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Société Publié le mercredi 17 août 2011 | Le Nouveau Navire

OIC / Après la libération de Bakayoko Abdoul Dramane (DG), La tempête loin d`être apaisée

© Le Nouveau Navire Par Serges T
Crise à L`OIC : Serge Ouattara donne des éclairages sur les derniers événements
Serge Ouattara, se présentant comme le porte parole du Conseil d`administration de l`Office Ivoirien ds Chargeurs a animé une conférence le samedi 23 juillet 2011 pour donner son opinion sur les faits qui créent un blocage à l`OIC. Il dénonce ainsi le réfus d`éxécution d`une décision de justice, l`exclusion d`une partie du personnel et le mandat jugé trop long (07 ans) de l`administration provisoire.
L'office ivoirien des chargeurs (Oic) a encore alimenté l'actualité ces derniers jours cette fois- ci avec l'arrestation puis la libération de son directeur général Bakayoko Abdoul Dramane. Après cette tempête qui est loin, de s'apaiser, il est de plus en plus question de la nomination d'un président du Conseil d'Administration. Le jeudi 11 août dernier, M. Bakayoko Abdul Dramane, directeur général de l'Office ivoirien des chargeurs (Oic), a répondu à une convocation du Juge du 5è cabinet, Koné Braman prévue pour 11h. Il s'y est rendu en présence de son avocat, pour être entendu sur la plainte de M. Blé Anondo, ex- Pca de ladite structure, révoqué en janvier 2004 par le conseil d'administration. Suite à cette plainte, le Juge a entendu M. Bakayoko Abdul Dramane et lui a signifié sur le champ son arrestation. Avec les motifs les griefs suivants : " Usurpation de titre, abus de biens sociaux, trouble à l'ordre public ". Aussitôt après, M. Bakayoko a été conduit au camp de gendarmerie d'Agban où il a séjourné un jour. A titre de rappel, Blé Anondo et Yaya Dembélé, les plaignants avaient été déboutés, dans leur tentative de faire annuler l'ordonnance N° 204, signé du 1er président de la Cour d'Appel qui proroge le mandat de Bakayoko Abdoul Dramane jusqu'en février 2012. Mais c'était sans compter sur le sens de solidarité du personnel. Des brassards rouges pour protester! Tôt ce vendredi matin, des éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), fortement armés et des gendarmes ivoiriens ont pris d'assaut le siège de la dite structure sis à la rue Le Havre en zone portuaire d'Abidjan. Empêchant le personnel d'accéder aux locaux, les éléments des Frci, basés à la Garde Républicaine, soutiennent obéir aux ordres qui viennent de la " haut ". Solidaire de leur directeur général détenu depuis la veille, et dans le souci de dénoncer de façon vigoureuse cette " arrestation arbitraire ", le personnel de l'Oic, a manifesté le lendemain devant le siège de ladite structure. Mieux, aux environs de 10h, tous les agents ont porté des brassards rouges pour signifier leur mécontentement. Mais les nouvelles de la libération du DG circulaient déjà. Le même jour, dans la soirée, celui-ci a été relaxé. Les regards sont tournés vers le ministre des Transports, qui n'a pas hésité à prendre le taureau par les cornes dès le lendemain. Le ministre de tutelle se débarrasse du dossier Occupé le jour des faits, à la visite d'un site qui abritera d'ici peu une gare routière à Abobo, Gaoussou Touré, ministre des Transports, suivait " de bout en bout " le sujet. A preuve, dès le lendemain, celui- ci a convoqué une réunion d'urgence avec les actionnaires de l'Oic. Selon des sources proches du ministère et de l'Oic, il est de plus en plus question de la nomination d'un président du Conseil d'Administration. Et qui aura la lourde charge de faire la mue nommer ou confirmer un directeur général. Mais certains, n'ont pas manqué de fustiger l'attitude du ministre qui selon eux " n'a pas trouvé nécessaire de convier le personnel (Représenté par quelques membres désignés/ Ndlr) de l'Oic à cette réunion " C'est la 5ème décision contradictoire de justice en 4 mois concernant l'OIC. Une situation qui n'échappe pas au ministre des Transports, T. Gaoussou mais qui selon certains observateurs " semblent être impuissant, même avec la nomination d'un pca à l'Oic ". Pour eux, cette décision du ministre est une " fuite en avant ", et fera perdurer les palabres. Les regards sont du coup tournés vers le chef de l'Etat, pour qu'une solution durable soit trouvée.
YENON R. ASSI
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