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Politique Publié le mercredi 10 août 2011 | AIP

Crise postélectorale: le porte-parole du gouvernement ivoirien assure que "les crimes de sang seront traités par le TPI"

© AIP Par DR
Visite de travail : Le Groupement des Opérateurs du secteur des T.I.C chez le Ministre de la poste et des Tic.
Le Groupement des Opérateurs du secteur des T.I.C a effectué une visite au ministre de la poste et des tics, M. Bruno N. KONE , le jeudi 21 juillet 2011.
Abidjan - Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Koné Nabagné Bruno a affirmé mercredi que les crimes de sang perpétrés lors de la crise postélectorale "seront traités par le TPI (Tribunal pénal international)", expliquant que la Côte d’Ivoire "n’est pas encore outillée pour juger ce genre de crime".

Concernant les poursuites judiciaires consécutives à la crise postélectorale, Koné Bruno a noté qu’elles ont été rangées en trois catégories, à savoir "les crimes de sang, les crimes économiques et l’atteinte à la sûreté de l’Etat".

"Les crimes de sang seront traités par le TPI. C’est ce qui a été décidé. Notre pays n’est pas encore outillé pour juger ce genre de crime", a affirmé le porte-parole du gouvernement, lors d’un point presse après la tenue d’un conseil des ministres, au palais présidentiel.

Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) conduite par son procureur adjoint, Fatou Bensouda, a séjourné fin juin en Côte d’Ivoire, "pour évaluer la situation du terrain", en prélude à l’ouverture, par cette juridiction, d’une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Côte d'Ivoire depuis le 28 novembre 2010, rappelle-t-on.

Koné Bruno a par ailleurs annoncé que les membres de la commission d’enquête nationale sur la période postélectorale ont été désignés par décret au cours de ce conseil des ministres, sans toutefois révéler leur identité.

Plusieurs proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, en détention ou en résidence surveillée, ont été déjà inculpés pour divers délits par le procureur de la République près le tribunal d’Abidjan.
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