Le nouveau directeur général de la RTI, Lazare Aka Sayé, a reçu les documents relatifs à sa nouvelle fonction, hier. Il a annoncé la fin des carences de certains agents qui sont à l’origine du départ de son prédécesseur.
«Je tiens à affirmer ma détermination à mettre un frein aux dysfonctionnements observés dans la gestion quotidienne de cette entreprise », s’est engagé, hier, Lazare Aka Sayé, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Au cours de la passation de charges entre lui et Pascal Brou Aka à la maison de la télévision à Cocody, le nouveau Dg a dit être conscient de la tâche qui l’attend. « Je mesure le poids des responsabilités qui me sont confiées et je prends l’engagement de porter haut le flambeau de la RTI et d’en être le digne continuateur », a-t-il annoncé. A l’endroit de son prédécesseur, l’ex-directeur général adjoint de la première chaîne a réaffirmé son « amitié sincère et sa disponibilité, pour qu’ensemble, ils relèvent de nouveaux défis ». Assis à la droite de l’inspecteur général du ministère de la Communication, Alexis Koffi Kouman, présidant la cérémonie, le Dg sortant était très triste. Tantôt une main sous le menton, tantôt les deux mains assemblées au visage, cachant difficilement sa douleur. Le même vent de tristesse a habité la salle pendant la demi-heure qu’a duré la cérémonie. Loin d’un grand déballage, le Dg sortant a plutôt réitéré sa gratitude au président de la République et a exprimé son « entière disponibilité pour toute autre mission qu’il lui plaira de lui confier». Toutefois, il a fait un point des huit mois qu’il a passés en tant que gérant de la maison bleue. De la production d’un organigramme avec nomination des directeurs généraux adjoints, directeurs, chefs de département et de services, en passant par l’élaboration d’un programme d’urgence pour le retour des activités de la RTI le 6 août, il s’est attardé sur les travaux du commissariat aux comptes de l’exercice 2010. Selon lui, les travaux de cette structure n’ont commencé qu’au mois de juin. Ils devront continuer sur les états financiers et arrêter les comptes sous la houlette d’un conseil d’administration qui se réunira le 17 août prochain. Au niveau des flux financiers, l’ex-présentateur du JT a rappelé qu’un audit, à la demande du ministère de l’Economie et des finances, est prévu sur la période post-électorale de décembre 2010 à mai 2011. Pour lui, le budget des travaux de réhabilitation avec acquisition de nouveaux matériels a été estimé à 5 milliards et que seulement 250 millions ont été payés aux fournisseurs qui ont livré tout le matériel du studio A. Quant aux attributions des marchés et la question des 15 agents de Télé Côte d’Ivoire (TCI), il soutient que des comités ont été mis en place en toute transparence et équité pour gérer ces dossiers. Après la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de la Communication s’est rendu compte de l’avancée des travaux du studio de présentation du journal télévisé. Au même moment, les dossiers de Pascal Brou Aka étaient descendus de son bureau. Quel sera son point de chute ? Les jours à venir nous le diront.
Sanou A.
«Je tiens à affirmer ma détermination à mettre un frein aux dysfonctionnements observés dans la gestion quotidienne de cette entreprise », s’est engagé, hier, Lazare Aka Sayé, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Au cours de la passation de charges entre lui et Pascal Brou Aka à la maison de la télévision à Cocody, le nouveau Dg a dit être conscient de la tâche qui l’attend. « Je mesure le poids des responsabilités qui me sont confiées et je prends l’engagement de porter haut le flambeau de la RTI et d’en être le digne continuateur », a-t-il annoncé. A l’endroit de son prédécesseur, l’ex-directeur général adjoint de la première chaîne a réaffirmé son « amitié sincère et sa disponibilité, pour qu’ensemble, ils relèvent de nouveaux défis ». Assis à la droite de l’inspecteur général du ministère de la Communication, Alexis Koffi Kouman, présidant la cérémonie, le Dg sortant était très triste. Tantôt une main sous le menton, tantôt les deux mains assemblées au visage, cachant difficilement sa douleur. Le même vent de tristesse a habité la salle pendant la demi-heure qu’a duré la cérémonie. Loin d’un grand déballage, le Dg sortant a plutôt réitéré sa gratitude au président de la République et a exprimé son « entière disponibilité pour toute autre mission qu’il lui plaira de lui confier». Toutefois, il a fait un point des huit mois qu’il a passés en tant que gérant de la maison bleue. De la production d’un organigramme avec nomination des directeurs généraux adjoints, directeurs, chefs de département et de services, en passant par l’élaboration d’un programme d’urgence pour le retour des activités de la RTI le 6 août, il s’est attardé sur les travaux du commissariat aux comptes de l’exercice 2010. Selon lui, les travaux de cette structure n’ont commencé qu’au mois de juin. Ils devront continuer sur les états financiers et arrêter les comptes sous la houlette d’un conseil d’administration qui se réunira le 17 août prochain. Au niveau des flux financiers, l’ex-présentateur du JT a rappelé qu’un audit, à la demande du ministère de l’Economie et des finances, est prévu sur la période post-électorale de décembre 2010 à mai 2011. Pour lui, le budget des travaux de réhabilitation avec acquisition de nouveaux matériels a été estimé à 5 milliards et que seulement 250 millions ont été payés aux fournisseurs qui ont livré tout le matériel du studio A. Quant aux attributions des marchés et la question des 15 agents de Télé Côte d’Ivoire (TCI), il soutient que des comités ont été mis en place en toute transparence et équité pour gérer ces dossiers. Après la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de la Communication s’est rendu compte de l’avancée des travaux du studio de présentation du journal télévisé. Au même moment, les dossiers de Pascal Brou Aka étaient descendus de son bureau. Quel sera son point de chute ? Les jours à venir nous le diront.
Sanou A.