Washington DC. A l’occasion des tragiques accidents qui ont endeuillé notre pays à la veille de la célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, notre ambassadeur aux Etats-Unis SEM Daouda Diabaté a organisé à la chancellerie, une cérémonie de prières œcuméniques à la mémoire des victimes.
La cérémonie s’est déroulée en présence des chefs religieux, des présidents des associations et d’une forte communauté ivoirienne.
A cette journée solennelle, de tristesse, c’est le premier conseiller M. Christophe Kouakou, qui, au nom de l’ambassadeur Daouda Diabaté et du personnel, a souhaité la bienvenue à l’assistance qui a répondu en grand nombre à l’invitation. Ouvra ainsi le bal des prières, l’imam Ibrahim Yao, l’apôtre Pierre Aka, ont évoqué le Tout-Puissant pour le repos de l’âme des victimes. Ils ont axé leurs messages sur l’amour, le pardon et la reconcialiation entre les Ivoiriens, seul gage de la grâce du seigneur et pour que notre pays retrouve son rayonnement d’antan. Quant à l’initiateur de cette cérémonie, Son Excellence Daouda Diabaté, il a déclaré :« La cérémonie de ce soir devrait initialement être celle qui, une semaine plus tôt, devrait nous réunir pour commémorer ensemble le 51ème anniversaire de l’indépendance de notre pays dans la joie et l’allégresse. Mais comme vous le savez, le 5 août 2011, quasiment la veille, est survenu le tragique accident du bus de la SOTRA, dans la lagune Ebrié endeuillant toute la Nation ivoirienne. Face à ce drame national qui est venu, une fois encore, nous rappeler la fragilité de notre destin et notre impuissance devant celui-ci, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, par solidarité et en la mémoire des victimes a annulé les festivités commémoratives du 51ème anniversaire, et a exhorté ses compatriotes au recueillement et à la prière.
Je voudrais donc tout au long de cette cérémonie, vous inviter à la prière, au recueillement et à la méditation à la mémoire de tous nos disparus. Prions donc intensément pour que ces pertes ne soient pas vaines et qu’elles contribuent à la prise de conscience de l’impérieuse nécessité de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres membres de la communauté internationale. Le salut de notre chère patrie en dépend, si nous voulons qu’elle recouvre dans les meilleurs délais, la place qui a toujours été la sienne dans le concert des Nations. C’est à ce prix que notre pays pourra retrouver la paix, la stabilité et sa prospérité d’antan pour en faire à nouveau un pays où il fait bon vivre.
Il convient à cet égard de reconnaître que notre diversité ethnique, culturelle, confessionnelle et régionale est sources de complémentarité et de richesse et non de division et de conflits.
Chers Compatriotes, cette cérémonie nous donne l’occasion de rappeler comme le disait si opportunément le Président de la République lors de sa récente visite à Washington, D.C., que nous devons cultiver et privilégier le pardon, la tolérance, la fraternité et la solidarité, en d’autres termes, pratiquer au quotidien la réconciliation de façon sincère en enterrant définitivement les animosités et la hache de guerre. La vision du Président, à savoir le vivre ensemble ainsi que la communauté de destin qui est la nôtre devrait nous inspirer et nous guider dans nos approches et nous permettre de nous considérer comme des frères et des sœurs aimant profondément, je dirais même passionnément, leur pays auquel ils sont disposés à donner le meilleur d’eux-mêmes. A cet égard, face à ce vaste chantier de la réconciliation, nous Ivoiriens de la Diaspora vivant aux Etats-Unis, le temple de la démocratie, de l’Etat de droit et du melting pot, par excellence, ne saurions rester en marge de ce processus porteur d’espoir. A cet effet, nous comptons organiser ce qu’il conviendrait d’appeler les états généraux de la Réconciliation et de la Diaspora pour passer en revue et consolider tout ce qui peut nous unir tout en minimisant les points de divergence. Nous irons donc à la rencontre des Ivoiriens partout où ils se trouvent aux Etats-Unis pour leur porter le message de réconciliation, de paix, de fraternité si chère à notre pays. Dans ce but, et pour ce but, nous devons être en mesure de pardonner, de tendre la main à notre frère et à notre sœur et de réapprendre à vivre ensemble dans la cohésion, la concorde et la fraternité si chères au peuple ivoirien.
Aucune frustration, vexation ou humiliation, ne saurait nous empêcher d’aller l’un vers l’autre car accepter de se réconcilier, c’est faire preuve de grandeur d’âme. Notre ardente et commune volonté de donner le meilleur de nous-mêmes à notre pays, à cette étape si déterminante de son Histoire, est plus qu’une exigence. Nous devons par conséquent être à même de faire tous les sacrifices car à notre sens, aucun sacrifice n’est trop grand pour notre chère patrie qui nous a tant donné même s’il nous arrive de penser que nous n’avons pas suffisamment reçu d’elle. De notre position de résidents aux Etats-Unis, nous devons avoir une claire vision de ce que nous voulons faire de notre pays et pour notre pays. Nous devons avoir à l’esprit que pendant que nous nous querellons, les autres pays avancent sur la voie du développement. D’où la nécessité de taire nos incompréhensions, de nous pardonner mutuellement et de considérer que nous sommes tous des frères et des sœurs et que dans l’entente et la cohésion, nous pouvons apporter énormément à notre pays qui a tant besoin de notre contribution en dépit de notre éloignement.
Je voudrais à cet égard, rappeler l’appel lancé par le Président OUATTARA aux Ivoiriens de la Diaspora aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis d’Amérique pour aller prendre une part active à la reconstruction du pays et à son développement. La diaspora ivoirienne aux Etats-Unis ne doit pas être en reste. Bien au contraire, elle doit être en toute première ligne. Chacun de nous individuellement ou collectivement doit méditer cet appel et trouver la formule la mieux adaptée pour sa contribution qui peut revêtir différents aspects ou volets : une présence physique en Côte d’Ivoire pour apporter sa contribution ; y créer des entreprises tout en restant aux USA ; mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire ses réseaux relationnels en termes d’expertise, de finances, etc., tout en demeurant aux USA.
En tout état de cause, nous devons tout mettre en œuvre pour transformer cette page tragique de l’Histoire de la Côte d’Ivoire en une nouvelle opportunité à travers la reconstruction post-crise qui, lorsqu’elle est bien menée, peut-être une occasion de remise à neuf des infrastructures à travers les investissements massifs et les grands chantiers qui en découlent. Les multiples exemples de diasporas africaines qui ont contribué à dynamiser l’économie de leurs pays d’origine, devraient nous inspirer. Cela ne peut se faire de façon efficace et synergique que si l’entente et la cohésion issues de la réconciliation sont sincères, franches et effectives.
Voilà chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire, ce à quoi nous conduira la Réconciliation Nationale prônée par le Président Ouattara et qui est synonyme de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions de base du développement pour le bonheur du peuple ivoirien.
Voilà pourquoi, nous devons chers compatriotes, tous embarquer dans le train de la Réconciliation Nationale au bord duquel nous trouverons certainement la paix, la stabilité et le développement, synonyme de progrès et de prospérité partagée ».
En définitive, cette cérémonie de prière a été l’occasion, par ailleurs, d’une petite journée de réconciliation. Un gigantestique dîner a été servi à la fin pour permettre aux invités et aux musulmans de « couper le carême » et aux amis de notre pays de découvrir les succulents mets ivoiriens
Samuel Tia à Washington DC
La cérémonie s’est déroulée en présence des chefs religieux, des présidents des associations et d’une forte communauté ivoirienne.
A cette journée solennelle, de tristesse, c’est le premier conseiller M. Christophe Kouakou, qui, au nom de l’ambassadeur Daouda Diabaté et du personnel, a souhaité la bienvenue à l’assistance qui a répondu en grand nombre à l’invitation. Ouvra ainsi le bal des prières, l’imam Ibrahim Yao, l’apôtre Pierre Aka, ont évoqué le Tout-Puissant pour le repos de l’âme des victimes. Ils ont axé leurs messages sur l’amour, le pardon et la reconcialiation entre les Ivoiriens, seul gage de la grâce du seigneur et pour que notre pays retrouve son rayonnement d’antan. Quant à l’initiateur de cette cérémonie, Son Excellence Daouda Diabaté, il a déclaré :« La cérémonie de ce soir devrait initialement être celle qui, une semaine plus tôt, devrait nous réunir pour commémorer ensemble le 51ème anniversaire de l’indépendance de notre pays dans la joie et l’allégresse. Mais comme vous le savez, le 5 août 2011, quasiment la veille, est survenu le tragique accident du bus de la SOTRA, dans la lagune Ebrié endeuillant toute la Nation ivoirienne. Face à ce drame national qui est venu, une fois encore, nous rappeler la fragilité de notre destin et notre impuissance devant celui-ci, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, par solidarité et en la mémoire des victimes a annulé les festivités commémoratives du 51ème anniversaire, et a exhorté ses compatriotes au recueillement et à la prière.
Je voudrais donc tout au long de cette cérémonie, vous inviter à la prière, au recueillement et à la méditation à la mémoire de tous nos disparus. Prions donc intensément pour que ces pertes ne soient pas vaines et qu’elles contribuent à la prise de conscience de l’impérieuse nécessité de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres membres de la communauté internationale. Le salut de notre chère patrie en dépend, si nous voulons qu’elle recouvre dans les meilleurs délais, la place qui a toujours été la sienne dans le concert des Nations. C’est à ce prix que notre pays pourra retrouver la paix, la stabilité et sa prospérité d’antan pour en faire à nouveau un pays où il fait bon vivre.
Il convient à cet égard de reconnaître que notre diversité ethnique, culturelle, confessionnelle et régionale est sources de complémentarité et de richesse et non de division et de conflits.
Chers Compatriotes, cette cérémonie nous donne l’occasion de rappeler comme le disait si opportunément le Président de la République lors de sa récente visite à Washington, D.C., que nous devons cultiver et privilégier le pardon, la tolérance, la fraternité et la solidarité, en d’autres termes, pratiquer au quotidien la réconciliation de façon sincère en enterrant définitivement les animosités et la hache de guerre. La vision du Président, à savoir le vivre ensemble ainsi que la communauté de destin qui est la nôtre devrait nous inspirer et nous guider dans nos approches et nous permettre de nous considérer comme des frères et des sœurs aimant profondément, je dirais même passionnément, leur pays auquel ils sont disposés à donner le meilleur d’eux-mêmes. A cet égard, face à ce vaste chantier de la réconciliation, nous Ivoiriens de la Diaspora vivant aux Etats-Unis, le temple de la démocratie, de l’Etat de droit et du melting pot, par excellence, ne saurions rester en marge de ce processus porteur d’espoir. A cet effet, nous comptons organiser ce qu’il conviendrait d’appeler les états généraux de la Réconciliation et de la Diaspora pour passer en revue et consolider tout ce qui peut nous unir tout en minimisant les points de divergence. Nous irons donc à la rencontre des Ivoiriens partout où ils se trouvent aux Etats-Unis pour leur porter le message de réconciliation, de paix, de fraternité si chère à notre pays. Dans ce but, et pour ce but, nous devons être en mesure de pardonner, de tendre la main à notre frère et à notre sœur et de réapprendre à vivre ensemble dans la cohésion, la concorde et la fraternité si chères au peuple ivoirien.
Aucune frustration, vexation ou humiliation, ne saurait nous empêcher d’aller l’un vers l’autre car accepter de se réconcilier, c’est faire preuve de grandeur d’âme. Notre ardente et commune volonté de donner le meilleur de nous-mêmes à notre pays, à cette étape si déterminante de son Histoire, est plus qu’une exigence. Nous devons par conséquent être à même de faire tous les sacrifices car à notre sens, aucun sacrifice n’est trop grand pour notre chère patrie qui nous a tant donné même s’il nous arrive de penser que nous n’avons pas suffisamment reçu d’elle. De notre position de résidents aux Etats-Unis, nous devons avoir une claire vision de ce que nous voulons faire de notre pays et pour notre pays. Nous devons avoir à l’esprit que pendant que nous nous querellons, les autres pays avancent sur la voie du développement. D’où la nécessité de taire nos incompréhensions, de nous pardonner mutuellement et de considérer que nous sommes tous des frères et des sœurs et que dans l’entente et la cohésion, nous pouvons apporter énormément à notre pays qui a tant besoin de notre contribution en dépit de notre éloignement.
Je voudrais à cet égard, rappeler l’appel lancé par le Président OUATTARA aux Ivoiriens de la Diaspora aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis d’Amérique pour aller prendre une part active à la reconstruction du pays et à son développement. La diaspora ivoirienne aux Etats-Unis ne doit pas être en reste. Bien au contraire, elle doit être en toute première ligne. Chacun de nous individuellement ou collectivement doit méditer cet appel et trouver la formule la mieux adaptée pour sa contribution qui peut revêtir différents aspects ou volets : une présence physique en Côte d’Ivoire pour apporter sa contribution ; y créer des entreprises tout en restant aux USA ; mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire ses réseaux relationnels en termes d’expertise, de finances, etc., tout en demeurant aux USA.
En tout état de cause, nous devons tout mettre en œuvre pour transformer cette page tragique de l’Histoire de la Côte d’Ivoire en une nouvelle opportunité à travers la reconstruction post-crise qui, lorsqu’elle est bien menée, peut-être une occasion de remise à neuf des infrastructures à travers les investissements massifs et les grands chantiers qui en découlent. Les multiples exemples de diasporas africaines qui ont contribué à dynamiser l’économie de leurs pays d’origine, devraient nous inspirer. Cela ne peut se faire de façon efficace et synergique que si l’entente et la cohésion issues de la réconciliation sont sincères, franches et effectives.
Voilà chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire, ce à quoi nous conduira la Réconciliation Nationale prônée par le Président Ouattara et qui est synonyme de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions de base du développement pour le bonheur du peuple ivoirien.
Voilà pourquoi, nous devons chers compatriotes, tous embarquer dans le train de la Réconciliation Nationale au bord duquel nous trouverons certainement la paix, la stabilité et le développement, synonyme de progrès et de prospérité partagée ».
En définitive, cette cérémonie de prière a été l’occasion, par ailleurs, d’une petite journée de réconciliation. Un gigantestique dîner a été servi à la fin pour permettre aux invités et aux musulmans de « couper le carême » et aux amis de notre pays de découvrir les succulents mets ivoiriens
Samuel Tia à Washington DC
