Les nouvelles autorités sont averties. Si rien n’est fait pour trouver une solution au dossier Comium, l’on risquerait de revivre une autre affaire Cora, l’opérateur de mobile qui s’est installé en Côte d’Ivoire en 1996. A la suite d’un conflit entre les actionnaires qui a fait place à un imbroglio juridique, cette entreprise a été obligée de fermer, laissant à la rue de nombreux travailleurs. Aujourd’hui, ce qui se passe à Comium avec des décisions de justice contradictoires et surtout après la descente musclée de gendarmes dans les locaux de l’opérateur sont de nature à entamer l’image de marque de l’entreprise. Toute chose qui pourrait avoir des conséquences graves sur son fonctionnement. «L’entreprise était au bord de la fermeture. Nous avons investi 50,2 milliards pour augmenter le capital. Nous comptons investir le même montant au cours des différents exercices pour optimiser la qualité de notre réseau», a rassuré, le Dg de Comium, Michel Hebert, précisant qu’en plus des 500 emplois directs, sa structure offre également des dizaines de milliers d’emplois indirects. Si la société contribue fortement à la mobilisation des ressources publiques à travers les impôts (à hauteur de plusieurs milliards de Fcfa), il fait remarquer qu’au plan humanitaire, de nombreuses actions sont menées notamment les dons aux structures sanitaires d’Abidjan. Pour lui, l’Etat doit, plus que jamais, assurer la sécurité des opérateurs économiques et des investissements privés afin que le bien-être des populations puisse être assuré. Et si la société ferme, cela fera d’énormes pertes pour les Ivoiriens et l’Etat.
C.C.E.
C.C.E.