Gagnoa – Le corps préfectoral de Gagnoa, tant à la préfecture de région que dans les huit sous-préfectures du département, exerce dans de difficiles conditions de travail et de vie, en raison des pillages et destructions de biens consécutifs à la crise postélectorale.
A la préfecture de région où les bureaux étaient déjà en ruine depuis quelques années, les vandales ont pillé tout le matériel informatique et de communication, de même que les meubles, obligeant le nouveau préfet de région, N’Zi Kanga Rémi, à transformer en bureaux, sa résidence.
Au niveau des sous-préfectures, la situation est plus grave. Des huit sous-préfets dans le département de Gagnoa, seuls deux ont pu conserver leurs véhicules de fonction, les autres s’étant vu dépouiller des leurs.
Le pillage des résidences et bureaux de ces administrateurs a empêché notamment les sous-préfets de rester sur place, faute de local pour les abriter.
Les cas des sous-préfets de Gnangbodougnoa et de Ouragahio sont assez illustratifs de cette situation. En effet, Mme Gisèle Makré (Ouragahio) et Tra Bi Brice (Gnangbodougnoa) ont dû être recueillis par l’un des secrétaires généraux de préfecture de Gagnoa, qui a accepté de les héberger dans son domicile sis au Nouveau quartier, où il accueille déjà ses deux autres collègues.
Tous les jours ouvrables, ces sous-préfets quittent le matin Gagnoa pour leurs circonscriptions administratives, où ils retournent le soir. Le sous-préfet de Gnagbodougnoa est quant à lui obligé de disputer des taxis-brousses avec ses administrés pour se rendre au travail, mais en payant à chaque fois deux places pour être à l’aise.
A la préfecture de région où les bureaux étaient déjà en ruine depuis quelques années, les vandales ont pillé tout le matériel informatique et de communication, de même que les meubles, obligeant le nouveau préfet de région, N’Zi Kanga Rémi, à transformer en bureaux, sa résidence.
Au niveau des sous-préfectures, la situation est plus grave. Des huit sous-préfets dans le département de Gagnoa, seuls deux ont pu conserver leurs véhicules de fonction, les autres s’étant vu dépouiller des leurs.
Le pillage des résidences et bureaux de ces administrateurs a empêché notamment les sous-préfets de rester sur place, faute de local pour les abriter.
Les cas des sous-préfets de Gnangbodougnoa et de Ouragahio sont assez illustratifs de cette situation. En effet, Mme Gisèle Makré (Ouragahio) et Tra Bi Brice (Gnangbodougnoa) ont dû être recueillis par l’un des secrétaires généraux de préfecture de Gagnoa, qui a accepté de les héberger dans son domicile sis au Nouveau quartier, où il accueille déjà ses deux autres collègues.
Tous les jours ouvrables, ces sous-préfets quittent le matin Gagnoa pour leurs circonscriptions administratives, où ils retournent le soir. Le sous-préfet de Gnagbodougnoa est quant à lui obligé de disputer des taxis-brousses avec ses administrés pour se rendre au travail, mais en payant à chaque fois deux places pour être à l’aise.