Antoinette Chianello est la fondatrice et présidente de l’ONG Chianello. Cette missionnaire qui œuvre dans l’humanitaire a décidé d’apporter sa contribution au processus de réconciliation. Nous l’avons rencontré au cabinet du Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Elle nous parle dans cet entretien des actions qu’elles posent sur le terrain.
Le Patriote : Mme Chianello, vous venez de déposer une demande d’audience au président Charles Kona Banny. A quoi répond cette démarche ?
Antoinette Chianello : En tant que missionnaire et ambassadrice de la paix, je voulais rencontrer le Premier ministre Charles Konan Banny pour lui faire part de mes propositions pour le processus de réconciliation dont il a la charge. Parce que notre souci aujourd’hui, est que la Côte d’Ivoire puisse avancer dans un nouvel esprit et dans un nouveau cœur.
LP : En tant que missionnaire et humanitaire, comment avez-vous vécu la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser ?
AC : Cette crise, nous l’avons vécue avec beaucoup de tristesse. Car elle a fait beaucoup de mal à la population. Beaucoup de cœurs ont été meurtris. Pour notre part, nous voulons apporter un message d’amour et notre affection à toutes les personnes qui ont subi un préjudice au cours des événements douloureux de cette crise. Nous voulons le faire en prêtant une oreille attentive aux besoins des victimes et leur apporter notre expérience en la matière.
LP : Quelles sont les actions que vous avez déjà mené dans ce sens ?
AC : Actuellement, nous sommes à Treichville où nous avons décidé de rencontrer les victimes. Nous avons signé un partenariat avec l’UNICEF et la mairie de Treichville. Nous travaillons à donner aux populations, dans cette période de post-crise, les rudiments élémentaires de l’hygiène, distribuons les moustiquaires imprégnés et sensibilisons les nouvelles mères à l’allaitement maternel, sur l’espacement de naissances et la vaccination.
LP : Quels sont les obstacles que vous rencontrez en ce moment sur le terrain ?
AC : L’obstacle majeur que nous rencontrons sur le terrain des personnes analphabètes qui sont parfois indisciplinés. Il est vraiment difficile de travailler avec de telles personnes.
LP : Qu’attendez-vous des autorités pour mieux mener votre mission ?
AC : Ce que nous attendons d’elles est un soutien matériel et moral pour aller vite dans notre mission de réconcilier le cœur des hommes. Nous avons besoin d’un véhicule tout terrain. Car nous avons un centre que nous avons construit à Bingerville, d’équipement informatique et d’une dizaine de motos pour mieux faire le travail sur le terrain pour les agents qui travaillent avec nous. Pour réussir cette mission de réconciliation des cœurs, nous désirons rencontrer la Première dame qui fait déjà beaucoup. Car notre souhait est de redonner goût à la vie aux populations de la Côte d’Ivoire qui m’a adopté depuis des années et qui m’a beaucoup apporté. Nous voulons partager l’amour avec nos frères et nos sœurs ivoiriens. Parce que l’amour, c’est la voie royale. Que Dieu bénisse ce pays et qu’Il apporte la paix dans le cœur de ses habitants. Parce que si la paix ne règne pas dans les cœurs, il y aura toujours la division et des palabres. C’est ce message que nous voulons apporter à nos frères et sœurs de la Côte d’Ivoire, à travers des réunions, des séminaires dans nos tournées.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Le Patriote : Mme Chianello, vous venez de déposer une demande d’audience au président Charles Kona Banny. A quoi répond cette démarche ?
Antoinette Chianello : En tant que missionnaire et ambassadrice de la paix, je voulais rencontrer le Premier ministre Charles Konan Banny pour lui faire part de mes propositions pour le processus de réconciliation dont il a la charge. Parce que notre souci aujourd’hui, est que la Côte d’Ivoire puisse avancer dans un nouvel esprit et dans un nouveau cœur.
LP : En tant que missionnaire et humanitaire, comment avez-vous vécu la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser ?
AC : Cette crise, nous l’avons vécue avec beaucoup de tristesse. Car elle a fait beaucoup de mal à la population. Beaucoup de cœurs ont été meurtris. Pour notre part, nous voulons apporter un message d’amour et notre affection à toutes les personnes qui ont subi un préjudice au cours des événements douloureux de cette crise. Nous voulons le faire en prêtant une oreille attentive aux besoins des victimes et leur apporter notre expérience en la matière.
LP : Quelles sont les actions que vous avez déjà mené dans ce sens ?
AC : Actuellement, nous sommes à Treichville où nous avons décidé de rencontrer les victimes. Nous avons signé un partenariat avec l’UNICEF et la mairie de Treichville. Nous travaillons à donner aux populations, dans cette période de post-crise, les rudiments élémentaires de l’hygiène, distribuons les moustiquaires imprégnés et sensibilisons les nouvelles mères à l’allaitement maternel, sur l’espacement de naissances et la vaccination.
LP : Quels sont les obstacles que vous rencontrez en ce moment sur le terrain ?
AC : L’obstacle majeur que nous rencontrons sur le terrain des personnes analphabètes qui sont parfois indisciplinés. Il est vraiment difficile de travailler avec de telles personnes.
LP : Qu’attendez-vous des autorités pour mieux mener votre mission ?
AC : Ce que nous attendons d’elles est un soutien matériel et moral pour aller vite dans notre mission de réconcilier le cœur des hommes. Nous avons besoin d’un véhicule tout terrain. Car nous avons un centre que nous avons construit à Bingerville, d’équipement informatique et d’une dizaine de motos pour mieux faire le travail sur le terrain pour les agents qui travaillent avec nous. Pour réussir cette mission de réconciliation des cœurs, nous désirons rencontrer la Première dame qui fait déjà beaucoup. Car notre souhait est de redonner goût à la vie aux populations de la Côte d’Ivoire qui m’a adopté depuis des années et qui m’a beaucoup apporté. Nous voulons partager l’amour avec nos frères et nos sœurs ivoiriens. Parce que l’amour, c’est la voie royale. Que Dieu bénisse ce pays et qu’Il apporte la paix dans le cœur de ses habitants. Parce que si la paix ne règne pas dans les cœurs, il y aura toujours la division et des palabres. C’est ce message que nous voulons apporter à nos frères et sœurs de la Côte d’Ivoire, à travers des réunions, des séminaires dans nos tournées.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly