Après les évènements survenus vendredi dernier, au siège de la compagnie de téléphonie mobile KoZ’, la direction de l’entreprise est montée, hier, au créneau, pour apporter sa part de vérité. A en croire le directeur général du groupe Comium-Ci, Michel Hebert, les tribunaux ivoiriens sont incompétents pour se saisir du dossier. « Le 08 juillet dernier, la cour d’appel avait déclaré le juge des référés incompétent pour connaitre du litige entre les actionnaires, en raison de l’existence, dans les statuts de l’entreprise, de la clause compromissoire donnant attribution au tribunal arbitral qui est celui de Paris. Par conséquent, Eugène Diomandé et autres ne pourront que saisir le tribunal arbitral de Paris », a-t-il dit. Revenant sur les faits du vendredi dernier, le conférencier a révélé que ce sont 40 gendarmes, munis d’armes de guerre, qui ont accompagné l’ex-PCA, Eugène Diomandé, l’ancien directeur marketing et commercial, Mohamed Salamé, Al Moustapha et Kazana Coulibaly Patrick pour, disent-ils, les installer comme administrateurs de cette compagnie. A en croire toujours le DG de Comiun, tout le personnel de l’entreprise a été séquestré pendant 2 heures et demie, avant qu’un détachement de la police ne vienne pour les libérer. « Le préjudice se chiffre à une quarantaine de portables, une somme de 2,5 millions FCFA, des recharges et des documents administratifs importants emportés », a-t-il précisé. Michel Hebert a, par ailleurs, souligné que, sous l’autorité du Premier ministre, des discussions sont en cours, conformément à la demande des autorités du pays qui ont souhaité que ce litige entre les actionnaires soit réglé à l’amiable.
BS
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