Dans l’émission ‘’La RTI1 reçoit’’, le ministre de la Culture et de la francophonie Maurice Bandama a parlé des grands chantiers de son ministère.
«Les grandes choses commencent par de grands rêves », a conclu son speech, Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Mardi, sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) 1, il a indiqué que ce rêve deviendra une réalité si 1% du budget national (soit plus de 30 milliards dans le budget 2011) est alloué au secteur de la culture. Ce qui n’est pas impossible, a-t-il reconnu, sous le régime d’Alassane Ouattara. Déterminant les grands axes de sa politique culturelle, le maire de Taabo a dit que son département ne bénéficiait que de 0, 003% du budget actuel. Chose qui l’empêche de mener à bien certains grands projets. Il a passé au scanner presque tous les domaines de l’art en Côte d’Ivoire. Sur la question de la gestion des droits d’auteur et surtout du débarquement du DG du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Michel Barouan et de Gadji Céli, il a soutenu avoir dit le droit. Et d’aller au-delà : « on ne peut pas laisser des administrateurs et des directeurs s’engraisser. La mauvaise gestion doit finir au Burida. Les détournements doivent cesser ». Sur la question de la signature du décret de nomination des nouveaux dirigeants de cette maison, il dit être en train de suivre la procédure qui n’est pas encore achevée. « Ce sera fait », a-t-il rassuré. Pour ce qui est du 7e art, Maurice Bandama a indiqué qu’il sera épaulé par un fonds de soutien destiné à la création, à la production et à la diffusion de films. D’où, la remise en place de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (Onacci), qui sera dirigé par Kittia Touré. Et d’être optimiste: « à l’intérieur, les salles ne fonctionnent pas. Mais on a la chance qu’elles existent. Nous essayerons de les récupérer », a-t-il observé. Le soutien au livre, pour l’écrivain-ministre, se fera en amont. C’est-à-dire au niveau de l’édition et de la promotion. Comme projets immédiats, il a rappelé la candidature de Grand-Bassam pour être inscrite comme patrimoine mondial de l’Unesco (juin 2012). Mais aussi la candidature d’autres sites comme les mosquées de Kong, les îles Ehotilés, Awakro (montagnes). Il a annoncé une caravane de réconciliation, organisée par le ministère, en prélude à la grande caravane prévue au mois de décembre. Des festivals, des expositions et des salons tels que celui des arts plastiques (grapholis) animeront l’actualité culturelle. Un colloque sur la renaissance africaine est en vue avec la reprise du Marché de l’art et du spectacle d’Abidjan (Masa).
Sanou. A
«Les grandes choses commencent par de grands rêves », a conclu son speech, Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Mardi, sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) 1, il a indiqué que ce rêve deviendra une réalité si 1% du budget national (soit plus de 30 milliards dans le budget 2011) est alloué au secteur de la culture. Ce qui n’est pas impossible, a-t-il reconnu, sous le régime d’Alassane Ouattara. Déterminant les grands axes de sa politique culturelle, le maire de Taabo a dit que son département ne bénéficiait que de 0, 003% du budget actuel. Chose qui l’empêche de mener à bien certains grands projets. Il a passé au scanner presque tous les domaines de l’art en Côte d’Ivoire. Sur la question de la gestion des droits d’auteur et surtout du débarquement du DG du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Michel Barouan et de Gadji Céli, il a soutenu avoir dit le droit. Et d’aller au-delà : « on ne peut pas laisser des administrateurs et des directeurs s’engraisser. La mauvaise gestion doit finir au Burida. Les détournements doivent cesser ». Sur la question de la signature du décret de nomination des nouveaux dirigeants de cette maison, il dit être en train de suivre la procédure qui n’est pas encore achevée. « Ce sera fait », a-t-il rassuré. Pour ce qui est du 7e art, Maurice Bandama a indiqué qu’il sera épaulé par un fonds de soutien destiné à la création, à la production et à la diffusion de films. D’où, la remise en place de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (Onacci), qui sera dirigé par Kittia Touré. Et d’être optimiste: « à l’intérieur, les salles ne fonctionnent pas. Mais on a la chance qu’elles existent. Nous essayerons de les récupérer », a-t-il observé. Le soutien au livre, pour l’écrivain-ministre, se fera en amont. C’est-à-dire au niveau de l’édition et de la promotion. Comme projets immédiats, il a rappelé la candidature de Grand-Bassam pour être inscrite comme patrimoine mondial de l’Unesco (juin 2012). Mais aussi la candidature d’autres sites comme les mosquées de Kong, les îles Ehotilés, Awakro (montagnes). Il a annoncé une caravane de réconciliation, organisée par le ministère, en prélude à la grande caravane prévue au mois de décembre. Des festivals, des expositions et des salons tels que celui des arts plastiques (grapholis) animeront l’actualité culturelle. Un colloque sur la renaissance africaine est en vue avec la reprise du Marché de l’art et du spectacle d’Abidjan (Masa).
Sanou. A