilles d’un sourd nommé Miguel Cort-Real, qui a visiblement choisi de défier les autorités ivoiriennes en savonnant la planche à Bouréima Badini. Il refuse de reprendre les décaissements. La facilitation africaine est logiquement appuyée par la communauté internationale sur le plan logistique et financier. En dépit du financement mis sur pied et qui arrivait au compte-gouttes, Badini et son équipe ont réussi leur mission en poursuivant l’Accord politique de Ouagadougou signé en 2007, lequel a débloqué la crise ivoirienne. Il faut s’appeler Miguel Cort-Real pour ne pas savoir que l’Apo a donné des résultats positifs. Signalons aussi que si M. Badini est encore à Abidjan, c’est grâce à la partie ivoirienne qui a joué pleinement son rôle, à travers sa part de financement.
Kouakou Liza
Exit Badini ! Tel est la thèse que défend un groupe d’onusiens tapis dans l’ombre. Qui manœuvre pour enrhumer la mission du représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini. Un document-projet a été préparé dans ce sens par Miguel Cort-Real, responsable ‘’Coordination et liaison’’ à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Dans lequel, il s’interroge, à la surprise générale, si la Côte d’Ivoire est toujours inscrite dans l’Accord politique de Ouagadougou ? Quelle aberration ! Miguel Cort-Real continue en souhaitant que l’équipe du Facilitateur doit être réduite de 50% par les autorités compétentes. Il exige qu’on lui communique dans les jours qui viennent un « plan de travail sérieux » de la Facilitation, sinon il renonce à son financement. Quel gros chantage ! Il avance encore que si Badini arrivait à occuper un autre poste, il allait mettre un terme au financement de la Facilitation. Pourtant, de gros chantiers attendent toujours le RSF dans le reste du processus de crise. Notamment les législatives, la réinsertion des ex-combattants, la reconstruction et la réinstauration de l’autorité de l’Etat et la réconciliation. On sait que le président Alassane Ouattara avait demandé à la mi-juin à son homologue burkinabé de maintenir le Facilitateur pour le reste du processus. Et, le Premier ministre Guillaume Soro a demandé à l’Onu, à ce que les décaissements pour le travail de la facilitation reprennent au plus vite. Ils avaient été stoppés en avril lors de la crise post-électorale. Mais ces différents appels semblent tomber dans les oreilles d’un sourd nommé Miguel Cort-Real, qui a visiblement choisi de défier les autorités ivoiriennes en savonnant la planche à Bouréima Badini. Il refuse de reprendre les décaissements. La facilitation africaine est logiquement appuyée par la communauté internationale sur le plan logistique et financier. En dépit du financement mis sur pied et qui arrivait au compte-gouttes, Badini et son équipe ont réussi leur mission en poursuivant l’Accord politique de Ouagadougou signé en 2007, lequel a débloqué la crise ivoirienne. Il faut s’appeler Miguel Cort-Real pour ne pas savoir que l’Apo a donné des résultats positifs. Signalons aussi que si M. Badini est encore à Abidjan, c’est grâce à la partie ivoirienne qui a joué pleinement son rôle, à travers sa part de financement.
Kouakou Liza