Adjamé Nangui-Abrogoua. Il est 11 heures ce 30 juillet. Le marché est bondé de monde. Normal. Nous sommes à la veille du début du ramadan. Femmes et hommes venus des différentes communes de la capitale économique sont là pour s’approvisionner en denrées alimentaires. Une seule crainte se lit sur les visages. Le prix des denrées alimentaires. Renseignement pris, les prix sont relativement les mêmes depuis la crise post-électorale. Toutefois, il y a quelques exceptions. L’arachide a connu une hausse considérable. Le kilo est vendu à 900 Fcfa. « C’est extrêmement cher. Nous venons de traverser une crise. Les gens n’ont pas d’argent. J’espère que ce n’est pas le cas pour les autres denrées », s’offusque Habiba, une mère de famille. Malheureusement, le prix de l’huile a augmenté aussi. Le litre est vendu à 1200 FCfa. Une augmentation de 400frs par rapport à l’année dernière. Chez Alidou, un commerçant, le prix du sucre roux est de 700 Fcfa le kilo et 800 FCFA pour le sucre blanc. Quant au lait, le kilogramme vaut 3000FCfa. Chez Alimata, une commerçante installée près de la gare de train, l’oignon violet s’achète à 400FCfa le kilo. On note une grande réduction par rapport à l’année dernière. Le prix de la mesure de mil est à 300 FCfa. Celui du maïs oscille entre 300 et 250FCfa. Au marché de Yopougon Sicogi, l’haricot est vendu à 400FCfa, le sorgho à 300FCfa. « Ce sont les mêmes prix que lors du ramadan 2010. On ne peut pas trop se plaindre. Mais, on aurait préféré une diminution », souligne un père de famille. Du marché de Yopougon à Adjamé, le prix de la viande de bœuf varie entre 2500 et 2000 fCfa. Le kilo de choux est fixé à 400FCFA. Selon Bakary Koné, propriétaire d’un magasin à Adjamé Liberté, les prix des denrées alimentaires n’ont pas connu une grande augmentation parce qu’il y avait un important stock dans les magasins.
S.S.
S.S.