Annoncé à grand renfort médiatique le recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat n’a pas débuté à la date indiquée.
Les sites inexistants
Des communiqués ont été publiés dans la presse écrite et audio visuelle. Ils invitent les fonctionnaires et agents de l`Etat à consulter le site Web du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (www.recensement-fp-ci.org) ou à appeler au numéro vert du ministère (80 00 30 30) pour la modification éventuelle de leur localité et leur site de recensement. Cette étape qui a commencé le 29 juillet 2011, a pris fin le 7 août. A la fin de cette opération, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, en personne, a organisé une conférence de presse appelant à nouveau les fonctionnaires et agents de l’Etat à se rendre dans les sites d’enrôlement où l’opération devait en principe débuter le 16 août. Plusieurs lieux de recensement ont été communiqués aux fonctionnaires sur le site Web du ministère. Un tour sur ces sites de recensement et le constat est net. Point d’installation de box devant accueillir les fonctionnaires pour le recensement. Au Postel 2000, à l’Ena, voire au ministère de la Fonction publique, aucun service n’est en place pour orienter les nombreux fonctionnaires qui défilent depuis le mardi dernier. Pire, les agents exerçant dans ces lieux n’ont aucune information sur la date de démarrage de l’opération lancée par le ministre Gnamien Konan. « Mon frère, cette affaire là, moi je n’en sais rien. Ce sont les gens du dehors qui nous en parlent. Allez à vos occupations, il n’y a rien ici», lance un cadre de la fonction publique. Il nous dirige vers un autre censé détenir plus d’informations. ‘’Mon frère, il n’y a pas de recensement de fonctionnaires ici’’, nous lance le second informateur, avant de s’engouffrer dans son bureau. Visiblement agacé par les incessants défilés dans son bureau depuis la date du lancement de l’opération. Au Postel 2000, les vigiles, entretiennent les « envahisseurs ». Ils tentent de les convaincre du non démarrage de l’opération, dont ils ne savent d’ailleurs pas grand chose. Certains agents de l’Etat, déçus de s’être déplacés inutilement, explosent de colère ‘’Nous venons de Tiassalé, d’autres viennent de Divo et nous allons retourner bredouilles. En ces temps de vaches maigres, le ministre aurait dû communiquer à nouveau sur le non démarrage de l’opération pour nous éviter des déplacements inutiles’’, se plaint un lot d’agents massés le long de la grille de l’immeuble. Même décor à la Cité administrative, au Chu de Cocody, de Yopougon, de Treichville ou sur tous les sites indiqués par la tutelle. Ces sites sont inexistants. Interrogé sur les raisons du rendez-vous manqué, la direction chargée du pilotage de l’opération, a se défent «On s’est rendu compte que les fonctionnaires n’ont pas assez respecté la première étape de l’opération qui consistait à se préinscrire par l’internet sur le site web. Donc, on a reporté le démarrage de l’opération qui peut peut-être démarrer le vendredi prochain».
Sam-Wakouboué
Les sites inexistants
Des communiqués ont été publiés dans la presse écrite et audio visuelle. Ils invitent les fonctionnaires et agents de l`Etat à consulter le site Web du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (www.recensement-fp-ci.org) ou à appeler au numéro vert du ministère (80 00 30 30) pour la modification éventuelle de leur localité et leur site de recensement. Cette étape qui a commencé le 29 juillet 2011, a pris fin le 7 août. A la fin de cette opération, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, en personne, a organisé une conférence de presse appelant à nouveau les fonctionnaires et agents de l’Etat à se rendre dans les sites d’enrôlement où l’opération devait en principe débuter le 16 août. Plusieurs lieux de recensement ont été communiqués aux fonctionnaires sur le site Web du ministère. Un tour sur ces sites de recensement et le constat est net. Point d’installation de box devant accueillir les fonctionnaires pour le recensement. Au Postel 2000, à l’Ena, voire au ministère de la Fonction publique, aucun service n’est en place pour orienter les nombreux fonctionnaires qui défilent depuis le mardi dernier. Pire, les agents exerçant dans ces lieux n’ont aucune information sur la date de démarrage de l’opération lancée par le ministre Gnamien Konan. « Mon frère, cette affaire là, moi je n’en sais rien. Ce sont les gens du dehors qui nous en parlent. Allez à vos occupations, il n’y a rien ici», lance un cadre de la fonction publique. Il nous dirige vers un autre censé détenir plus d’informations. ‘’Mon frère, il n’y a pas de recensement de fonctionnaires ici’’, nous lance le second informateur, avant de s’engouffrer dans son bureau. Visiblement agacé par les incessants défilés dans son bureau depuis la date du lancement de l’opération. Au Postel 2000, les vigiles, entretiennent les « envahisseurs ». Ils tentent de les convaincre du non démarrage de l’opération, dont ils ne savent d’ailleurs pas grand chose. Certains agents de l’Etat, déçus de s’être déplacés inutilement, explosent de colère ‘’Nous venons de Tiassalé, d’autres viennent de Divo et nous allons retourner bredouilles. En ces temps de vaches maigres, le ministre aurait dû communiquer à nouveau sur le non démarrage de l’opération pour nous éviter des déplacements inutiles’’, se plaint un lot d’agents massés le long de la grille de l’immeuble. Même décor à la Cité administrative, au Chu de Cocody, de Yopougon, de Treichville ou sur tous les sites indiqués par la tutelle. Ces sites sont inexistants. Interrogé sur les raisons du rendez-vous manqué, la direction chargée du pilotage de l’opération, a se défent «On s’est rendu compte que les fonctionnaires n’ont pas assez respecté la première étape de l’opération qui consistait à se préinscrire par l’internet sur le site web. Donc, on a reporté le démarrage de l’opération qui peut peut-être démarrer le vendredi prochain».
Sam-Wakouboué