OUAGADOUGOU, La "force" de l'ex-président ivoirien
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale,
s'est "totalement éteinte", et "tout s'annonce bien" pour le retour de la
paix, a estimé jeudi le chef de la mission de l'ONU dans le pays (Onuci).
"La force de Laurent Gbagbo s'est totalement éteinte. Il a perdu
l'affection de la population ivoirienne après s'être accroché au pouvoir par
la force pendant quatre mois", a déclaré Choi Young-jin après un entretien à
Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la
crise ivoirienne depuis 2007.
"Tout s'annonce bien pour la restauration de la paix et de l'ordre en Côte
d'Ivoire, de même que pour la réconciliation nationale", a poursuivi le
diplomate onusien, qui termine son mandat fin août.
La crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à
l'élection de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts. Après deux semaines
de guerre, elle s'est achevée avec l'arrestation de M. Gbagbo le 11 avril par
les forces du président Alassane Ouattara, appuyées par l'Onuci et la force
française Licorne.
"Quelques éléments" d'instabilité demeurent dans l'ouest, la région la plus
meurtrie par la crise, mais l'Onuci, avec le gouvernement ivoirien et le
Liberia, travaille à y répondre, a affirmé M. Choi.
Le président Ouattara "pourra tenir après mon départ (...). Non seulement
il tiendra, mais il pourra être un grand leader de la Côte d'Ivoire", a-t-il
jugé.
Les nouvelles autorités doivent prioritairement "restaurer solidement
l'ordre et la stabilité", engager "la réconciliation nationale", organiser les
élections législatives prévues en fin d'année et relancer l'économie, a-t-il
rappelé.
Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale,
s'est "totalement éteinte", et "tout s'annonce bien" pour le retour de la
paix, a estimé jeudi le chef de la mission de l'ONU dans le pays (Onuci).
"La force de Laurent Gbagbo s'est totalement éteinte. Il a perdu
l'affection de la population ivoirienne après s'être accroché au pouvoir par
la force pendant quatre mois", a déclaré Choi Young-jin après un entretien à
Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la
crise ivoirienne depuis 2007.
"Tout s'annonce bien pour la restauration de la paix et de l'ordre en Côte
d'Ivoire, de même que pour la réconciliation nationale", a poursuivi le
diplomate onusien, qui termine son mandat fin août.
La crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à
l'élection de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts. Après deux semaines
de guerre, elle s'est achevée avec l'arrestation de M. Gbagbo le 11 avril par
les forces du président Alassane Ouattara, appuyées par l'Onuci et la force
française Licorne.
"Quelques éléments" d'instabilité demeurent dans l'ouest, la région la plus
meurtrie par la crise, mais l'Onuci, avec le gouvernement ivoirien et le
Liberia, travaille à y répondre, a affirmé M. Choi.
Le président Ouattara "pourra tenir après mon départ (...). Non seulement
il tiendra, mais il pourra être un grand leader de la Côte d'Ivoire", a-t-il
jugé.
Les nouvelles autorités doivent prioritairement "restaurer solidement
l'ordre et la stabilité", engager "la réconciliation nationale", organiser les
élections législatives prévues en fin d'année et relancer l'économie, a-t-il
rappelé.