Loin d’être déprimée, Simone Gbagbo passe plutôt de bons moments à Odienné où elle est pourtant assignée à résidence.
L’épouse de l’ancien dirigeant ivoirien est loin de souffrir le martyre. Le chef du bureau de la division des droits de l’Homme de l’Onuci, Guillaume N’guefa, après sa visite à l’ex-première dame à Odienné, a attesté, le mardi 02 août dernier, que les conditions de détention en résidence surveillée de Simone Gbagbo sont acceptables. L’information est d’autant plus vraie que la concernée elle-même ne manque pas de faire la confidence à tous les visiteurs qu’elle reçoit. A tous ses hôtes, elle a laissé entendre que les personnes qui s’occupent d’elle la traitent bien. Au chef du bureau des droits de l’Homme de l’Onuci, elle aurait révélé que sa présence dans la cité du Kabadougou serait une grâce divine. « C’est la grâce de Dieu qui m’a envoyée à Odienné », aurait-elle confié à un de ses récents visiteurs. Selon elle, la courtoisie et l’humanisme, dont ceux qui s’occupent d’elle font montre, ne peuvent qu’être assimilés à un salut céleste. En première loge de ceux pour qui l’ex-première dame ne tarit pas d’éloge, face à ses visiteurs, le commandant du groupement tactique intérimaire et le deuxième adjoint au maire. L’un ayant en charge sa sécurité et l’autre la restauration. En tout cas, l’ex-première dame, à en croire des sources bien indiquées, ne s’ennuie pas dans la résidence de l’ex-grand chancelier de l’ordre national, le général Youssouf Koné. Chaque matin, vers 11 heures, Simone quitte sa chambre à coucher au premier étage du bâtiment principal de cette vaste cour. Elle descend au salon du rez-de-chaussée pour prendre le petit-déjeuner. Après quelques minutes de digestion, elle joue au scrabble avec pour adversaire, son médecin personnel, un certain Dr Djédjé. Puis après le déjeuner qu’elle prend souvent en milieu d’après-midi, elle retourne continuer la partie suspendue bien entendu, si elle ne remonte pas faire la sieste. Dans la soirée, c’est la partie sportive. Le sport favori de Mme Gbagbo, c’est la marche. Entre 17 et 18 heures, elle fait 20 à 30 tours de marche à l’intérieur de la grande cour parsemée de manguiers. La télévision, Simone la regarde. Mais elle préfère plutôt la vidéo qui lui permet, grâce à un appareil Dvd, de regarder des films. L’ex-première dame est, en effet, friande de films africains, particulièrement mandingues. Notamment les films d’origines guinéenne et malienne. Les comédiens Moussa Fofouré, Madou Yolo et bien d’autres humoristes mandingues sont pour l’ex-première dame une source certaine de divertissement et de distraction. En attendant que la justice décide de son sort, l’ex-député d’Abobo ne s’ennuie pas dans la cité du Kabadougou.
Ténin Bè Ousmane à Odienné
L’épouse de l’ancien dirigeant ivoirien est loin de souffrir le martyre. Le chef du bureau de la division des droits de l’Homme de l’Onuci, Guillaume N’guefa, après sa visite à l’ex-première dame à Odienné, a attesté, le mardi 02 août dernier, que les conditions de détention en résidence surveillée de Simone Gbagbo sont acceptables. L’information est d’autant plus vraie que la concernée elle-même ne manque pas de faire la confidence à tous les visiteurs qu’elle reçoit. A tous ses hôtes, elle a laissé entendre que les personnes qui s’occupent d’elle la traitent bien. Au chef du bureau des droits de l’Homme de l’Onuci, elle aurait révélé que sa présence dans la cité du Kabadougou serait une grâce divine. « C’est la grâce de Dieu qui m’a envoyée à Odienné », aurait-elle confié à un de ses récents visiteurs. Selon elle, la courtoisie et l’humanisme, dont ceux qui s’occupent d’elle font montre, ne peuvent qu’être assimilés à un salut céleste. En première loge de ceux pour qui l’ex-première dame ne tarit pas d’éloge, face à ses visiteurs, le commandant du groupement tactique intérimaire et le deuxième adjoint au maire. L’un ayant en charge sa sécurité et l’autre la restauration. En tout cas, l’ex-première dame, à en croire des sources bien indiquées, ne s’ennuie pas dans la résidence de l’ex-grand chancelier de l’ordre national, le général Youssouf Koné. Chaque matin, vers 11 heures, Simone quitte sa chambre à coucher au premier étage du bâtiment principal de cette vaste cour. Elle descend au salon du rez-de-chaussée pour prendre le petit-déjeuner. Après quelques minutes de digestion, elle joue au scrabble avec pour adversaire, son médecin personnel, un certain Dr Djédjé. Puis après le déjeuner qu’elle prend souvent en milieu d’après-midi, elle retourne continuer la partie suspendue bien entendu, si elle ne remonte pas faire la sieste. Dans la soirée, c’est la partie sportive. Le sport favori de Mme Gbagbo, c’est la marche. Entre 17 et 18 heures, elle fait 20 à 30 tours de marche à l’intérieur de la grande cour parsemée de manguiers. La télévision, Simone la regarde. Mais elle préfère plutôt la vidéo qui lui permet, grâce à un appareil Dvd, de regarder des films. L’ex-première dame est, en effet, friande de films africains, particulièrement mandingues. Notamment les films d’origines guinéenne et malienne. Les comédiens Moussa Fofouré, Madou Yolo et bien d’autres humoristes mandingues sont pour l’ex-première dame une source certaine de divertissement et de distraction. En attendant que la justice décide de son sort, l’ex-député d’Abobo ne s’ennuie pas dans la cité du Kabadougou.
Ténin Bè Ousmane à Odienné