La ministre de la Santé et de la lutte contre le sida a lancé, hier, la lutte contre la poliomyélite.
La cité du Djiboua a abrité le lancement national de la campagne contre la poliomyélite, en présence du ministre N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le sida. Selon la ministre, le choix de Divo n’est pas fortuit. En effet, l’on y a détecté un cas de polio. Au plan national, ce sont 28 cas de polio-virus sauvage, qui ont été découverts cette année. En dépit des deux précédents passages de vaccination, la première responsable de la santé publique révèle que 3,5% des enfants en-dessous de 5 ans n’ont pas reçu la goutte de vaccination. Les exposant ainsi à cette maladie invalidante. Ce qui revient à 238.060 enfants à rattraper lors de cette campagne. Face à cette situation préoccupante, le gouvernement, aidé par les partenaires au développement, organise depuis le mois de mai 2011 des journées de vaccination contre la poliomyélite.Le troisième passage permettra non seulement de renforcer l’immunité des enfants déjà vaccinés mais surtout d’offrir une nouvelle chance à tous les enfants qui n’ ont pu être vaccinés”, a expliqué madame la ministre l’ enjeu de cette campagne. Aussi a-t-elle exhorté les parents à présenter leurs rejetons aux agents vaccinateurs.Quant au représentant de l’Organisation mondiale de la santé ( OMS), le docteur Mamadou Ball, il a félicité le gouvernement ivoirien pour tous les efforts déployés en faveur de l’éradication de la poliomyélite. N’Dri Yoman a mis à profit sa première sortie à l’intérieur du pays en tant que membre du gouvernement pour visiter les différents services du centre hospitalier et régional (CHR) de Divo. A l’issue de cette visite, elle a lancé une sévère mise en garde aux agents de santé qui s’adonnent au détournement des médicaments dans les centres de santé.” Nous avons mené des inspections et nous sommes au courant qu’il y a des détournements. Une fois que quelqu’un sera pris, on va passer à la phase de sanction. Notre rôle est d’attirer votre attention sur ces faits” a-t-elle prévenu. Pour sa part, le personnel soignant et administratif de l’hôpital a remis un cahier de doléances au ministre. Dans lequel ils ont consigné leurs différentes préoccupations. La visite s’est achevée par une remise de dons en médicaments et matériel de travail offerts par le ministre au chr, au district sanitaire et à l’hôpital général de Iré.
Alain Kpapo envoyé spécial à Divo
La cité du Djiboua a abrité le lancement national de la campagne contre la poliomyélite, en présence du ministre N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le sida. Selon la ministre, le choix de Divo n’est pas fortuit. En effet, l’on y a détecté un cas de polio. Au plan national, ce sont 28 cas de polio-virus sauvage, qui ont été découverts cette année. En dépit des deux précédents passages de vaccination, la première responsable de la santé publique révèle que 3,5% des enfants en-dessous de 5 ans n’ont pas reçu la goutte de vaccination. Les exposant ainsi à cette maladie invalidante. Ce qui revient à 238.060 enfants à rattraper lors de cette campagne. Face à cette situation préoccupante, le gouvernement, aidé par les partenaires au développement, organise depuis le mois de mai 2011 des journées de vaccination contre la poliomyélite.Le troisième passage permettra non seulement de renforcer l’immunité des enfants déjà vaccinés mais surtout d’offrir une nouvelle chance à tous les enfants qui n’ ont pu être vaccinés”, a expliqué madame la ministre l’ enjeu de cette campagne. Aussi a-t-elle exhorté les parents à présenter leurs rejetons aux agents vaccinateurs.Quant au représentant de l’Organisation mondiale de la santé ( OMS), le docteur Mamadou Ball, il a félicité le gouvernement ivoirien pour tous les efforts déployés en faveur de l’éradication de la poliomyélite. N’Dri Yoman a mis à profit sa première sortie à l’intérieur du pays en tant que membre du gouvernement pour visiter les différents services du centre hospitalier et régional (CHR) de Divo. A l’issue de cette visite, elle a lancé une sévère mise en garde aux agents de santé qui s’adonnent au détournement des médicaments dans les centres de santé.” Nous avons mené des inspections et nous sommes au courant qu’il y a des détournements. Une fois que quelqu’un sera pris, on va passer à la phase de sanction. Notre rôle est d’attirer votre attention sur ces faits” a-t-elle prévenu. Pour sa part, le personnel soignant et administratif de l’hôpital a remis un cahier de doléances au ministre. Dans lequel ils ont consigné leurs différentes préoccupations. La visite s’est achevée par une remise de dons en médicaments et matériel de travail offerts par le ministre au chr, au district sanitaire et à l’hôpital général de Iré.
Alain Kpapo envoyé spécial à Divo