Le conseil des ministres du mercredi 3 août 2011, a arrêté d’importantes décisions en ce qui concerne la grande muette : De nouveaux promus en grades, l’annulation du concours de police session 2010, la nomination des commandants des unités de l’armée et la création d’une nouvelle unité dite force spéciale. La première nouvelle communiquée par le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur est celle liée au concours de police session 2010. ‘’Les examens professionnels du Bap 1 et 2 et les concours directs d’accès aux corps de sous-officiers, officiers et commissaires de police session 2010 – les concours professionnels et sociaux d’accès aux corps des officiers et commissaires de police session 2010 - lesquels ont été proclamés respectivement en décembre 2010 et février 2011, sont déclarés nuls et non avenus’’. Le communiqué porte la signature du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Quant au ministre délégué à la Défense, il a livré les premiers résultats de la commission de redressement des grades, promouvant à des grades supérieurs certains militaires. Paul Koffi Koffi et Bamba Cheick Daniel ont également dévoilé la liste des nouvelles nominations pour le commandement des différentes unités de l’armée et de la police nationale (gendarmerie, armée de terre et garde républicaine). Ainsi, ont été nommés respectivement à la Dst, à l’Ecole de police, à l’Efa et aux Renseignements généraux, le commissaire de 1ere classe Diomandé Inza, le Contrôleur général de police Yao Brou Alain, le colonel Kouassi Bernard et le commissaire principal Touré Seydou. L’autre fait marquant concerne la création d’une nouvelle unité dénommée Force spéciale. Une unité qui est sans doute, l’équivalent du Cecos sous Gbagbo et qui va renforcer le dispositif de sécurité. Dans cette unité, ont été affectés des ex-commandants de zones dont les commandants Koné Zakaria, Morou Ouattara, Losseni Ouattara, Gaoussou Koné et Dramane Traoré. La FS a pour commandant, le lieutenant-colonel Lacina Doumbia. (Nous y reviendrons)
S. Débailly
S. Débailly