La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) s`est dite préoccupée jeudi sur les conditions de détention de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son épouse Simone Gbagbo, en résidence surveillée dans le nord du pays depuis avril.
Chef par intérim de la Division des droits de l`homme de l`Onuci, Guillaume Ngefa a rendu visite récemment aux personnalités du camp Gbagbo détenues, dont Laurent et Simone Gbagbo, respectivement en résidence surveillée à Korhogo (nord) et Odienné (nord-ouest).
Lors d`un point presse, M. Ngefa a indiqué avoir eu des échanges avec Mme et M. Gbagbo sur leurs conditions de détention, y compris l`accès à l`information et à leurs avocats.
"Quelques préoccupations ont été observées concernant les conditions de détention", a-t-il dit sans plus de précision, ajoutant que l`Onuci allait faire des "recommandations" au gouvernement du président Alassane Ouattara.
Les conditions de détention de Mme Gbagbo "sont bonnes", a-t-il toutefois assuré, sans vouloir préciser celles de M. Gbagbo.
Après son arrestation le 11 avril par les forces pro-Ouattara à l`issue de quatre mois de crise post-électorale et de deux semaines de guerre, l`ex-couple présidentiel a été placé en résidence surveillée sous la garde de militaires ivoiriens et de Casques bleus.
Trente-sept autres personnalités du régime déchu sont inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat ou d`infractions économiques et en détention préventive dans plusieurs villes du nord.
Pour les sept détenus de Bouna (nord-est), les conditions de détention "ne sont pas vraiment conformes", a déclaré M. Ngefa en évoquant des problèmes d`hygiène. "Mais aucune de ces personnes n`a mentionné avoir été torturée physiquement, c`est ce qui est le plus important".
Les conditions sont "bonnes et acceptables" en revanche pour les 25 détenus de Boundiali (nord), dont une bonne partie de l`ex-gouvernement, "en dehors de l`isolement dont ils se plaignent", a-t-il souligné.
Cinq personnes sont aussi en détention à Katiola (centre), et un journaliste pro-Gbagbo à Abidjan.
Les avocats et partisans des détenus ont régulièrement dénoncé des incarcérations jugées "arbitraires", soulignant notamment que l`ex-président était retenu sans charge depuis quatre mois.
Chef par intérim de la Division des droits de l`homme de l`Onuci, Guillaume Ngefa a rendu visite récemment aux personnalités du camp Gbagbo détenues, dont Laurent et Simone Gbagbo, respectivement en résidence surveillée à Korhogo (nord) et Odienné (nord-ouest).
Lors d`un point presse, M. Ngefa a indiqué avoir eu des échanges avec Mme et M. Gbagbo sur leurs conditions de détention, y compris l`accès à l`information et à leurs avocats.
"Quelques préoccupations ont été observées concernant les conditions de détention", a-t-il dit sans plus de précision, ajoutant que l`Onuci allait faire des "recommandations" au gouvernement du président Alassane Ouattara.
Les conditions de détention de Mme Gbagbo "sont bonnes", a-t-il toutefois assuré, sans vouloir préciser celles de M. Gbagbo.
Après son arrestation le 11 avril par les forces pro-Ouattara à l`issue de quatre mois de crise post-électorale et de deux semaines de guerre, l`ex-couple présidentiel a été placé en résidence surveillée sous la garde de militaires ivoiriens et de Casques bleus.
Trente-sept autres personnalités du régime déchu sont inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat ou d`infractions économiques et en détention préventive dans plusieurs villes du nord.
Pour les sept détenus de Bouna (nord-est), les conditions de détention "ne sont pas vraiment conformes", a déclaré M. Ngefa en évoquant des problèmes d`hygiène. "Mais aucune de ces personnes n`a mentionné avoir été torturée physiquement, c`est ce qui est le plus important".
Les conditions sont "bonnes et acceptables" en revanche pour les 25 détenus de Boundiali (nord), dont une bonne partie de l`ex-gouvernement, "en dehors de l`isolement dont ils se plaignent", a-t-il souligné.
Cinq personnes sont aussi en détention à Katiola (centre), et un journaliste pro-Gbagbo à Abidjan.
Les avocats et partisans des détenus ont régulièrement dénoncé des incarcérations jugées "arbitraires", soulignant notamment que l`ex-président était retenu sans charge depuis quatre mois.