Les cadres alliés du Rhdp et les collaborateurs qui se sont ralliés à Ouattara en fin de parcours découvrent aujourd’hui le vrai visage d’un homme qui ne supporte pas la contradiction, et qui les «frappe», quand c’est nécessaire. Pascal Aka Brou sait maintenant qui est Ouattara et quelles sont les joies qu’il y a à collaborer avec lui. Ce journaliste de la Rti qui avait, dit-on, abandonné camera et micro en pleine cérémonie d’investiture du président Laurent Gbagbo au palais présidentiel pour rejoindre le Golf hôtel, sur un coup de fil de Ouattara vient d’être débarqué de la direction générale de la Rti, pour ne pas dire Tci. On lui reproche de n’avoir pas fait couvrir le retour du chef de l’Etat des Etats-Unis. Oser négliger la «cérémonie de retour» des Usa de Ouattara ! Se permettre de banaliser un si grand évènement ! Faire rater à «wari-fatchè» une si belle occasion de s’autocélébrer ! C’était un crime impardonnable. Et on l’a bien montré à Brou Aka Pascal qui comprend aujourd’hui à qui il a affaire. Le même Brou Aka Pascal qui, on se souvent, avait tenté de fuir l’enfer du Golf hôtel à la grande colère de Ouattara qui lui a avait tiré les oreilles pour cela. Devrait-il être surpris de ce qui lui est arrivé ? Le pauvre ne savait certainement pas qu’avec le nouveau maître des lieux, il n’y a pas de liberté quant aux choix professionnels. En effet, Ouattara qui est foncièrement un anti-démocrate n’admet aucune réplique. Son ton n’admet pas la contradiction. Et, selon des sources proches du Rdr et du gouvernement Rhdp de Soro, ses ministres, ses alliés et autres collaborateurs de son parti ne le connaissent que trop bien.
La chicotte et les humiliations publiques
On ne contexte jamais les choix du maître actuel des lieux, au risque de prendre une «raclée». Hormis ses tuteurs français, nul n’a d’avis contraire à lui donner, dans sa gestion. Il n’ n’y a pas d’autres opinions que la sienne. Au rassemblement des républicains, personne ne s’amuse à jouer à ce jeu dangereux. Tous ceux qui on tenté de s’exprimer «démocratiquement» devant leur mentor l’ont appris à leurs dépens. Selon des indiscrétions, ceux qui ont osé regarder dans une autre direction que Ouattara ont été sévèrement rappelés à l’ordre dans les moments de braise au Golf hôtel. Si la prise du pouvoir le 11 avril 2011 par les armes grâce au coup d’Etat de la France a fait oublier à certains les humiliations subies en ce lieu, beaucoup n’oublieront certainement pas la «rigueur» à laquelle ils ont dû se plier et les coups qu’ils ont dû encaisser, sans broncher. Tous ceux qui ont pris le risque de suggérer qu’il fallait sortir du Qg de Ouattara savent la réponse qu’ils ont essuyée. Henri Konan Bédié lui-même en saurait quelque chose. Il a dû se taire sur bien de sujets qui fâchaient, pour éviter la colère de son allié. A en croire les uns et les autres, l’actuel locataire du palais n’a que faire des conseils de ses «conseillers» qui, du reste, ne prennent jamais le risque de parler en le regardant dans les yeux. Les membres de l’actuel gouvernement ne le savent que trop bien. Ouattara, irrité par les carences de son régime, les a, de façon voilée, traités d’incapables en mettant en garde ceux qui ne se montreront pas «compétents». Et, comme pour mieux les infantiliser, il a élaboré une «charte» sur la base de laquelle ils seront «notés». Au cours de leurs différents exposés lors du séminaire gouvernemental sur le plan de relance du pays, la terreur se lisait dans les yeux des membres du gouvernement. Un confrère proche du pouvoir a relevé que ces ministres ont presque tous «tremblé» devant Ouattara. Mieux, il nous revient que chaque jour, ils sont menacés d’être «sanctionnés», voire jetés en prison si jamais le chef n’est pas content de leur gouvernance. Ces ministres ont donc raison d’avoir constamment les mains moites car ils savent de quoi leur patron est capable. Des sources nous ont confié que ceux qui ont poussé l’outrecuidance jusqu’à parler de la libération de Laurent Gbagbo et de ses proches, réconciliation vraie, d’élections générales ouvertes à tous les parties ont été sèchement rabroués, avant de recevoir une sévère mise en garde.
Les alliés, d’abord résignés, se rebiffent
On raconte que Bédié lui-même a dû se retirer avec sa femme dans son village natal pour méditer sur la réponse que Ouattara lui aurait donné à ce sujet. Des mauvaises langues font courir que K.K.B a dû, lui, «voyager un peu» pour se remettre d’une «petite leçon» qu’on lui aurait donnée avec beaucoup de vigueur quand il s’est permis d’aborder la question des prisonniers arbitrairement détenus. Rien d’étonnant. Le Pdci, quoi qu’on dise aujourd’hui de ce parti qui a hélas contracté une alliance malheureuse avec Ouattara pour la conquête du pouvoir par les armes, n’a pas la culture du Rdr. Le slogan du Pdci, c’est «la paix et le dialogue». Certes la perfection n’est pas du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Mais il a été forgé dans la vision politique du sage de Yamoussoukro.
Houphouët–Boigny l’a enfanté. Or, «L’histoire du Rdr se confond avec la Charte du Nord. C’est aussi l’appel à la désobéissance civile, à l’insurrection, au non respect des lois, à la violence. Mais surtout la rébellion et les coups d’Etat», fait remarquer un observateur. C’est pourquoi des voix s’élèvent au Pdci pour dénoncer les dérives totalitaires auxquelles le parti d’Houphouët-Boigny se trouve aujourd’hui étroitement associé et dont il sera comptable devant l’histoire, pour s’être malencontreusement lié à son bourreau d’hier devenu un allié contre-nature. La jeunesse du parti a du mal à supporter que «Bédié se laisse mener par le bout du nez et n’a pas droit à la parole, malgré les apparences, quand il s’agit de prendre les décisions qui engagent le Rhdp». On sait que de nombreuses divergences commencent à apparaître entre les alliés quant à la gestion des affaires et en ce qui concerne les élections législatives. Certains ont promis de ne plus se laisser infantiliser et intimider par la tyrannie au sommet de l’Etat. Bientôt, ils vont «dire les vérités à Ouattara» qui leur doit beaucoup dans le processus de déstabilisation du régime de Laurent Gbagbo.
Traître et nouvelles recrues, dehors !
La dernière catégorie des gens qui ont été «frappés» par Ouattara, ce sont ceux qui ont quitté le camp Gbagbo à la dernière minute, après le second tour de la présidentielle pour rejoindre Ouattara au Golf hôtel. Ces traîtres et opportunistes de tous bords ont purement et simplement été jetés dehors par le pouvoir en place qui ne tient pas à s’embarrasser de «ces gens indignes». Ouattara n’a fait que se servir de ces recrues de dernière minute en qui il n’a jamais eu confiance du reste. Ils sont légion, ces personnes de peu de foi qu’on ne veut plus sentir, ni à la présidence de la République, ni à la primature. Tous ces gens qui espéraient «manger avec Ouattara» comme ils ont mangé avec Gbagbo hier, avant de le trahir dans les moments difficiles, pour se rallier à l’autre camp en pleine crise postélectorale. Certains sont même menacés d’être jetés en prison avec leurs clubs fantoches de soutien. Nous n’évoquerons pas, pour l’heure, leurs noms. Ils ne le méritent pas encore. Mais avec Ouattara, chacun aura ce qu’il mérite. Ce n’est pas Brou Aka Pascal qui dira le contraire.
K. Kouassi Maurice
La chicotte et les humiliations publiques
On ne contexte jamais les choix du maître actuel des lieux, au risque de prendre une «raclée». Hormis ses tuteurs français, nul n’a d’avis contraire à lui donner, dans sa gestion. Il n’ n’y a pas d’autres opinions que la sienne. Au rassemblement des républicains, personne ne s’amuse à jouer à ce jeu dangereux. Tous ceux qui on tenté de s’exprimer «démocratiquement» devant leur mentor l’ont appris à leurs dépens. Selon des indiscrétions, ceux qui ont osé regarder dans une autre direction que Ouattara ont été sévèrement rappelés à l’ordre dans les moments de braise au Golf hôtel. Si la prise du pouvoir le 11 avril 2011 par les armes grâce au coup d’Etat de la France a fait oublier à certains les humiliations subies en ce lieu, beaucoup n’oublieront certainement pas la «rigueur» à laquelle ils ont dû se plier et les coups qu’ils ont dû encaisser, sans broncher. Tous ceux qui ont pris le risque de suggérer qu’il fallait sortir du Qg de Ouattara savent la réponse qu’ils ont essuyée. Henri Konan Bédié lui-même en saurait quelque chose. Il a dû se taire sur bien de sujets qui fâchaient, pour éviter la colère de son allié. A en croire les uns et les autres, l’actuel locataire du palais n’a que faire des conseils de ses «conseillers» qui, du reste, ne prennent jamais le risque de parler en le regardant dans les yeux. Les membres de l’actuel gouvernement ne le savent que trop bien. Ouattara, irrité par les carences de son régime, les a, de façon voilée, traités d’incapables en mettant en garde ceux qui ne se montreront pas «compétents». Et, comme pour mieux les infantiliser, il a élaboré une «charte» sur la base de laquelle ils seront «notés». Au cours de leurs différents exposés lors du séminaire gouvernemental sur le plan de relance du pays, la terreur se lisait dans les yeux des membres du gouvernement. Un confrère proche du pouvoir a relevé que ces ministres ont presque tous «tremblé» devant Ouattara. Mieux, il nous revient que chaque jour, ils sont menacés d’être «sanctionnés», voire jetés en prison si jamais le chef n’est pas content de leur gouvernance. Ces ministres ont donc raison d’avoir constamment les mains moites car ils savent de quoi leur patron est capable. Des sources nous ont confié que ceux qui ont poussé l’outrecuidance jusqu’à parler de la libération de Laurent Gbagbo et de ses proches, réconciliation vraie, d’élections générales ouvertes à tous les parties ont été sèchement rabroués, avant de recevoir une sévère mise en garde.
Les alliés, d’abord résignés, se rebiffent
On raconte que Bédié lui-même a dû se retirer avec sa femme dans son village natal pour méditer sur la réponse que Ouattara lui aurait donné à ce sujet. Des mauvaises langues font courir que K.K.B a dû, lui, «voyager un peu» pour se remettre d’une «petite leçon» qu’on lui aurait donnée avec beaucoup de vigueur quand il s’est permis d’aborder la question des prisonniers arbitrairement détenus. Rien d’étonnant. Le Pdci, quoi qu’on dise aujourd’hui de ce parti qui a hélas contracté une alliance malheureuse avec Ouattara pour la conquête du pouvoir par les armes, n’a pas la culture du Rdr. Le slogan du Pdci, c’est «la paix et le dialogue». Certes la perfection n’est pas du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Mais il a été forgé dans la vision politique du sage de Yamoussoukro.
Houphouët–Boigny l’a enfanté. Or, «L’histoire du Rdr se confond avec la Charte du Nord. C’est aussi l’appel à la désobéissance civile, à l’insurrection, au non respect des lois, à la violence. Mais surtout la rébellion et les coups d’Etat», fait remarquer un observateur. C’est pourquoi des voix s’élèvent au Pdci pour dénoncer les dérives totalitaires auxquelles le parti d’Houphouët-Boigny se trouve aujourd’hui étroitement associé et dont il sera comptable devant l’histoire, pour s’être malencontreusement lié à son bourreau d’hier devenu un allié contre-nature. La jeunesse du parti a du mal à supporter que «Bédié se laisse mener par le bout du nez et n’a pas droit à la parole, malgré les apparences, quand il s’agit de prendre les décisions qui engagent le Rhdp». On sait que de nombreuses divergences commencent à apparaître entre les alliés quant à la gestion des affaires et en ce qui concerne les élections législatives. Certains ont promis de ne plus se laisser infantiliser et intimider par la tyrannie au sommet de l’Etat. Bientôt, ils vont «dire les vérités à Ouattara» qui leur doit beaucoup dans le processus de déstabilisation du régime de Laurent Gbagbo.
Traître et nouvelles recrues, dehors !
La dernière catégorie des gens qui ont été «frappés» par Ouattara, ce sont ceux qui ont quitté le camp Gbagbo à la dernière minute, après le second tour de la présidentielle pour rejoindre Ouattara au Golf hôtel. Ces traîtres et opportunistes de tous bords ont purement et simplement été jetés dehors par le pouvoir en place qui ne tient pas à s’embarrasser de «ces gens indignes». Ouattara n’a fait que se servir de ces recrues de dernière minute en qui il n’a jamais eu confiance du reste. Ils sont légion, ces personnes de peu de foi qu’on ne veut plus sentir, ni à la présidence de la République, ni à la primature. Tous ces gens qui espéraient «manger avec Ouattara» comme ils ont mangé avec Gbagbo hier, avant de le trahir dans les moments difficiles, pour se rallier à l’autre camp en pleine crise postélectorale. Certains sont même menacés d’être jetés en prison avec leurs clubs fantoches de soutien. Nous n’évoquerons pas, pour l’heure, leurs noms. Ils ne le méritent pas encore. Mais avec Ouattara, chacun aura ce qu’il mérite. Ce n’est pas Brou Aka Pascal qui dira le contraire.
K. Kouassi Maurice