Un bus de la Sotra de la ligne Adjamé-Vridi a plongé du pont Houphouët-Boigny dans la Lagune y déversant tout son contenu. On dénombre peu de survivants et de nombreux morts. Du côté de l’Indénié, des bus sont entrés en collision. Ces graves accidents qui ont inauguré la fête de l’indépendance sous Alassane Ouattara, ont été abondamment commentés. Du côté du pouvoir, certains voient toujours l’éternel fautif Laurent Gbagbo par lequel le malheur serait venu pour, dit-on, avoir payé des bus de qualité douteuse. On ne peut pas empêcher certains Ivoiriens de ne pas comprendre ce qui est pourtant facile à comprendre et de voir partout le président qu’ils ont renversé. Sinon que vient encore chercher le nom de Gbagbo dans ces accidents, surtout que Ouattara n’était pas obligé de laisser circuler les bus acquis sous Gbagbo? Si Alassane Ouattara a annulé les concours et examens passés sous Gbagbo, si tous les monuments construits à Abidjan sous son mandat ont été détruits, pourquoi le nouveau pouvoir n’a pas fait garer les autobus acquis sous Gbagbo?
Une autre version des causes de ces accidents explique que le flot de sang des Ivoiriens versé à la veille de la première fête de l’indépendance de Ouattara est le résultat des nombreux sacrifices faits par une secte bien connue des Ivoiriens. Très souvent, quand cette secte fait ces sacrifices, c’est pour consolider un pouvoir. Ces Ivoiriens qui disent avoir peur pour leur avenir estiment que ce genre d’accidents arrivent dans la vie des humains lorsqu’on est trop porté sur les fétiches et qu’on en devient des otages. Or, précisent-ils, nombre de nos concitoyens qui tournent autour du pouvoir sont abonnés aux fétiches. Prions donc pour éloigner les mauvais sorts.
Benjamin Koré
Une autre version des causes de ces accidents explique que le flot de sang des Ivoiriens versé à la veille de la première fête de l’indépendance de Ouattara est le résultat des nombreux sacrifices faits par une secte bien connue des Ivoiriens. Très souvent, quand cette secte fait ces sacrifices, c’est pour consolider un pouvoir. Ces Ivoiriens qui disent avoir peur pour leur avenir estiment que ce genre d’accidents arrivent dans la vie des humains lorsqu’on est trop porté sur les fétiches et qu’on en devient des otages. Or, précisent-ils, nombre de nos concitoyens qui tournent autour du pouvoir sont abonnés aux fétiches. Prions donc pour éloigner les mauvais sorts.
Benjamin Koré