ABIDJAN,L`organisation de défense des droits de l`Homme Human Rights Watch (HRW) a condamné vendredi la promotion de deux
ex-rebelles dans la nouvelle armée ivoirienne, et exprimé ses doutes quant à l`engagement du président Alassane Ouattara de mettre "fin à l`impunité".
"Les promotions dont viennent de bénéficier en Côte dIvoire deux officiers supérieurs fortement soupçonnés dêtre impliqués dans de graves crimes suscitent de sérieuses inquiétudes quant à la réalité de lengagement du président Alassane Ouattara à mettre fin à limpunité et à rendre justice aux victimes", affirme l`ONG dans un communiqué fait à Washington.
Ousmane Chérif, qui commandait la zone de Bouaké (centre, fief de l`ex-rébellion de 2002), a été nommé cette semaine par le chef de l`Etat commandant en second du Groupe de sécurité de la présidence de la République.
Ce proche de M. Ouattara a dirigé "la bataille finale pour le contrôle dAbidjan" en avril dans le quartier de Yopougon, "où de nombreuses personnes considérées comme des partisans" de l`ex-président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, "ont été victimes dexécutions extrajudiciaires", selon HRW.
Ex-commandant rebelle de la zone de Korhogo (nord), Martin Fofié Kouakou y vient d`être nommé par M. Ouattara commandant de la Compagnie territoriale. Il est depuis 2006 sous sanctions de l`ONU, qui a notamment accusé ses forces d`"exécutions extrajudiciaires".
"Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé", où "les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi", a souligné l`organisation.
"Et pourtant", M. Ouattara "a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire lobjet denquêtes au lieu de recevoir des récompenses", affirme Human Rights Watch.
La crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts.
ex-rebelles dans la nouvelle armée ivoirienne, et exprimé ses doutes quant à l`engagement du président Alassane Ouattara de mettre "fin à l`impunité".
"Les promotions dont viennent de bénéficier en Côte dIvoire deux officiers supérieurs fortement soupçonnés dêtre impliqués dans de graves crimes suscitent de sérieuses inquiétudes quant à la réalité de lengagement du président Alassane Ouattara à mettre fin à limpunité et à rendre justice aux victimes", affirme l`ONG dans un communiqué fait à Washington.
Ousmane Chérif, qui commandait la zone de Bouaké (centre, fief de l`ex-rébellion de 2002), a été nommé cette semaine par le chef de l`Etat commandant en second du Groupe de sécurité de la présidence de la République.
Ce proche de M. Ouattara a dirigé "la bataille finale pour le contrôle dAbidjan" en avril dans le quartier de Yopougon, "où de nombreuses personnes considérées comme des partisans" de l`ex-président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, "ont été victimes dexécutions extrajudiciaires", selon HRW.
Ex-commandant rebelle de la zone de Korhogo (nord), Martin Fofié Kouakou y vient d`être nommé par M. Ouattara commandant de la Compagnie territoriale. Il est depuis 2006 sous sanctions de l`ONU, qui a notamment accusé ses forces d`"exécutions extrajudiciaires".
"Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé", où "les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi", a souligné l`organisation.
"Et pourtant", M. Ouattara "a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire lobjet denquêtes au lieu de recevoir des récompenses", affirme Human Rights Watch.
La crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts.