• Plus d'une quarantaine de morts
• Ado sur les lieux du drame
Les images étaient insoutenables. Cet écolier sans vie qu'on retire de l'eau avec son sac au dos; ce soldat des Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) qui éclate en sanglot à la vue du corps de sa femme; ce bus qu'on remonte à la surface par une énorme grue et qui n'avait plus ses occupants...Il faut être fort pour supporter cette scène, unique dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. Au moment où les Ivoiriens s'apprêtent à célébrer le 51ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, l'un des accidents les plus dramatiques vient endeuiller tout le pays. Hier, un bus de la Société des Transports abidjanais(SOTRA) qui voulait éviter un véhicule de marque Toyota immatriculé 7004FG01 tombé en panne sur le pont Houphouët-Boigny, a plongé dans la lagune. Les causes de la chute n'ont pas été élucidées par la police, mais une voiture broyée côté chauffeur laisse à penser qu'il s'agissait sûrement d'une collision. Si dame Sako, la conductrice de la Toyota s'en est sortie avec de graves blessures, Kouakou Assénian qui était au volant du bus n'aura pas cette chance. Et avec lui, près de 50 personnes sont mortes noyées. Parmi les victimes, des enfants et des femmes.
Selon diverses sources, entre 6 et 9 personnes ont survécu à cet accident. Celui-ci se serait déroulé peu après 6 heures. Mais les premiers secours sont intervenus à partir de 6H30. La délicatesse de l'opération a nécessité l'emploi de grands moyens. Les sapeurs-pompiers ont dû solliciter l'appui technique de la capitainerie du port qui a prêté un bateau-pilote, le groupe Bolloré qui a fait venir une énorme grue à l'effet de faire remonter le bus accidenté. Les militaires français de la Force Licorne et ceux de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI) étaient également très actifs sur les lieux de l'accident. À 8h30, le président Alassane Ouattara s'est lui-même rendu sur les lieux du drame. Il avait à ses côtés, les ministres des Transports Gaoussou Touré et de l'Intérieur Ahmed Bakayoko.
A 8h45, c'était au tour du Premier ministre Guillaume Soro d' arriver au bord de la lagune où a eu lieu le drame. Selon le point fait au chef de l'Etat par le colonel Adama Coulibaly, commandant des Sapeurs-pompiers militaires, il était impossible de connaître le nombre de passagers que transportait le bus. Mais le véhicule desservant la ligne 19 provenait de Vridi pour Adjamé. Le pont FHB était donc un passage obligé. Ce pont a été interdit à la circulation dans les deux sens toute la journée, provoquant des embouteillages conséquents dans la ville.
Bertrand GUEU
• Ado sur les lieux du drame
Les images étaient insoutenables. Cet écolier sans vie qu'on retire de l'eau avec son sac au dos; ce soldat des Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) qui éclate en sanglot à la vue du corps de sa femme; ce bus qu'on remonte à la surface par une énorme grue et qui n'avait plus ses occupants...Il faut être fort pour supporter cette scène, unique dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. Au moment où les Ivoiriens s'apprêtent à célébrer le 51ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, l'un des accidents les plus dramatiques vient endeuiller tout le pays. Hier, un bus de la Société des Transports abidjanais(SOTRA) qui voulait éviter un véhicule de marque Toyota immatriculé 7004FG01 tombé en panne sur le pont Houphouët-Boigny, a plongé dans la lagune. Les causes de la chute n'ont pas été élucidées par la police, mais une voiture broyée côté chauffeur laisse à penser qu'il s'agissait sûrement d'une collision. Si dame Sako, la conductrice de la Toyota s'en est sortie avec de graves blessures, Kouakou Assénian qui était au volant du bus n'aura pas cette chance. Et avec lui, près de 50 personnes sont mortes noyées. Parmi les victimes, des enfants et des femmes.
Selon diverses sources, entre 6 et 9 personnes ont survécu à cet accident. Celui-ci se serait déroulé peu après 6 heures. Mais les premiers secours sont intervenus à partir de 6H30. La délicatesse de l'opération a nécessité l'emploi de grands moyens. Les sapeurs-pompiers ont dû solliciter l'appui technique de la capitainerie du port qui a prêté un bateau-pilote, le groupe Bolloré qui a fait venir une énorme grue à l'effet de faire remonter le bus accidenté. Les militaires français de la Force Licorne et ceux de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire(ONUCI) étaient également très actifs sur les lieux de l'accident. À 8h30, le président Alassane Ouattara s'est lui-même rendu sur les lieux du drame. Il avait à ses côtés, les ministres des Transports Gaoussou Touré et de l'Intérieur Ahmed Bakayoko.
A 8h45, c'était au tour du Premier ministre Guillaume Soro d' arriver au bord de la lagune où a eu lieu le drame. Selon le point fait au chef de l'Etat par le colonel Adama Coulibaly, commandant des Sapeurs-pompiers militaires, il était impossible de connaître le nombre de passagers que transportait le bus. Mais le véhicule desservant la ligne 19 provenait de Vridi pour Adjamé. Le pont FHB était donc un passage obligé. Ce pont a été interdit à la circulation dans les deux sens toute la journée, provoquant des embouteillages conséquents dans la ville.
Bertrand GUEU