La Côte d’Ivoire est endeuillée. Le bilan est lourd. 37 morts et plus de 150 blessés en moins de 4 heures de temps en la seule journée du vendredi 5 août 2011. De mémoire de journaliste, jamais pareille série d’accidents aussi mortels n’a été enregistrés par la Société de Transport Abidjanais (SOTRA). Déjà, dans la semaine du jeudi 28 juillet 2011, un autre bus de la Sotra, dans une course folle avait percuté une Peugeot 504 en plein cœur du plateau à Abidjan. Le bilan, lui aussi était lourd. Une dame est décédée sur-le-champ et 4 autres personnes dans le coma dont le conducteur du bus, avec plus d’une centaine de blessés. Que se passe-t-il réellement à la SOTRA, pour qu’en l’espace d’une semaine, plus d’une quarantaine de personnes soit tuée dans des accidents mortels ? D’où peuvent provenir les raisons véritables de ces accidents répétées, étant donné que dans le secteur
des transports urbain en Côte d’Ivoire, la Sotra est l’entreprise dotée de tous les instruments pour la professionnalisation et la formation de ses agents ? L’état des bus Tata et la formation des machinistes de la Sotra sont-elles les seules raisons de ces accidents à répétitions ? Une crise managériale ne serait-elle pas aussi à la base d’un malaise au sein de l’entreprise ? Autant d’interrogations que nous nous ferons fort d’analyser pour comprendre les difficultés de cette entreprise.
Le prix de l’inconséquence Les commentaires vont bon train, et la Sotra va continuer d’être sous les projecteurs encore pendants plusieurs mois vu l’ampleur de ce drame, à seulement 24 heures de la célébration des 51 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, la gravité du drame n’a pas empêché le nouveau directeur général de la SOTRA, M. Meité Bouaké, de faire une sortie qui vient encore en rajouter à la douleur des familles éplorées. En effet, le premier responsable de cette entreprise d’Etat, dans une volonté manifeste de désengager son équipe dirigeante de toute responsabilité dans cette catastrophe, s’est efforcé de rendre comptable l’ancienne équipe dirigeante de la Sotra, sous la direction de Attey Philipe. L’administration étant une continuité, Meïté Bouaké hérite non seulement d’un poste prestigieux et de ses avantages, mais aussi des difficultés qui existaient avant qu’il n’en prenne les rennes. Un manque de formation des agents ne saurait donc être brandi, plus de 100 jours après sa prise de fonction.
En réalité, le problème aujourd’hui à la Sotra est plus qu’un problème de formation, de vétusté du parc auto et de l’inadaptation des bus TATA en Côte d’Ivoire, même s’il est vrai que ces facteurs ne sont pas négligeables dans le drame qui est survenu. Le problème des
agents de cette entreprise d’Etat, selon plusieurs sources internes, tirerait sa source d’une crise managériale alimentée par la nouvelle direction qui maintiendrait les agents dans un stress quotidien et des conditions de vie exécrables.
Crise managériale : Les méthodes "Meité Bouaké" montrent-elles leurs limites ? Depuis sa nomination au poste de directeur générale de la Sotra, c’est un Meïté Bouaké resté silencieux jusqu’à ce jour. Aucune communication pour dégager les grands axes de sa stratégie pour développer la Sotra, dont sa politique managériale externe et interne. Mais à ce jour, avec le drame du pont Félix Houphouët Boigny, les langues se délient sur la gestion du nouveau directeur de la Sotra. L’une des pratiques les plus décriées seraient les énormes
des transports urbain en Côte d’Ivoire, la Sotra est l’entreprise dotée de tous les instruments pour la professionnalisation et la formation de ses agents ? L’état des bus Tata et la formation des machinistes de la Sotra sont-elles les seules raisons de ces accidents à répétitions ? Une crise managériale ne serait-elle pas aussi à la base d’un malaise au sein de l’entreprise ? Autant d’interrogations que nous nous ferons fort d’analyser pour comprendre les difficultés de cette entreprise.
Le prix de l’inconséquence Les commentaires vont bon train, et la Sotra va continuer d’être sous les projecteurs encore pendants plusieurs mois vu l’ampleur de ce drame, à seulement 24 heures de la célébration des 51 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, la gravité du drame n’a pas empêché le nouveau directeur général de la SOTRA, M. Meité Bouaké, de faire une sortie qui vient encore en rajouter à la douleur des familles éplorées. En effet, le premier responsable de cette entreprise d’Etat, dans une volonté manifeste de désengager son équipe dirigeante de toute responsabilité dans cette catastrophe, s’est efforcé de rendre comptable l’ancienne équipe dirigeante de la Sotra, sous la direction de Attey Philipe. L’administration étant une continuité, Meïté Bouaké hérite non seulement d’un poste prestigieux et de ses avantages, mais aussi des difficultés qui existaient avant qu’il n’en prenne les rennes. Un manque de formation des agents ne saurait donc être brandi, plus de 100 jours après sa prise de fonction.
En réalité, le problème aujourd’hui à la Sotra est plus qu’un problème de formation, de vétusté du parc auto et de l’inadaptation des bus TATA en Côte d’Ivoire, même s’il est vrai que ces facteurs ne sont pas négligeables dans le drame qui est survenu. Le problème des
agents de cette entreprise d’Etat, selon plusieurs sources internes, tirerait sa source d’une crise managériale alimentée par la nouvelle direction qui maintiendrait les agents dans un stress quotidien et des conditions de vie exécrables.
Crise managériale : Les méthodes "Meité Bouaké" montrent-elles leurs limites ? Depuis sa nomination au poste de directeur générale de la Sotra, c’est un Meïté Bouaké resté silencieux jusqu’à ce jour. Aucune communication pour dégager les grands axes de sa stratégie pour développer la Sotra, dont sa politique managériale externe et interne. Mais à ce jour, avec le drame du pont Félix Houphouët Boigny, les langues se délient sur la gestion du nouveau directeur de la Sotra. L’une des pratiques les plus décriées seraient les énormes