Vingt-six exécutions sommaires ont eu lieu en un mois en Côte d`Ivoire, a affirmé jeudi l`ONU, soulignant que les nombreuses exactions commises ont impliqué "principalement" des éléments identifiés comme membres de la nouvelle armée créée par le président Alassane Ouattara.
Du 11 juillet au 10 août, "26 cas d`exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires" et "85 cas d`arrestations arbitraires et de détentions illégales" ont été relevés, a annoncé lors d`un point presse Guillaume Ngefa, en charge des droits de l`Homme au sein de la mission de l`ONU (Onuci).
Les "nombreuses violations des droits de l`Homme" ont impliqué "principalement" des éléments identifiés par des habitants et victimes comme appartenant aux Forces républicaines (FRCI), a-t-il poursuivi.
Les 26 personnes exécutées, parmi lesquelles un enfant de 17 mois, ont été tuées notamment dans des villages proches d`Abidjan, de Duékoué (ouest, théâtre de tueries en mars) et de Daloa (centre-ouest), des régions peuplées de nombreux partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo.
Ces exécutions ont été attribuées "aux éléments des FRCI, aux membres de la confrérie des Dozos (chasseurs traditionnels)" qui les appuient et "aux miliciens gueré" pro-Gbagbo, a précisé M. Ngefa.
"Huit fosses communes ont été découvertes aux alentours de trois établissements scolaires" à Abidjan dans le quartier de Yopougon (ouest, fief de M. Gbagbo), a-t-il encore déclaré, sans pouvoir préciser le nombre de corps enterrés.
Composées alors essentiellement d`ex-rebelles nordistes, les FRCI ont, avec l`aide de la France, arrêté Laurent Gbagbo le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et deux semaines de guerre. Les Forces républicaines sont désormais le nom de la nouvelle armée où les ex-belligérants sont en cours d`unification.
La situation sécuritaire s`est nettement améliorée ces derniers mois, en particulier dans la capitale économique Abidjan, mais les FRCI sont régulièrement accusées d`exactions, exécutions, violences ou pillages.
La crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts.
Du 11 juillet au 10 août, "26 cas d`exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires" et "85 cas d`arrestations arbitraires et de détentions illégales" ont été relevés, a annoncé lors d`un point presse Guillaume Ngefa, en charge des droits de l`Homme au sein de la mission de l`ONU (Onuci).
Les "nombreuses violations des droits de l`Homme" ont impliqué "principalement" des éléments identifiés par des habitants et victimes comme appartenant aux Forces républicaines (FRCI), a-t-il poursuivi.
Les 26 personnes exécutées, parmi lesquelles un enfant de 17 mois, ont été tuées notamment dans des villages proches d`Abidjan, de Duékoué (ouest, théâtre de tueries en mars) et de Daloa (centre-ouest), des régions peuplées de nombreux partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo.
Ces exécutions ont été attribuées "aux éléments des FRCI, aux membres de la confrérie des Dozos (chasseurs traditionnels)" qui les appuient et "aux miliciens gueré" pro-Gbagbo, a précisé M. Ngefa.
"Huit fosses communes ont été découvertes aux alentours de trois établissements scolaires" à Abidjan dans le quartier de Yopougon (ouest, fief de M. Gbagbo), a-t-il encore déclaré, sans pouvoir préciser le nombre de corps enterrés.
Composées alors essentiellement d`ex-rebelles nordistes, les FRCI ont, avec l`aide de la France, arrêté Laurent Gbagbo le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et deux semaines de guerre. Les Forces républicaines sont désormais le nom de la nouvelle armée où les ex-belligérants sont en cours d`unification.
La situation sécuritaire s`est nettement améliorée ces derniers mois, en particulier dans la capitale économique Abidjan, mais les FRCI sont régulièrement accusées d`exactions, exécutions, violences ou pillages.
La crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts.