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Politique Publié le mardi 9 août 2011 | Nord-Sud

L’état des blessés s’améliore

Chambre 344, du 3ème étage de la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie (Pisam). C’est là qu’est interné Hié Assétou, une rescapée du bus 19. Ce matin du 8 août, elle a reçu la visite de Gilbert Koné Kafana, ministre d’état, ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la solidarité. Le ministre est présent en ces lieux pour apporter sa compassion et son soutien aux 10 accidentés hospitalisés dans cette polyclinique. Après donc, la chambre 344, c’est la 345 occupée par Baroam Elisabeth, qui nous accueille. Le choc de ce vendredi noir est passé. Elle semble s’être remise. Koné Lamine occupe la chambre 357A et Djédjé Fabrice est dans la 357 B, ces miraculés sont satisfaits des traitements dont ils sont l’objet. Même s’ils ne sont pas encore guéris, il y a une nette amélioration de leur état de santé. La visite s’est poursuivie dans la chambre de Doffou Germain dans la 358A, ce patient couché sur son lit a le sourire, signe qu’il va mieux. Quant à Zéba Brahima chambre 360 A et Bamba Issiaka 370 B, l’amélioration de leur état est perceptible. Ils sont là, remerciant encore Dieu de les avoir sauvés. Ils espèrent rejoindre leurs familles dans les brefs délais. C’est au total 7 personnes sur les dix internés que le ministre a visité. « Les autres accidentés sont rentrés chez eux. Nous en avons libéré un le vendredi et les deux autres sont sortis hier (le dimanche7 août.) », a-indiqué Niango Simon, responsable des soins infirmiers à la Pisam. Selon lui, il y a une meilleure amélioration en attendant la sortie progressive des autres. « Il faut noter aussi que trois personnes ont été opérées, donc leur séjour sera un peu plus prolongé ». Le ministre Kafana Koné s’est dit satisfait. «Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures. Mais, notre département a voulu apporter son réconfort comme cela se fait chez nous », a-t-il souligné. Rappelons qu’un accident de la circulation survenu sur le pont Houphouet-Boigny le 5 août a causé la mort d’une cinquantaine de personnes.
S.S
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