La marche d'un pays, c'est la saine lecture des événements qui s'y déroulent. C'est aussi le regard critique que le citoyen lambda pose sur les actes que posent les dirigeants à qui le peuple a confié, pour un temps, son pouvoir. Ces derniers temps, on a parlé de la guerre psychologique des refondateurs à travers leurs rumeurs. Dans le limogeage de Brou Aka Pascal, d'aucuns ont parlé de réaction disproportionnée. A dire vrai, Alassane Ouattara pose des actes, et le peuple apprécie.
Quelle lecture faisons-nous, alors, des toutes dernières nominations opérées au niveau de l'Administration territoriale, de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police au Conseil des ministres du mercredi 03 août 2011, présidé par Sem Alassane Ouattara himself? Bien sûr que ce Conseil a épluché d'autres dossiers. Mais que dire des nominations opérées au niveau de l'Administration territoriale, de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police ? Quand on observe le mouvement, en ce qui concerne les Préfets de Police, pour ne prendre qu'un seul exemple, on se rend compte que toutes les Préfectures sont concernées sur toute l'étendue du territoire national. J'ai lu et relu le communiqué du Conseil des ministres, nulle part n'ai-je vu des termes tels que " Com-zone ", " Cno ", " zone gouvernementale ", " Forces nouvelles ", " forces pro…pro ". J'en tire la conclusion, à un premier niveau, que le président Ouattara a enclenché sa machine vers l'unification totale de la Côte d'Ivoire. Pour nous en convaincre, désormais, les commandants Com-zones tels que Chérif Ousmane, Issiaka Wattara dit Wattao, Kouakou Fofié Martin, Koné Zacharia, etc. disparaissent ; disparaît tout autant la gestion parallèle des ressources de l'Etat dans la zone septentrionale. Tous les commandants rentrent dans les rangs de l'Armée régulière. Les préfets retrouvent toute l'effectivité de leur fonction en tant que représentants du chef de l'Etat. Le pays, à lire le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 03 août 2011, est " clôturé " par le nouveau pouvoir. Désormais, les nommés, et tous les Ivoiriens, chacun est mis devant ses responsabilités, et doit jouer sa partition. Et aussi, assumer ses propos et actes. Un gendarme est un gendarme ; un policier est un policier ; un Frci est un Frci. Il n'y a plus de " forces pro-Ouattara " ou de " forces pro-je ne sais qui ". Coulés dans le même moule de la réunification, nos comportements quotidiens d'Ivoiriens doivent le prouver. S'agissant, par exemple des rumeurs, chacun des Ivoiriens doit savoir qu'il doit tourner sa langue sept fois avant de se lancer dans la rumeur qui s'apparente à la délation. Quand vous répandez de fausses nouvelles dont le but est de déstabiliser le pouvoir en place, ce que j'appelle la guerre psychologique des refondateurs, vous devez en assumer les conséquences au cas où vous êtes pris. Le Conseil des ministres, en filigrane, le mentionne. Un Conseil des ministres qui mérite qu'on y porte grande attention car, le président Alassane Ouattara vient de poser un acte majeur d'unificateur. On a l'habitude de dire qu'on se connaît dans ce pays. C'est pourquoi, il faut saluer, à sa juste mesure, l'acte porteur d'espoir offert aux Ivoiriens, et à tous les ressortissants de pays voisins et lointains vivant sur ce sol. Car, pendant 10 ans, on nous a parlé de réunification, d'unification, d'unité. Mais, on a plutôt posé des actes pour diviser. Alassane Ouattara, s'inspirant, assurément, de son aîné, le président Henri Konan Bédié, " Pas un mot de trop, mais une action de plus ", sous l'autorité de qui il a placé sa mandature, vient de prouver qu'il est un homme, et de parole, et d'action. Beaucoup plus, un homme d'actes car, les Britanniques le soutiennent : Only actions speak ! (Seuls les actes parlent). Et, en quelle période, Sem Alassane Ouattara choisit-il de poser un acte qui parle aux fibres profondes des Ivoiriens ? La période est symbolique, et l'acte est inspiré des Dieux du ciel et de la terre. La Côte d'Ivoire fête ses 50 et 1 an(s) d'indépendance. Un (1) qui incarne le début. Les Ivoiriens parlent de nouvelles aubes. En voilà une de ces aubes qui va nécessairement dépolluer l'atmosphère de 10 ans de division, d'exclusion, de frustrations, de désolation. La parenthèse des refondateurs qui ne prospèrent que dans le désordre, dans l'anarchie, et la division, est définitivement tournée. Alassane Ouattara vient de réunifier, totalement, le pays de Félix Houphouët-Boigny. Alléluia... Amine!
Par Denis Kah Zion
Quelle lecture faisons-nous, alors, des toutes dernières nominations opérées au niveau de l'Administration territoriale, de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police au Conseil des ministres du mercredi 03 août 2011, présidé par Sem Alassane Ouattara himself? Bien sûr que ce Conseil a épluché d'autres dossiers. Mais que dire des nominations opérées au niveau de l'Administration territoriale, de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police ? Quand on observe le mouvement, en ce qui concerne les Préfets de Police, pour ne prendre qu'un seul exemple, on se rend compte que toutes les Préfectures sont concernées sur toute l'étendue du territoire national. J'ai lu et relu le communiqué du Conseil des ministres, nulle part n'ai-je vu des termes tels que " Com-zone ", " Cno ", " zone gouvernementale ", " Forces nouvelles ", " forces pro…pro ". J'en tire la conclusion, à un premier niveau, que le président Ouattara a enclenché sa machine vers l'unification totale de la Côte d'Ivoire. Pour nous en convaincre, désormais, les commandants Com-zones tels que Chérif Ousmane, Issiaka Wattara dit Wattao, Kouakou Fofié Martin, Koné Zacharia, etc. disparaissent ; disparaît tout autant la gestion parallèle des ressources de l'Etat dans la zone septentrionale. Tous les commandants rentrent dans les rangs de l'Armée régulière. Les préfets retrouvent toute l'effectivité de leur fonction en tant que représentants du chef de l'Etat. Le pays, à lire le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 03 août 2011, est " clôturé " par le nouveau pouvoir. Désormais, les nommés, et tous les Ivoiriens, chacun est mis devant ses responsabilités, et doit jouer sa partition. Et aussi, assumer ses propos et actes. Un gendarme est un gendarme ; un policier est un policier ; un Frci est un Frci. Il n'y a plus de " forces pro-Ouattara " ou de " forces pro-je ne sais qui ". Coulés dans le même moule de la réunification, nos comportements quotidiens d'Ivoiriens doivent le prouver. S'agissant, par exemple des rumeurs, chacun des Ivoiriens doit savoir qu'il doit tourner sa langue sept fois avant de se lancer dans la rumeur qui s'apparente à la délation. Quand vous répandez de fausses nouvelles dont le but est de déstabiliser le pouvoir en place, ce que j'appelle la guerre psychologique des refondateurs, vous devez en assumer les conséquences au cas où vous êtes pris. Le Conseil des ministres, en filigrane, le mentionne. Un Conseil des ministres qui mérite qu'on y porte grande attention car, le président Alassane Ouattara vient de poser un acte majeur d'unificateur. On a l'habitude de dire qu'on se connaît dans ce pays. C'est pourquoi, il faut saluer, à sa juste mesure, l'acte porteur d'espoir offert aux Ivoiriens, et à tous les ressortissants de pays voisins et lointains vivant sur ce sol. Car, pendant 10 ans, on nous a parlé de réunification, d'unification, d'unité. Mais, on a plutôt posé des actes pour diviser. Alassane Ouattara, s'inspirant, assurément, de son aîné, le président Henri Konan Bédié, " Pas un mot de trop, mais une action de plus ", sous l'autorité de qui il a placé sa mandature, vient de prouver qu'il est un homme, et de parole, et d'action. Beaucoup plus, un homme d'actes car, les Britanniques le soutiennent : Only actions speak ! (Seuls les actes parlent). Et, en quelle période, Sem Alassane Ouattara choisit-il de poser un acte qui parle aux fibres profondes des Ivoiriens ? La période est symbolique, et l'acte est inspiré des Dieux du ciel et de la terre. La Côte d'Ivoire fête ses 50 et 1 an(s) d'indépendance. Un (1) qui incarne le début. Les Ivoiriens parlent de nouvelles aubes. En voilà une de ces aubes qui va nécessairement dépolluer l'atmosphère de 10 ans de division, d'exclusion, de frustrations, de désolation. La parenthèse des refondateurs qui ne prospèrent que dans le désordre, dans l'anarchie, et la division, est définitivement tournée. Alassane Ouattara vient de réunifier, totalement, le pays de Félix Houphouët-Boigny. Alléluia... Amine!
Par Denis Kah Zion