Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a procédé vendredi à la rentrée culturelle de son département. Il a pris prétexte du thème : «L’art et la culture nous réconcilient» pour affirmer la volonté du gouvernement de faire de la culture le ciment de l’unité nationale.
Du rythme. Des sons. Des couleurs chatoyantes. Une ambiance entrainante. Des idées forces. Rien n’a été laissé au hasard, le vendredi 12 août, à l’occasion de la rentrée culturelle du ministère de la Culture et de la Francophonie. Le microcosme culturel ivoirien s’est donné rendez-vous, ce jour, pour écouter le premier responsable de la culture en Côte d’Ivoire, Maurice Kouakou Bandaman, ébaucher, à grands traits, les orientations de remise en selle du secteur de la culture et les grands événements culturels qui vont rythmer les mois à venir. Le thème choisi pour cette rentrée culturelle, «L’art et la culture nous réconcilient», colle à souhait avec l’actualité en Côte d’Ivoire. Dans la salle Anoumanbo pleine aux trois quarts, le ministre-écrivain a exprimé la volonté du gouvernement de faire de la culture le ciment de l’unité nationale. Habillé pour la circonstance en boubou traditionnel Wê, le collaborateur du président Ouattara a commencé par définir la culture comme étant «un système, un processus et un résultat (…), une conquête permanente de l’homme pour la résolution de ses problèmes, pour son bien-être et pour sa liberté». Avant de décliner les sept principales missions dévolues au secteur culturel par le président Ouattara, Maurice Bandaman dira sa croyance en la culture comme facteur de développement. «Ma croyance est que la culture est un facteur déterminant du développement des peuples.
Le développement durable…
La culture est d’abord ce qui permet à l’homme de découvrir le monde en donnant sens à la vie en société; car la culture comporte une part d’organisation naturelle dans la vie sociale», a-t-il indiqué. Prenant appui sur le programme du président Ouattara, lequel vise à faire de la culture le ciment de l’unité nationale et le pilier du développement économique et social de la Côte d’Ivoire, Maurice Bandaman affirmera sa volonté d’œuvrer au «renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale à travers les arts et la culture», à la «sauvegarde, la protection et la valorisation économique du patrimoine culturel matériel et immatériel». Il prendra l’engagement de travailler à «la structuration et au développement des industries culturelles», ainsi qu’à «l’aménagement culturel du territoire et la redynamisation de la vie artistique et culturelle nationale», sans oublier «le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le monde francophone et l’affirmation de sa présence dynamique dans le concert des nations». Pour Maurice Bandaman, «la bonne gouvernance et la professionnalisation du secteur des arts et de la culture» et «l’amélioration de la qualité de service, de la visibilité et des performances du ministère de la Culture et de la Francophonie» contribueront à hisser la Côte d’Ivoire au nombre des pays qui comptent. Pour ce faire, il entend placer son département au centre de plusieurs autres ministères et, sans empiéter sur leurs attributions, jouer un rôle de pivot autour duquel vont s’articuler plusieurs actions d’envergure.
…passe aussi et surtout par la culture
Il dira dans cette veine que la mise en congruence des axes déjà définis, permettra au ministère de la Culture et de la Francophonie, de renouer avec sa vocation, celle d’être «à la fois un ministère de créativité qui porte les rêves des Ivoiriens et favorise l’expression du génie de nos créateurs et valorise les traditions héritées des anciens ; un ministère d’Education et de Formation qui assure la formation de l’élite culturelle et artistique de la Côte d’Ivoire dans des établissements de référence ; un ministère de Coopération qui fait rayonner l’image de marque de la Côte d’Ivoire dans le monde et développe la coopération internationale à travers une diplomatie culturelle active ; un ministère de Développement qui redimensionne et participe de façon notable au développement économique et social du pays par la création d’emplois et de richesses et par l’implantation des fondamentaux culturels». Souhaitant l’édification d’infrastructures dans le domaine de la culture, le successeur d’Anzoumana Moutayé a dévoilé quelques uns des projets de son département. Ainsi, une «Caravane de la réconciliation nationale» va sillonner dix villes de la Côte d’Ivoire, entre le 15 octobre et le 15 novembre. Le Festival Vacances culture n’est pas occulté. C’est Yamoussoukro qui accueille, du 12 au 15 octobre, l’édition 2011. Décembre verra, quant à lui, la tenue d’un «Colloque international sur la renaissance ivoirienne» et du «Salon international des arts plastiques». Une manifestation que Maurice Bandaman veut inscrire dans la continuité des Grapholies dont la 1ère édition, en 1992, a fait d’Abidjan un pôle de référence en matière d’arts plastiques. Maurice Bandaman n’est pas seul à penser la culture comme le levain de tout développement. Le représentant du Premier ministre, Francis Ouollo Coulibaly, affirmera que «la culture doit faire l’objet d’une réflexion quant à sa participation au développement d’une Côte d’Ivoire nouvelle». Mme Koiti, conseillère, représentant la Première dame, Dominique Ouattara, s’inscrira dans cette même vision et dira l’engagement de l’épouse du chef de l’Etat à accompagner le ministère de la Culture et de la Francophonie dans sa politique de revalorisation du secteur. Si elle n’a pas fait de discours, la Grande chancelière, Henriette Dagri, ancienne ministre de la Culture, a été très applaudie.
M’Bah Aboubakar
Du rythme. Des sons. Des couleurs chatoyantes. Une ambiance entrainante. Des idées forces. Rien n’a été laissé au hasard, le vendredi 12 août, à l’occasion de la rentrée culturelle du ministère de la Culture et de la Francophonie. Le microcosme culturel ivoirien s’est donné rendez-vous, ce jour, pour écouter le premier responsable de la culture en Côte d’Ivoire, Maurice Kouakou Bandaman, ébaucher, à grands traits, les orientations de remise en selle du secteur de la culture et les grands événements culturels qui vont rythmer les mois à venir. Le thème choisi pour cette rentrée culturelle, «L’art et la culture nous réconcilient», colle à souhait avec l’actualité en Côte d’Ivoire. Dans la salle Anoumanbo pleine aux trois quarts, le ministre-écrivain a exprimé la volonté du gouvernement de faire de la culture le ciment de l’unité nationale. Habillé pour la circonstance en boubou traditionnel Wê, le collaborateur du président Ouattara a commencé par définir la culture comme étant «un système, un processus et un résultat (…), une conquête permanente de l’homme pour la résolution de ses problèmes, pour son bien-être et pour sa liberté». Avant de décliner les sept principales missions dévolues au secteur culturel par le président Ouattara, Maurice Bandaman dira sa croyance en la culture comme facteur de développement. «Ma croyance est que la culture est un facteur déterminant du développement des peuples.
Le développement durable…
La culture est d’abord ce qui permet à l’homme de découvrir le monde en donnant sens à la vie en société; car la culture comporte une part d’organisation naturelle dans la vie sociale», a-t-il indiqué. Prenant appui sur le programme du président Ouattara, lequel vise à faire de la culture le ciment de l’unité nationale et le pilier du développement économique et social de la Côte d’Ivoire, Maurice Bandaman affirmera sa volonté d’œuvrer au «renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale à travers les arts et la culture», à la «sauvegarde, la protection et la valorisation économique du patrimoine culturel matériel et immatériel». Il prendra l’engagement de travailler à «la structuration et au développement des industries culturelles», ainsi qu’à «l’aménagement culturel du territoire et la redynamisation de la vie artistique et culturelle nationale», sans oublier «le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le monde francophone et l’affirmation de sa présence dynamique dans le concert des nations». Pour Maurice Bandaman, «la bonne gouvernance et la professionnalisation du secteur des arts et de la culture» et «l’amélioration de la qualité de service, de la visibilité et des performances du ministère de la Culture et de la Francophonie» contribueront à hisser la Côte d’Ivoire au nombre des pays qui comptent. Pour ce faire, il entend placer son département au centre de plusieurs autres ministères et, sans empiéter sur leurs attributions, jouer un rôle de pivot autour duquel vont s’articuler plusieurs actions d’envergure.
…passe aussi et surtout par la culture
Il dira dans cette veine que la mise en congruence des axes déjà définis, permettra au ministère de la Culture et de la Francophonie, de renouer avec sa vocation, celle d’être «à la fois un ministère de créativité qui porte les rêves des Ivoiriens et favorise l’expression du génie de nos créateurs et valorise les traditions héritées des anciens ; un ministère d’Education et de Formation qui assure la formation de l’élite culturelle et artistique de la Côte d’Ivoire dans des établissements de référence ; un ministère de Coopération qui fait rayonner l’image de marque de la Côte d’Ivoire dans le monde et développe la coopération internationale à travers une diplomatie culturelle active ; un ministère de Développement qui redimensionne et participe de façon notable au développement économique et social du pays par la création d’emplois et de richesses et par l’implantation des fondamentaux culturels». Souhaitant l’édification d’infrastructures dans le domaine de la culture, le successeur d’Anzoumana Moutayé a dévoilé quelques uns des projets de son département. Ainsi, une «Caravane de la réconciliation nationale» va sillonner dix villes de la Côte d’Ivoire, entre le 15 octobre et le 15 novembre. Le Festival Vacances culture n’est pas occulté. C’est Yamoussoukro qui accueille, du 12 au 15 octobre, l’édition 2011. Décembre verra, quant à lui, la tenue d’un «Colloque international sur la renaissance ivoirienne» et du «Salon international des arts plastiques». Une manifestation que Maurice Bandaman veut inscrire dans la continuité des Grapholies dont la 1ère édition, en 1992, a fait d’Abidjan un pôle de référence en matière d’arts plastiques. Maurice Bandaman n’est pas seul à penser la culture comme le levain de tout développement. Le représentant du Premier ministre, Francis Ouollo Coulibaly, affirmera que «la culture doit faire l’objet d’une réflexion quant à sa participation au développement d’une Côte d’Ivoire nouvelle». Mme Koiti, conseillère, représentant la Première dame, Dominique Ouattara, s’inscrira dans cette même vision et dira l’engagement de l’épouse du chef de l’Etat à accompagner le ministère de la Culture et de la Francophonie dans sa politique de revalorisation du secteur. Si elle n’a pas fait de discours, la Grande chancelière, Henriette Dagri, ancienne ministre de la Culture, a été très applaudie.
M’Bah Aboubakar