x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le samedi 13 août 2011 | Nord-Sud

Révision du code des investissements : L’Etat ouvre les portes aux investisseurs nationaux

Les investisseurs peuvent s’apprêter dans les starting-blocks pour attaquer le marché ivoirien. En effet, l’Etat de Côte d’Ivoire après avoir amorcé la mise en place des tribunaux de commerce la semaine dernière, a décidé de réviser, cette fois-ci, le code des investissements en vigueur depuis 1995. Pour cette nouvelle mouture en préparation, les autorités entendent favoriser le retour en force des investisseurs nationaux. Même si l’un des objectifs majeurs est de capter les investissements directs étrangers (Ide). C’est du moins ce qui ressort de la conférence de presse co-animée, hier, au Plateau, par le ministre de l’Industrie, Moussa Dosso et le Dr Traoré Bakari, patron du cabinet Tbc, désigné pour conduire ces réformes. Selon le ministre, la volonté du gouvernement à travers cette initiative, est d’adapter le code de 1995 non seulement aux nouvelles réalités du pays mais également aux exigences internationales en vue de créer un environnement propice et stimulateur des affaires. D’autant plus que l’ossature actuelle n’est pas en harmonie avec les dispositions communautaires en la matière. «C’est un outil très important qui nous permettra d’améliorer le classement de la Côte d’Ivoire (169 sur 183 pays) dans le Doing business (rapport de la Banque mondiale) qui consacre les meilleures pratiques dans les différents pays. Or, de nombreux investisseurs se référent de plus en plus au classement de la Banque mondiale pour choisir leur pays d’implantation», a indiqué Moussa Dosso. Du point de vue des conférenciers, cette réforme proposera des mesures spécifiques dans les domaines du cacao, de l’ananas, de la mangue,… «Avec environ 1.350.000 de production cacaoyère, le taux de transformation en produits semi-finis en Côte d’Ivoire est de l’ordre de 25%, quand à la proportion en produits finis, elle reste à moins de 1,5%», a déploré le premier responsable de l’industrie qui estime que le code doit être prêt d’ici novembre. A l’en croire, une place plus importante sera réservée aux Pme. Quand l’intégration du secteur financier et de celui des travaux publics restent encore à l’étude. Pour Moussa Dosso, cette réforme rentre dans le cadre de la politique industrielle que son département est en train de mettre en œuvre. Elle prendra en compte la réhabilitation et la création des zones industrielles, la mise en place d’une agence foncière pour les entreprises industrielles et l’avènement d’un Centre de facilitation des affaires en Côte d’Ivoire.
Cissé Cheick Ely
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ