Vendredi noir, drame, tragédie humaine, etc les qualificatifs, hélas, ne pourront pas traduire ce terrible accident qui a eu lieu hier, en plein cœur du Plateau, sur le pont Félix Houphouët.
Un bus de la société ivoirienne de Transport Abidjanais (Sotra) de type TATA. De la ligne 19 immatriculé 27263 s`est renversé dans la lagune au niveau du pont Félix Houphouët Boigny.
Le bilan provisoire, de source des sapeurs pompiers sur les lieux du drame, fait état de 37 corps repêchés et 9 blessés évacués à la Pisam. S`agissant des raisons de cet accident, deux versions se dégagent selon les témoins sur les lieux. La première version indique que le bus 19 de la ligne Vridi -gare nord d`Adjamé en provenance de vridi chargé de monde a voulu éviter un véhicule. Dans sa course, il percute violemment une Toyota Yaris avant de terminer sa course en cassant le parapet du pont dans les profondeurs de la lagune. L`autre version explique que le chauffeur du bus venait à une grande vitesse, et dans sa manœuvre pour éviter le véhicule d`une dame, son pneu avant éclate et le bus bascule pour se renverser dans la lagune. Notre tentative pour avoir la version officielle fut vaine car les éléments des sapeurs pompiers et ceux de la gendarmerie ont joué la carte de la prudence.
"Pour l`heure, il nous est difficile de dire exactement les causes de cet accidents. Les enquêtes sont en cours, il est préférable d`attendre la source officielle" nous a fait savoir l`adjudant chef SORO du Groupement des Sapeurs pompiers militaires. Cependant, selon une source du Gspm, nous apprenons que des neuf évacués à la Pisam, deux dames, un médecin dans un centre hospitalier universitaire (CHU°) et sa sœur étaient occupantes de la Toyota YARIS immatriculée 7004FG01 complètement endommagée après le choc. En plus des cas évacués, un autre occupant s`est miraculeusement retrouvé vers la gendarmerie du Port. Il a été recueilli par les éléments de la gendarmerie qui est ensuite confié aux autorités sanitaires du GSPM.
Le président ADO et le Premier ministre Soro aussitôt sur les lieux
Dès qu`il a appris le drame survenu, le président de la République, SEM Alassane Ouattara, est arrivé quelque temps après sur les lieux de l`accident soit à 8h20. Il était accompagné d`une forte délégation. Frappé par la douleur de cette tragédie, le président Alassane OUATTARA s`est gardé de toute déclaration. Comme pour dire "les grandes douleurs sont muettes". Le premier ministre Soro Guillaume et plusieurs membres de son gouvernement se sont également rendus sur les lieux du drame pour s`imprégner des faits. Le chef du gouvernement a aussitôt convoqué une réunion de crise et mis en place un comité de crise.
Le ministre des Transports, premier membre du gouvernement à arriver sur les lieux, a suivi le déroulement des opérations jusqu` à la sortie du bus de la lagune.
Une dizaine d`heures pour sortir le bus et les corps
L`accident s`est produit, selon les renseignements pris, un peu plus après 6 heures. L`on indique que c`est le premier bus de la ligne 19 qui a quitté à 6 heures sa base à Vidri. Les quelques survivants de l`accident doivent leur salut aux nageurs bénévoles et aux agents du bateau-bus qui sont intervenus promptement. Une source militaire indique qu`un agent des sapeurs pompiers se trouvant à bord du bus a pu sauver deux personnes avec lui. Pour le repêchage des corps, une équipe composée d`éléments de sapeurs pompiers, des plongeurs, s`est mise en évidence. Après de longues de recherches, 37 corps, dont 22 masculins et 15 féminins ont été repêchés. "Les corps se sont entrelacés à l`intérieur, c`est ce qui explique la difficulté de la tâche" nous fait savoir le colonel Ouattara Adama du GSPM.
Après le repêchage de 37 corps inanimés, notre source indique qu` `il n`ya plus de corps dans le bus en profondeur. C`est en ce moment qu`une grue de 200 tonnes d`une entreprise de la place entre en scène, il est 12 h30.Une heure après, les plongeurs réussissent à amarrer le bus en profondeur. Le bus sort enfin des eaux aux environs de 14 heures sous le regard stupéfait de la population abidjanaise sortie nombreuse et sous le choc du drame. Le bus fortement endommagé est sorti néanmoins des eaux avec toutes ses roues en place, ce qui infirme la thèse d`une défection de la roue arrière. "Les recherches de corps continuent. Car les vagues étant fortes, elles ont dû entraîner certains corps loin du bus.
Les jours à venir nous donneront plus de précision" à laissé entendre un agent des sapeurs pompiers. Au moment où nous quittions les lieux, le bus sorti a été évacué. La Police, elle, a ouvert son enquête.
Un élément des Frci découvre les corps de sa mère et son épouse
Triste sort pour cet élément des Frci présent sur les lieux. ce dernier dont nous n`avons pu malheureusement avoir l`identité a reçu un choc lors qu`il a reconnu sa génitrice et sa femme parmi les corps La promptitude de ses frères d`armes a permis de le maîtriser et l`éloigner des lieux. C`est aussi le cas de ce jeune qui a failli se donner la mort en sautant de la-haut lorsqu`il est venu constater que sa mère était passagère du bus. Triste vendredi, un vendredi qui restera de manière indélébile gravé dans la mémoire des Ivoiriens.
DE BOUAFFO
Un bus de la société ivoirienne de Transport Abidjanais (Sotra) de type TATA. De la ligne 19 immatriculé 27263 s`est renversé dans la lagune au niveau du pont Félix Houphouët Boigny.
Le bilan provisoire, de source des sapeurs pompiers sur les lieux du drame, fait état de 37 corps repêchés et 9 blessés évacués à la Pisam. S`agissant des raisons de cet accident, deux versions se dégagent selon les témoins sur les lieux. La première version indique que le bus 19 de la ligne Vridi -gare nord d`Adjamé en provenance de vridi chargé de monde a voulu éviter un véhicule. Dans sa course, il percute violemment une Toyota Yaris avant de terminer sa course en cassant le parapet du pont dans les profondeurs de la lagune. L`autre version explique que le chauffeur du bus venait à une grande vitesse, et dans sa manœuvre pour éviter le véhicule d`une dame, son pneu avant éclate et le bus bascule pour se renverser dans la lagune. Notre tentative pour avoir la version officielle fut vaine car les éléments des sapeurs pompiers et ceux de la gendarmerie ont joué la carte de la prudence.
"Pour l`heure, il nous est difficile de dire exactement les causes de cet accidents. Les enquêtes sont en cours, il est préférable d`attendre la source officielle" nous a fait savoir l`adjudant chef SORO du Groupement des Sapeurs pompiers militaires. Cependant, selon une source du Gspm, nous apprenons que des neuf évacués à la Pisam, deux dames, un médecin dans un centre hospitalier universitaire (CHU°) et sa sœur étaient occupantes de la Toyota YARIS immatriculée 7004FG01 complètement endommagée après le choc. En plus des cas évacués, un autre occupant s`est miraculeusement retrouvé vers la gendarmerie du Port. Il a été recueilli par les éléments de la gendarmerie qui est ensuite confié aux autorités sanitaires du GSPM.
Le président ADO et le Premier ministre Soro aussitôt sur les lieux
Dès qu`il a appris le drame survenu, le président de la République, SEM Alassane Ouattara, est arrivé quelque temps après sur les lieux de l`accident soit à 8h20. Il était accompagné d`une forte délégation. Frappé par la douleur de cette tragédie, le président Alassane OUATTARA s`est gardé de toute déclaration. Comme pour dire "les grandes douleurs sont muettes". Le premier ministre Soro Guillaume et plusieurs membres de son gouvernement se sont également rendus sur les lieux du drame pour s`imprégner des faits. Le chef du gouvernement a aussitôt convoqué une réunion de crise et mis en place un comité de crise.
Le ministre des Transports, premier membre du gouvernement à arriver sur les lieux, a suivi le déroulement des opérations jusqu` à la sortie du bus de la lagune.
Une dizaine d`heures pour sortir le bus et les corps
L`accident s`est produit, selon les renseignements pris, un peu plus après 6 heures. L`on indique que c`est le premier bus de la ligne 19 qui a quitté à 6 heures sa base à Vidri. Les quelques survivants de l`accident doivent leur salut aux nageurs bénévoles et aux agents du bateau-bus qui sont intervenus promptement. Une source militaire indique qu`un agent des sapeurs pompiers se trouvant à bord du bus a pu sauver deux personnes avec lui. Pour le repêchage des corps, une équipe composée d`éléments de sapeurs pompiers, des plongeurs, s`est mise en évidence. Après de longues de recherches, 37 corps, dont 22 masculins et 15 féminins ont été repêchés. "Les corps se sont entrelacés à l`intérieur, c`est ce qui explique la difficulté de la tâche" nous fait savoir le colonel Ouattara Adama du GSPM.
Après le repêchage de 37 corps inanimés, notre source indique qu` `il n`ya plus de corps dans le bus en profondeur. C`est en ce moment qu`une grue de 200 tonnes d`une entreprise de la place entre en scène, il est 12 h30.Une heure après, les plongeurs réussissent à amarrer le bus en profondeur. Le bus sort enfin des eaux aux environs de 14 heures sous le regard stupéfait de la population abidjanaise sortie nombreuse et sous le choc du drame. Le bus fortement endommagé est sorti néanmoins des eaux avec toutes ses roues en place, ce qui infirme la thèse d`une défection de la roue arrière. "Les recherches de corps continuent. Car les vagues étant fortes, elles ont dû entraîner certains corps loin du bus.
Les jours à venir nous donneront plus de précision" à laissé entendre un agent des sapeurs pompiers. Au moment où nous quittions les lieux, le bus sorti a été évacué. La Police, elle, a ouvert son enquête.
Un élément des Frci découvre les corps de sa mère et son épouse
Triste sort pour cet élément des Frci présent sur les lieux. ce dernier dont nous n`avons pu malheureusement avoir l`identité a reçu un choc lors qu`il a reconnu sa génitrice et sa femme parmi les corps La promptitude de ses frères d`armes a permis de le maîtriser et l`éloigner des lieux. C`est aussi le cas de ce jeune qui a failli se donner la mort en sautant de la-haut lorsqu`il est venu constater que sa mère était passagère du bus. Triste vendredi, un vendredi qui restera de manière indélébile gravé dans la mémoire des Ivoiriens.
DE BOUAFFO