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Société Publié le mercredi 17 août 2011 | Nord-Sud

Les précisions de l’Ageroute

L’Agence de gestion des routes (Ageroute) reconnaît qu’au-delà des questions sécuritaires, évoquées par les résidents, force est de constater que les portails et les dos d’âne constituent souvent un danger pour la route. Surtout lorsque certaines normes techniques ne sont pas respectées. Selon François Kouakou, directeur de la gestion du réseau à l’agence, les dos d’âne doivent avoir les mêmes caractéristiques que la voie et respecter une certaine hauteur. Dans le cas contraire, ils constituent un véritable danger non seulement pour les ouvrages mais également, pour les usagers. Car, précise-t-il, si ces installations sont contraires aux normes requises, elles contribuent à dégrader rapidement la voie et à abîmer les véhicules en agissant sur leurs amortisseurs et autres pièces fragiles. Dans tous les cas, il y a forcément un coût à supporter tant au niveau de l’Etat qu’au niveau des automobilistes. Le technicien estime que nonobstant la classification des voies, ces phénomènes sont le fait d’un laisser-aller. En effet, François Kouakou indique que les routes sont catégorisées au plan national: les routes d’intérêt national, les routes communales à la charge des mairies, les routes à l’intérieur des départements à la charge des conseils généraux. Et à Abidjan et à Yamoussoukro, il y a des routes qui relèvent des districts et puis les voiries privées à l’intérieur des quartiers résidentiels. «Au niveau de la première catégorie, si le maître d’ouvrage reste le ministère des Infrastructures économiques, c’est l’Ageroute qui assure la maîtrise d’ouvrage délégué. Cela veut dire qu’aucune intervention même dans l’emprise de l’ouvrage ne peut se faire sans l’autorisation préalable du maître d’ouvrage», fait-il remarquer. Avant de regretter que des ouvrages sont attaqués par les populations et des opérateurs économiques à travers des travaux de toute nature sans qu’ils ne soient réparés en l’état. D’ailleurs, «le projet de loi qui devait clarifier la classification des routes dure depuis 2004 dans les tiroirs de l’Assemblée», avait déploré le Dg de l’Ageroute, Bouaké Fofana, dans votre quotidien (n°1785 du 9 juin 2011). Des facteurs qui rendent quasiment difficile le contrôle et surtout l’entretien des voies. Si aux yeux des responsables de l’agence, l’Etat doit fortement sensibiliser les populations, ils ajoutent que le pays est de plus en plus tourné vers la construction d’infrastructures routières à péage à cause du manque de ressources. D’autant qu’un kilomètre de route peut coûter en moyenne entre 150 à 300 millions de Fcfa voire 400 millions de Fcfa en fonction des zones. En matière autoroutière, cela peut aller de 500 millions à 1,5 milliard Fcfa y compris les autres ouvrages.

Cissé Cheick Ely
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