Après l'élection présidentielle qui a fait connaitre à la Côte d'Ivoire la plus grave crise qu'elle n’a jamais vécue, les élections législatives, municipales et départementales sont des plus attendues. Mais du fait de la crise que le pays a traversée, l'échéance des législatives n'a pas immédiatement suivi la présidentielle. Maintenant, on peut avoir une idée de la date de leur tenue.
Selon des indiscrétions venues du cœur du pouvoir, il est fort probable que les élections législatives, en vue du renouvellement du parlement, aient lieu le 15 décembre 2011. Cette date reste à confirmer par les autorités compétentes en matière électorale, mais nos sources indiquent clairement que cette date est celle qui est très proche de la vérité. Pour ce qui est du nombre des députés qui doivent sortir de cette importante échéance, nos sources précisent que contrairement à ce qui avait été dit et repris par la presse, il ne devrait pas excéder 225. Soit exactement le même nombre que pour l'ancienne législature. Ce qui suppose que le même découpage sera maintenu. Toute chose qui éviterait des gymnastiques au pouvoir dont l'objectif reste la reconstruction du pays, et dont le leitmotiv est de redonner aux Ivoiriens la joie de vivre. Pourquoi ces décisions ? Nos sources soutiennent que plusieurs raisons militent en faveur de la date du 15 décembre, mais aussi et surtout en faveur du maintien du découpage électoral et de l'effectif de l'Assemblée nationale hérités de 2000. Ces raisons sont, entre autres, d'ordre budgétaire et politique. Par ailleurs, dans le même ordre d'idée, le nouvel enrôlement pour insérer les nouveaux majeurs, comme annoncé en son temps, n'auraient plus lieu. Il n'y a pas de nouvel enrôlement. Mais juste la prise en compte des quelque 400 à 500 mille électeurs que Gbagbo avait fait bloquer en janvier 2010, créant ainsi l'inutile crise de la Cei ; puis les rectificatifs à apporter aux fichiers d'électeurs déjà inscrits et rejetés pour des fautes de frappe sur les noms et autres.
Nos sources soutiennent aussi que le Conseil économique et social ne devrait pas avoir un fort effectif comme par le passé. L'on dit que cette institution pourrait ne compter que 90 membres, y compris le président. Les mêmes raisons budgétaires qui sous-tendent les décisions au niveau de l'Assemblée nationale, pourraient aussi expliquer la réduction du nombre des Conseillers économiques et sociaux. Cette institution fera donc peau neuve et devra servir de véritable laboratoire d'idées et de suggestions à l'endroit du pouvoir.
Eddy PEHE
Selon des indiscrétions venues du cœur du pouvoir, il est fort probable que les élections législatives, en vue du renouvellement du parlement, aient lieu le 15 décembre 2011. Cette date reste à confirmer par les autorités compétentes en matière électorale, mais nos sources indiquent clairement que cette date est celle qui est très proche de la vérité. Pour ce qui est du nombre des députés qui doivent sortir de cette importante échéance, nos sources précisent que contrairement à ce qui avait été dit et repris par la presse, il ne devrait pas excéder 225. Soit exactement le même nombre que pour l'ancienne législature. Ce qui suppose que le même découpage sera maintenu. Toute chose qui éviterait des gymnastiques au pouvoir dont l'objectif reste la reconstruction du pays, et dont le leitmotiv est de redonner aux Ivoiriens la joie de vivre. Pourquoi ces décisions ? Nos sources soutiennent que plusieurs raisons militent en faveur de la date du 15 décembre, mais aussi et surtout en faveur du maintien du découpage électoral et de l'effectif de l'Assemblée nationale hérités de 2000. Ces raisons sont, entre autres, d'ordre budgétaire et politique. Par ailleurs, dans le même ordre d'idée, le nouvel enrôlement pour insérer les nouveaux majeurs, comme annoncé en son temps, n'auraient plus lieu. Il n'y a pas de nouvel enrôlement. Mais juste la prise en compte des quelque 400 à 500 mille électeurs que Gbagbo avait fait bloquer en janvier 2010, créant ainsi l'inutile crise de la Cei ; puis les rectificatifs à apporter aux fichiers d'électeurs déjà inscrits et rejetés pour des fautes de frappe sur les noms et autres.
Nos sources soutiennent aussi que le Conseil économique et social ne devrait pas avoir un fort effectif comme par le passé. L'on dit que cette institution pourrait ne compter que 90 membres, y compris le président. Les mêmes raisons budgétaires qui sous-tendent les décisions au niveau de l'Assemblée nationale, pourraient aussi expliquer la réduction du nombre des Conseillers économiques et sociaux. Cette institution fera donc peau neuve et devra servir de véritable laboratoire d'idées et de suggestions à l'endroit du pouvoir.
Eddy PEHE