Après l’appel de Marie-Odette Lorougnon aux femmes de Côte d’Ivoire, le secrétaire national par intérim de la Jfpi s’est à son tour, adressé aux jeunes du Fpi dans un courrier dont nous avons reçu copie. Tonalité différente pour un même objectif : la remobilisation des militants.
‘’Nous devons, malgré nos pieds fatigués, poursuivre notre marche vers la cité de la liberté dont a toujours rêvé notre leader, son excellence Gbagbo Laurent’’, a dit Koua Justin, après avoir fait l’état des lieux des épreuves traversées par les militants de sa formation politique. C’est en somme, une traversée de désert qu’il dépeint depuis l’éviction de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. Assassinats, séquestrations, brimades et enlèvements sont le lot des souffrances que décrit Koua Justin. Mais tout ceci ne devrait émousser l’ardeur militante des siens, estime-t-il. «Quand nous sommes harcelés le jour et hantés la nuit par le fait que nous sommes Fpi, marchant toujours sur la pointe des pieds sans savoir ce qui va nous arriver l’instant d’après, accablés de peur à l’intérieur et de ressentiment à l’extérieur, alors nous comprenons pourquoi, nous devons reprendre le combat politique. (…) Le moment est venu pour le militant de la Jfpi, de tirer notre politique nationale des sables mouvants de l’injustice pour la hisser sur le roc solide de la dignité humaine», se convainc l’intérimaire de Konaté Navigué. Toutefois, Koua Justin reste persuadé que le combat politique auquel il exhorte, ne sera pas aussi aisé en pratique, mais qu’importe, l’objectif est la finalité. «La route qui s’ouvre devant nous ne sera guère aisée. Il n’y a pas d’autoroute qui nous mène facilement et inévitablement à des solutions rapides. Je dois admettre devant vous que des difficultés nous attendent encore. Nous sommes encore condamnés à une saison de souffrances dans bien de fédérations, sections et bases. Je dois admettre devant vous qu’il y a encore des cellules de prison qui nous attendent, des moments sombres et difficiles à passer. Mais, nous devons continuer d’avancer avec la conviction que la force de l’engagement peut transformer de sombres veilles en de brillants lendemains. (…) Notre objectif a toujours été et demeure encore l’instauration d’une société en paix avec elle-même, une société qui pourra vivre en paix avec sa conscience», martèle Koua Justin.
S.Débailly
‘’Nous devons, malgré nos pieds fatigués, poursuivre notre marche vers la cité de la liberté dont a toujours rêvé notre leader, son excellence Gbagbo Laurent’’, a dit Koua Justin, après avoir fait l’état des lieux des épreuves traversées par les militants de sa formation politique. C’est en somme, une traversée de désert qu’il dépeint depuis l’éviction de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. Assassinats, séquestrations, brimades et enlèvements sont le lot des souffrances que décrit Koua Justin. Mais tout ceci ne devrait émousser l’ardeur militante des siens, estime-t-il. «Quand nous sommes harcelés le jour et hantés la nuit par le fait que nous sommes Fpi, marchant toujours sur la pointe des pieds sans savoir ce qui va nous arriver l’instant d’après, accablés de peur à l’intérieur et de ressentiment à l’extérieur, alors nous comprenons pourquoi, nous devons reprendre le combat politique. (…) Le moment est venu pour le militant de la Jfpi, de tirer notre politique nationale des sables mouvants de l’injustice pour la hisser sur le roc solide de la dignité humaine», se convainc l’intérimaire de Konaté Navigué. Toutefois, Koua Justin reste persuadé que le combat politique auquel il exhorte, ne sera pas aussi aisé en pratique, mais qu’importe, l’objectif est la finalité. «La route qui s’ouvre devant nous ne sera guère aisée. Il n’y a pas d’autoroute qui nous mène facilement et inévitablement à des solutions rapides. Je dois admettre devant vous que des difficultés nous attendent encore. Nous sommes encore condamnés à une saison de souffrances dans bien de fédérations, sections et bases. Je dois admettre devant vous qu’il y a encore des cellules de prison qui nous attendent, des moments sombres et difficiles à passer. Mais, nous devons continuer d’avancer avec la conviction que la force de l’engagement peut transformer de sombres veilles en de brillants lendemains. (…) Notre objectif a toujours été et demeure encore l’instauration d’une société en paix avec elle-même, une société qui pourra vivre en paix avec sa conscience», martèle Koua Justin.
S.Débailly