Bamba Issiaka : « Je rends grâce au Seigneur »
« Je remercie le Seigneur qui m’a permis d’être vivant. Je remercie le gouvernement pour son soutien. Je remercie la direction de la Sotra. Je ne sais même pas comment je me suis retrouvé hors du bus. Je me suis retrouvé soudainement au fond de l’eau avec le bus. Je me débattais pour remonter à la surface lorsque j’ai vu un bus de couleur verte. J’ai soulevé la main une fois et il y a un monsieur qui m’a tiré pour redescendre. J’ai mis ma main une seconde fois. Et je ne sais plus ce qui s’est passé.
Mme Yé Assétou : « Il n’y avait plus de place assise »
Ce matin (ndlr) je suis sortie pour me rendre à Adjamé. Je partais acheter mes marchandises. Le bus était bourré. Il n’y avait plus de place. J’étais assise juste derrière à l’entrée de la portière arrière. Soudain l’autobus a basculé. Et nous sommes tombés à l’eau. Quand nous étions sous l’eau je ne sais pas nager. Mais je ne sais comment je me suis retrouvée hors de l’eau. C’est Dieu qui m’a sauvée. J’ai mis ma main sur le ballon de sauvetage. Et puis les gens (pompiers, ndlr) me disent qu’il faut bien attraper. C’est tout ce que j’entendais.
Mlle Doffoué Urbaine :« J’ai avalé beaucoup d’eau »
« Je n’ai rien suivi. Mais je me suis rendue compte que j’étais en train de boire beaucoup d’eau. J’étais étouffée et j’ai perdu connaissance. C’est à mon réveil que je me retrouve sur un lit d’hôpital à la Pisam (Polyclinique internationale Anne-Marie) ».
Koné Lamine de la 2e compagnie du groupement des sapeurs pompiers :« C’est le pneu gauche du bus qui est cassé »
« J’étais dans les bacs et les bateaux bus de la Sotra. Ce sont les riverains qui nous ont aidés à secourir les blessés. Le bus est arrivé au milieu du pont Houphouet-Boigny, quand un de ses pneus gauches a explosé. Le chauffeur ne pouvait plus maîtriser la direction. Il a heurté les barres de sécurité. Et nous nous sommes retrouvés dans la lagune. Je suis descendu du service à 6h. Et je rentrais à la maison. Donc l’accident s’est produit vers 7h.
Mlle Fatou Nabintou :« Nous avons été secourues par les Frci »
« Franchement. J’étais avec une sœur. Nous étions en train de partir dans le sens Plateau-Treichville. Je n’ai rien vu venir. On a été prises de court. On a tout simplement vu le bus foncer sur nous. Un pneu avait éclaté. Le bus nous a frôlées et nous sommes tombées à l’eau. Nous avons été secourues par des éléments des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire). Nous étions sur le sol et non dans l’eau. J’ai été évacuée à la clinique Nanan Yamousso, à Treichville. Et c’est de là-bas que nous avons été transférées à la Pisam. Ils ont déjà fait la radiologie et le scanner ».
Propos recueillis par N.B
« Je remercie le Seigneur qui m’a permis d’être vivant. Je remercie le gouvernement pour son soutien. Je remercie la direction de la Sotra. Je ne sais même pas comment je me suis retrouvé hors du bus. Je me suis retrouvé soudainement au fond de l’eau avec le bus. Je me débattais pour remonter à la surface lorsque j’ai vu un bus de couleur verte. J’ai soulevé la main une fois et il y a un monsieur qui m’a tiré pour redescendre. J’ai mis ma main une seconde fois. Et je ne sais plus ce qui s’est passé.
Mme Yé Assétou : « Il n’y avait plus de place assise »
Ce matin (ndlr) je suis sortie pour me rendre à Adjamé. Je partais acheter mes marchandises. Le bus était bourré. Il n’y avait plus de place. J’étais assise juste derrière à l’entrée de la portière arrière. Soudain l’autobus a basculé. Et nous sommes tombés à l’eau. Quand nous étions sous l’eau je ne sais pas nager. Mais je ne sais comment je me suis retrouvée hors de l’eau. C’est Dieu qui m’a sauvée. J’ai mis ma main sur le ballon de sauvetage. Et puis les gens (pompiers, ndlr) me disent qu’il faut bien attraper. C’est tout ce que j’entendais.
Mlle Doffoué Urbaine :« J’ai avalé beaucoup d’eau »
« Je n’ai rien suivi. Mais je me suis rendue compte que j’étais en train de boire beaucoup d’eau. J’étais étouffée et j’ai perdu connaissance. C’est à mon réveil que je me retrouve sur un lit d’hôpital à la Pisam (Polyclinique internationale Anne-Marie) ».
Koné Lamine de la 2e compagnie du groupement des sapeurs pompiers :« C’est le pneu gauche du bus qui est cassé »
« J’étais dans les bacs et les bateaux bus de la Sotra. Ce sont les riverains qui nous ont aidés à secourir les blessés. Le bus est arrivé au milieu du pont Houphouet-Boigny, quand un de ses pneus gauches a explosé. Le chauffeur ne pouvait plus maîtriser la direction. Il a heurté les barres de sécurité. Et nous nous sommes retrouvés dans la lagune. Je suis descendu du service à 6h. Et je rentrais à la maison. Donc l’accident s’est produit vers 7h.
Mlle Fatou Nabintou :« Nous avons été secourues par les Frci »
« Franchement. J’étais avec une sœur. Nous étions en train de partir dans le sens Plateau-Treichville. Je n’ai rien vu venir. On a été prises de court. On a tout simplement vu le bus foncer sur nous. Un pneu avait éclaté. Le bus nous a frôlées et nous sommes tombées à l’eau. Nous avons été secourues par des éléments des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire). Nous étions sur le sol et non dans l’eau. J’ai été évacuée à la clinique Nanan Yamousso, à Treichville. Et c’est de là-bas que nous avons été transférées à la Pisam. Ils ont déjà fait la radiologie et le scanner ».
Propos recueillis par N.B
