La 8ème édition du Festival international de la route des reines et des rois se tiendra du 8 au 15 septembre. C’est la région de l’ouest qui accueillera la caravane qui a pour thème ««Royautés, chefferies traditionnelles et nouvelles gouvernances : Culture de paix, résolution des conflits et actions pour une réconciliation nationale durable».
La caravane de la 8ème édition du Festival international de la route des reines et des rois s’ébranlera le lundi 5 septembre au matin, en direction de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Après la route du Nord, c’est celle de l’Ouest qui s’ouvre cette année au Festirois sur le thème : «Royautés, chefferies traditionnelles et nouvelles gouvernances : Culture de paix, résolution des conflits et actions pour une réconciliation nationale durable». Un thème qui colle, à l’envi, à l’actualité d’une Côte d’Ivoire qui sort de plusieurs mois d’une crise qui a altéré tous les ressorts – économique, politique, social – de son développement. Le prof Amoa Urbain, président de l’Université Charles Louis de… Montesquieu, structure initiatrice du Festirois, a saisi l’occasion d’une conférence de presse, hier, dans les locaux de ladite université, pour décliner les objectifs de cette 8ème édition. Il s’agira, in fine, à l’en croire, de «créer un cadre polyvalent de recherche et d’animation autour des activités culturelles et de la gestion des rois», de «produire des outils et des supports de cohésion sociale comme socles de développement» et de «construire un plan d’action politique et pluriannuelle susceptible de prendre appui sur les valeurs anciennes, les démocraties nouvelles et les nouvelles stratégies de gouvernance». L’élaboration d’un «dictionnaire onomastique» et d’un «guide des rituels de civilité de Côte d’Ivoire» est également envisagée. Ce sont les localités de Daloa, Duékoué, Man, Guiglo, Danané, Toulepleu, et Biankouma qui vont accueillir la procession composée, outre les délégations ivoiriennes, de celles attendues du Ghana, du Benin, du Togo, Mali, Burkina Faso, Nigeria, Liberia, Sénégal, Cap Vert, Niger, de la Guinée, la Sierra Leone, la Gambie, la Guinée Bissau. Une exposition de pièces antiques, une exécution de danses anciennes, pour valoriser le patrimoine ancestral, des jeux de rôle ou de scénarisation pour la dédramatisation des conflits, ce sont quelques actions qui vont constituer le plat de résistance du 8ème Festirois. Pour le prof. Amoa Urbain, la tenue du festival cette année répond à un souci de libérer culturellement l’Ouest, après les affres que cette région a subis pendant la crise. Plusieurs partenaires sont pressentis pour accompagner cette édition, à savoir les ministères de la Culture et de la Francophonie, du Tourisme, de l’Intégration africaine, de la Promotion de la jeunesse et de service civique…
M’Bah Aboubakar
La caravane de la 8ème édition du Festival international de la route des reines et des rois s’ébranlera le lundi 5 septembre au matin, en direction de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Après la route du Nord, c’est celle de l’Ouest qui s’ouvre cette année au Festirois sur le thème : «Royautés, chefferies traditionnelles et nouvelles gouvernances : Culture de paix, résolution des conflits et actions pour une réconciliation nationale durable». Un thème qui colle, à l’envi, à l’actualité d’une Côte d’Ivoire qui sort de plusieurs mois d’une crise qui a altéré tous les ressorts – économique, politique, social – de son développement. Le prof Amoa Urbain, président de l’Université Charles Louis de… Montesquieu, structure initiatrice du Festirois, a saisi l’occasion d’une conférence de presse, hier, dans les locaux de ladite université, pour décliner les objectifs de cette 8ème édition. Il s’agira, in fine, à l’en croire, de «créer un cadre polyvalent de recherche et d’animation autour des activités culturelles et de la gestion des rois», de «produire des outils et des supports de cohésion sociale comme socles de développement» et de «construire un plan d’action politique et pluriannuelle susceptible de prendre appui sur les valeurs anciennes, les démocraties nouvelles et les nouvelles stratégies de gouvernance». L’élaboration d’un «dictionnaire onomastique» et d’un «guide des rituels de civilité de Côte d’Ivoire» est également envisagée. Ce sont les localités de Daloa, Duékoué, Man, Guiglo, Danané, Toulepleu, et Biankouma qui vont accueillir la procession composée, outre les délégations ivoiriennes, de celles attendues du Ghana, du Benin, du Togo, Mali, Burkina Faso, Nigeria, Liberia, Sénégal, Cap Vert, Niger, de la Guinée, la Sierra Leone, la Gambie, la Guinée Bissau. Une exposition de pièces antiques, une exécution de danses anciennes, pour valoriser le patrimoine ancestral, des jeux de rôle ou de scénarisation pour la dédramatisation des conflits, ce sont quelques actions qui vont constituer le plat de résistance du 8ème Festirois. Pour le prof. Amoa Urbain, la tenue du festival cette année répond à un souci de libérer culturellement l’Ouest, après les affres que cette région a subis pendant la crise. Plusieurs partenaires sont pressentis pour accompagner cette édition, à savoir les ministères de la Culture et de la Francophonie, du Tourisme, de l’Intégration africaine, de la Promotion de la jeunesse et de service civique…
M’Bah Aboubakar
