Après la conférence de presse animée dimanche dernier par le DG de Comium Côte d'Ivoire, Eugène Diomandé, Mohammed Salamé et leur conseil ont décidé de réagir. Hier, dans un grand restaurant de la place, Eugène Diomandé a réfuté les accusations de vols et autres qui leur sont reprochés. Il a expliqué que vendredi dernier, son équipe et lui sont allés faire exécuter une décision de justice, relative aux ordonnances de la Cour suprême. Il s'agit des ordonnances n° 060/2011 et n° 061/2011 en date du 19 juillet et signées le 20 juillet par Me Bassy-Koffi Rose. La première confirme la nomination de Kazana Patrice Coulibaly, expert-comptable agréé comme administrateur gérant de la société mobile Group Holding Ltd (société Comium). La deuxième ordonnance rejette la requête de Nizar Dalloul et autres qui avaient demandé, suite à la mésintelligence entre les actionnaires, de révoquer Eugène Diomandé en sa qualité de président du conseil d'administration. C'est fort de ces documents qui l'autorisent à installer un administrateur et à retrouver sa place de PCA qu'il s'est fait accompagner de la force publique. « Nous n'avons eu aucun problème. Nous sommes rentrés dans l'entreprise, avons présenté les ordonnances autorisant ma réintégration comme Pca et l'installation de l'administrateur à Michel Herbert, le Directeur général. Cela s'est fait normalement. Une passation a eu lieu suivant de l'inventaire sous la supervision d'un huissier. J'ai occupé par la suite mon bureau et nous sommes restés durant plus deux heures dans l'entreprise », a expliqué Eugène Diomandé. Selon lui, son équipe s'est retirée en toute responsabilité pour éviter la confusion qui régnait. « Il n'y a eu aucune débandade puisque nous avons le droit avec nous », a-t-il précisé. Eugène Diomandé et Mohammed Salamé ont déploré le fait que Michel Herbert demande à l'exécutif de s'ingérer dans une affaire judiciaire et ont assuré qu'ils vont s'installer bientôt. Quant à l'avocat Luc Andjemian, il a révélé que cette affaire selon l'article 13 du traité de l'Ohada (Organisation pour l'harmonisation du droit en Afrique) n'a pas besoin de se retrouver devant les tribunaux français. En effet, cet article stipule que les dispositions étatiques sont fondées à agir quand il y a urgence et dans l'intérêt de la société. D'où la désignation d'un administrateur provisoire pour sauvegarder l'intérêt de l'entreprise. L'administrateur a donc décidé d'écrire aux banques pour les informer que suite aux décisions de la Cour suprême, il sera le seul à faire les transactions avec elles.
Société Publié le mardi 2 août 2011 | Le Patriote
Eugène Diomandé réagit : “Voici l`ordonnance qui nous donne raison”
© Le Patriote Par EmmaTéléphonie mobile : Eugène Diomandé, PCA de Koz-Comium