S’il n’a pas voulu commenter, dans le fond, le rapport communiqué, avant-hier, par l’Opération des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le ministre des droits de l’Homme Coulibaly Gnénéma s’est toutefois interrogé sur le but recherché par l’organisation internationale.
Pourquoi maintenant ? Que recherche l’Onuci ? Ce sont les questions que se pose le ministre des droits de l’Homme relativement au rapport rendu public, avant-hier, par l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sur la situation des droits de l’Homme dans le pays. Coulibaly Gnénéma a confié à la presse, hier, que dans le fond, le gouvernement n’a pas de commentaire à faire sur le rapport dans la mesure où une enquête a été ouverte. Mais dans la forme… « nous avons quelques interrogations. Nous marquons notre étonnement face à la célérité avec laquelle ces déclarations ont pu être faites quand on constate qu’elle couvre la période du 11 juillet au 10 août, veille de la déclaration », a fait remarquer le ministre des droits de l’Homme. Qui s’interroge « sur les arrière pensées de telles publications justement chaque fois que la Côte d’Ivoire a l’occasion de rencontrer la communauté internationale pour mettre ensemble les efforts en vue du développement de notre pays ». Pour preuve, il a rappelé le rapport de Human right watch publié la veille du départ d’Alassane Ouattara au sommet du G8 à Deauville. Et, celui d’Amnesty international paru le 28 juillet (encore) la veille du voyage du président de la République aux Etats-Unis. Celui de la division des droits de l’Homme de l’Onuci, a relevé l’intervenant, intervient la veille du départ d’Alassane Ouattara en France pour ses vacances. Coulibaly Gnénéma a précisé que le gouvernement de remet pas en cause ce rapport. Mais déplore que l’Onuci n’ait pas observé la même courtoisie qui anime les relations des deux parties chaque fois qu’une telle publication devait être faite. Selon lui, le gouvernement n’a même pas reçu officiellement de copie du rapport. Il n’en a pas trouvé non plus sur le site de l’organisation. Il a fait remarquer que Guillaume N’Guéfa s’est déjà illustré par la publication de rapports qui se sont avérés faux. Il a notamment cité l’allégation de tueries massives à l’ouest qui auraient fait mille morts. Chose qui, a rappelé l’intervenant, ne s’est pas avérée après vérification. A en croire le conférencier, le gouvernement encourage les organisations internationales à produire des rapports sur la situation des droits de l’Homme afin de lui permettre de corriger qui doit l’être. Coulibvaly Gnénéma a insisté sur la détermination d’Alassane Ouattara et du gouvernement de punir tout individu, de quelque bord que ce soit, qui se rendrait coupable de violations des droits de l’Homme. Il a soutenu qu’il attend de rentrer en contact avec une copie du rapport pour savoir où, quand et qui a commis ces actes.
Bamba K. Inza
Pourquoi maintenant ? Que recherche l’Onuci ? Ce sont les questions que se pose le ministre des droits de l’Homme relativement au rapport rendu public, avant-hier, par l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sur la situation des droits de l’Homme dans le pays. Coulibaly Gnénéma a confié à la presse, hier, que dans le fond, le gouvernement n’a pas de commentaire à faire sur le rapport dans la mesure où une enquête a été ouverte. Mais dans la forme… « nous avons quelques interrogations. Nous marquons notre étonnement face à la célérité avec laquelle ces déclarations ont pu être faites quand on constate qu’elle couvre la période du 11 juillet au 10 août, veille de la déclaration », a fait remarquer le ministre des droits de l’Homme. Qui s’interroge « sur les arrière pensées de telles publications justement chaque fois que la Côte d’Ivoire a l’occasion de rencontrer la communauté internationale pour mettre ensemble les efforts en vue du développement de notre pays ». Pour preuve, il a rappelé le rapport de Human right watch publié la veille du départ d’Alassane Ouattara au sommet du G8 à Deauville. Et, celui d’Amnesty international paru le 28 juillet (encore) la veille du voyage du président de la République aux Etats-Unis. Celui de la division des droits de l’Homme de l’Onuci, a relevé l’intervenant, intervient la veille du départ d’Alassane Ouattara en France pour ses vacances. Coulibaly Gnénéma a précisé que le gouvernement de remet pas en cause ce rapport. Mais déplore que l’Onuci n’ait pas observé la même courtoisie qui anime les relations des deux parties chaque fois qu’une telle publication devait être faite. Selon lui, le gouvernement n’a même pas reçu officiellement de copie du rapport. Il n’en a pas trouvé non plus sur le site de l’organisation. Il a fait remarquer que Guillaume N’Guéfa s’est déjà illustré par la publication de rapports qui se sont avérés faux. Il a notamment cité l’allégation de tueries massives à l’ouest qui auraient fait mille morts. Chose qui, a rappelé l’intervenant, ne s’est pas avérée après vérification. A en croire le conférencier, le gouvernement encourage les organisations internationales à produire des rapports sur la situation des droits de l’Homme afin de lui permettre de corriger qui doit l’être. Coulibvaly Gnénéma a insisté sur la détermination d’Alassane Ouattara et du gouvernement de punir tout individu, de quelque bord que ce soit, qui se rendrait coupable de violations des droits de l’Homme. Il a soutenu qu’il attend de rentrer en contact avec une copie du rapport pour savoir où, quand et qui a commis ces actes.
Bamba K. Inza