Quatre mois après la crise post-électorale, le député d'Attécoubé, Marie Odette Lorougnon, Secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du FPI (OFFPI) et Secrétaire générale adjointe chargée de la mobilisation des
Femmes et des structures spécialisées, parle aux femmes.
Adresse aux femmes de Côte d’Ivoire
La guerre post-électorale a été une période effroyable aux conséquences incalculables pour notre pays. Elle a fait de milliers de victimes et liquidé les acquis de la lutte démocratique que nous avons menée ensemble. Des milliers d’Ivoiriens sont morts, de nombreux autres ont été blessés dans leur chair et contraints à l’exil. Comme il fallait s’y attendre, les femmes encore une fois ont payé un lourd tribut à cette guerre atypique. Je voudrais ici m’incliner devant la mémoire de toutes les personnes qui ont perdu la vie et exprimer mes sincères condoléances à leurs familles. Je forme les vœux de prompt rétablissement aux blessés et adresse ma compassion à ceux qui ont perdu leurs biens. Cher sœurs, la guerre post-électorale a été d’autant plus dramatique qu’elle a attisé les ressentiments et creusé davantage le fossé entre les Ivoiriens.
Cette situation difficile interpelle l’ensemble des femmes de Côte d’Ivoire. En tant que pilier de la société, nous devons puiser dans nos valeurs pour œuvrer activement à la réconciliation entre les Ivoiriens et à la reconstruction de notre pays. Unies, solidaires et regardant dans la même direction, nous pouvons être le socle sur lequel se bâtira la Côte d’Ivoire. Je nous invite, par conséquent, à dépasser nos meurtrissures pour aborder l’avenir dans la fraternité et la paix. Pour ma part, je reste convaincue que cette réconciliation que nous voulons sincère et durable passe par des actes forts et concrets qui vont au-delà de simples symboles et professions de foi. Il s’agira de réussir le pari d’associer toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire à l’œuvre importante de réconciliation nationale. C’est pourquoi je salue la main tendue du chef de l’Etat au Front populaire ivoirien (Fpi) et à La Majorité présidentielle (LMP). Je me félicite également de sa volonté affichée de rassembler les Ivoiriens autour de la mère patrie. Cette démarche salutaire démontre si besoin en était encore que notre pays est capable de surmonter ses contradictions face à l’intérêt général. Je souhaite vivement que cette dynamique de réconciliation instaurée par les nouvelles autorités se renforce et permette la libération du président Laurent Gbagbo et de toutes les personnalités détenues, la cessation des exactions et des crimes commis sur les personnes pour leur coloration politique ou ethnique, la restauration d’un climat de sécurité et de paix favorable au retour effectif des exilés et à l’expression démocratique. Cette réconciliation appelle, en outre, l’ouverture d’un dialogue socio-politique franc pour fonder le nouveau contrat social. Aux femmes du Fpi et de Lmp, je mesure pleinement la profondeur de votre désarroi face à la tournure des événements. Vous avez donné massivement vos voix au candidat de Lmp à la dernière présidentielle, parce que vous croyez à la justesse de son combat pour la démocratie, la liberté, la dignité et la prospérité de la Côte d’Ivoire. Je sais que vous avez souffert le martyr. Vous continuez certainement de souffrir dans votre âme et dans votre chair. Prenons courage et redoublons notre foi en Dieu, le Créateur, Maître de tous les destins. Le Fpi et ses alliés ont décidé de s’inscrire dans une opposition responsable et constructive. Cette ligne directrice exige de chacune de nous une nouvelle disposition d’esprit, un comportement exemplaire pour faire face à la réalité et aux nouveaux défis qui en découlent. Nous devons nous réarmer moralement, retrousser les manches pour reprendre le combat pacifique de la démocratie et de la liberté articulé autour de la reconquête du pouvoir dans les urnes. De notre engagement dépend l’avenir de notre pays que nous voulons libre, démocratique, digne et prospère. La justesse de notre combat et la force de notre conviction doivent forger notre volonté d’aller de l’avant. Bon courage à toutes! Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Député Marie Odette Lorougnon
Secrétaire Nationale de l’Offpi
Secrétaire générale adjointe du Fpi chargée de la mobilisation des
Femmes, des structures spécialisées et d’activités
Femmes et des structures spécialisées, parle aux femmes.
Adresse aux femmes de Côte d’Ivoire
La guerre post-électorale a été une période effroyable aux conséquences incalculables pour notre pays. Elle a fait de milliers de victimes et liquidé les acquis de la lutte démocratique que nous avons menée ensemble. Des milliers d’Ivoiriens sont morts, de nombreux autres ont été blessés dans leur chair et contraints à l’exil. Comme il fallait s’y attendre, les femmes encore une fois ont payé un lourd tribut à cette guerre atypique. Je voudrais ici m’incliner devant la mémoire de toutes les personnes qui ont perdu la vie et exprimer mes sincères condoléances à leurs familles. Je forme les vœux de prompt rétablissement aux blessés et adresse ma compassion à ceux qui ont perdu leurs biens. Cher sœurs, la guerre post-électorale a été d’autant plus dramatique qu’elle a attisé les ressentiments et creusé davantage le fossé entre les Ivoiriens.
Cette situation difficile interpelle l’ensemble des femmes de Côte d’Ivoire. En tant que pilier de la société, nous devons puiser dans nos valeurs pour œuvrer activement à la réconciliation entre les Ivoiriens et à la reconstruction de notre pays. Unies, solidaires et regardant dans la même direction, nous pouvons être le socle sur lequel se bâtira la Côte d’Ivoire. Je nous invite, par conséquent, à dépasser nos meurtrissures pour aborder l’avenir dans la fraternité et la paix. Pour ma part, je reste convaincue que cette réconciliation que nous voulons sincère et durable passe par des actes forts et concrets qui vont au-delà de simples symboles et professions de foi. Il s’agira de réussir le pari d’associer toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire à l’œuvre importante de réconciliation nationale. C’est pourquoi je salue la main tendue du chef de l’Etat au Front populaire ivoirien (Fpi) et à La Majorité présidentielle (LMP). Je me félicite également de sa volonté affichée de rassembler les Ivoiriens autour de la mère patrie. Cette démarche salutaire démontre si besoin en était encore que notre pays est capable de surmonter ses contradictions face à l’intérêt général. Je souhaite vivement que cette dynamique de réconciliation instaurée par les nouvelles autorités se renforce et permette la libération du président Laurent Gbagbo et de toutes les personnalités détenues, la cessation des exactions et des crimes commis sur les personnes pour leur coloration politique ou ethnique, la restauration d’un climat de sécurité et de paix favorable au retour effectif des exilés et à l’expression démocratique. Cette réconciliation appelle, en outre, l’ouverture d’un dialogue socio-politique franc pour fonder le nouveau contrat social. Aux femmes du Fpi et de Lmp, je mesure pleinement la profondeur de votre désarroi face à la tournure des événements. Vous avez donné massivement vos voix au candidat de Lmp à la dernière présidentielle, parce que vous croyez à la justesse de son combat pour la démocratie, la liberté, la dignité et la prospérité de la Côte d’Ivoire. Je sais que vous avez souffert le martyr. Vous continuez certainement de souffrir dans votre âme et dans votre chair. Prenons courage et redoublons notre foi en Dieu, le Créateur, Maître de tous les destins. Le Fpi et ses alliés ont décidé de s’inscrire dans une opposition responsable et constructive. Cette ligne directrice exige de chacune de nous une nouvelle disposition d’esprit, un comportement exemplaire pour faire face à la réalité et aux nouveaux défis qui en découlent. Nous devons nous réarmer moralement, retrousser les manches pour reprendre le combat pacifique de la démocratie et de la liberté articulé autour de la reconquête du pouvoir dans les urnes. De notre engagement dépend l’avenir de notre pays que nous voulons libre, démocratique, digne et prospère. La justesse de notre combat et la force de notre conviction doivent forger notre volonté d’aller de l’avant. Bon courage à toutes! Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Député Marie Odette Lorougnon
Secrétaire Nationale de l’Offpi
Secrétaire générale adjointe du Fpi chargée de la mobilisation des
Femmes, des structures spécialisées et d’activités