Le réseau des femmes musulmanes d’Afrique (Refma) section Côte d’Ivoire, a initié récemment une table ronde sur la problématique en Islam dans une société en mutation comme la Côte d’Ivoire. Plusieurs Ong dont le Bureau international de l’enfance catholique (Bice) ont pris part à cette rencontre qui a été très enrichissante selon les participants. La table ronde marquait le lancement des activités de Refma Côte d’Ivoire. Selon sa présidente, Pr Touré Tenin, il faut engager le débat afin de parvenir à contribuer à construire un Ivoirien nouveau. « L’Islam est cette religion qui nous donne l’opportunité de toujours mieux faire. Il ne faut pas que celui qui ne connaît pas l’Islam puisse la critiquer sans le savoir. C’est pour cela que nous avons engagé ce dialogue citoyen. Aujourd’hui, beaucoup de maux détruisent notre société. Il faut forger le mental de l’individu. C’est pourquoi nous devons revenir à l’éducation de nos enfants », a-t-elle expliqué. Pour y arriver, il faut que l’éducation des enfants soit une priorité. Et surtout de la petite fille qui doit être capable demain de réaliser son projet. Il faut avancer avec l’évolution. Quelle éducation peuvent-ils donner à des enfants auprès de qui ils sont réduits à leur simple expression ? Voilà une problématique importante à ses yeux pour toute la société ivoirienne dans son ensemble. L’une des pistes dégagée selon le Pr Tenin Touré Diabaté est le dialogue inter religieux qui est un moyen de développement humain. « La religion doit nous aider à nous engager pleinement dans la construction de l’Ivoirien nouveau. Si nous voulons construire un Ivoirien nouveau en oubliant que le mental est l’aspect le plus difficile, nous allons échouer dans l’avènement d’Ivoirien de modèle, de valeur et de repères ». Les participants ont passé en revue les obstacles de l’éducation des enfants en Côte d’Ivoire comme la prolifération des lieux de luxure. Et la tendance à ériger des anti modèles comme référence aux enfants.
Mamadou Doumbes
Mamadou Doumbes