Signe du retour à l’ordre normal des choses, les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui occupaient les commissariats de police et les brigades de gendarmerie commencent à les quitter. Le top-départ a été donné, hier, à Abidjan-Sud.
La population et l’Etat de Côte d’Ivoire leur doivent reconnaissance. Alors que ceux qui en ont la charge institutionnelle n’étaient plus là, ils ont protégé les citoyens contre les mercenaires et les miliciens de l’ancien régime. Et, pour marquer leur présence, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont occupé les commissariats et les brigades de gendarmerie. Après la capture de Laurent Gbagbo, elles sont restées pour s’assurer que tout va bien. Avec le retour à la normalité, les nouvelles autorités ont entrepris le retour en caserne des militaires. « Un indicateur de normalisation », selon le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. La phase de la rétrocession des commissariats et des brigades de gendarmerie a été lancée, hier, à Abidjan-Sud, au cours d’une cérémonie symbolique au 4ème arrondissement de Marcory. Douze commissariats, deux districts et un poste de police ont ainsi été cédés par les forces républicaines. Le chef d’état-major général des Frci, le général Soumaïla Bakayoko, a salué les militaires pour les actions menées dans ces commissariats en vue d’assurer la sécurisation des biens et des personnes dans les différents quartiers de la zone. « Les bienfaits de votre action sont indéniables. Au lendemain de la crise, il a fallu que vous soyez ici pour que nos populations connaissent une relative paix, pour qu’elles puissent avoir la sérénité. Ce qui nous permet, aujourd’hui, d’asseoir les forces de première catégorie en toute tranquillité », a-t-il relevé.
Le patron des Frci a indiqué à ses hommes que leur départ n’est pas un adieu mais un au revoir. Il a ajouté qu’ils pourront toujours se rendre utiles depuis la caserne de la garde républicaine où ils seront cantonnés. « En partant, vous ne quittez pas dans la mesure où votre position, dans le dispositif sécuritaire que nous avons élaboré, vous permet d’être en position de réaction rapide. A partir de maintenant, vous êtes une force d’intervention au profit de la police et de la gendarmerie dans les quartiers où vous étiez », a souligné le gal de brigade. Qui a soutenu que l’Etat mettra tout en œuvre afin qu’aucun soldat ne soit laissé pour compte.
Un indicateur de normalisation
A l’en croire, trois mille quatre cents soldats recevront, bientôt leur numéro matricule en plus des cinq mille qui perçoivent déjà leurs salaires. A ceux-là viendront s’ajouter les six cents policiers formés par l’Unipol. Il a assuré les gendarmes et les policiers de la disponibilité des militaires à leur venir en aide chaque fois qu’ils en manifesteront le besoin. Il a confié que d’importantes mesures sont en train d’être prises en vue d’éradiquer l’insécurité. « Nous sommes en train d’engager un combat contre le grand banditisme. Nous sommes en train d’élaborer les plans nécessaires et les ordres d’opération ne tarderont pas à tomber », a-t-il rassuré. Selon lui, le combat contre « les cinq mille grands bandits qui se sont évadés de la Maca au lendemain des combats d’Abidjan et qui sont aujourd’hui dans la ville en train de braquer nos populations, de semer la zizanie, de commettre toute sorte de crimes abominables… mérite d’être mené ». Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a dit « merci au nom du pays » aux Frci. « On vous critique souvent. Mais on ignore que vous vivez dans des conditions difficiles. Que le lendemain est une angoisse pour vous », a-t-il argumenté. L’inspecteur général de police, directeur général de la police nationale, Brédou M’Bia, a invité ses hommes à jouer pleinement leur rôle dans le processus de sécurisation. « Si demain, il nous revient que des bandits sévissent à Abidjan-Sud, notre responsabilité sera pleinement engagée », a-t-il prévenu. Le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a soutenu que, de plus en plus, les Frci travailleront de concert avec les gendarmes et les policiers pour sécuriser le pays. Hamed Bakayoko a invité les hommes en arme à avoir une « pleine conscience » de leur mission. Il a souhaité que le processus de rétrocession des commissariats et des brigades s’accélère pour gagner les autres communes d’Abidjan. Le chef des opérations des Frci, Soumahoro Gaoussou, a cédé le commandement au commissaire principal Allah et au capitaine Kouamé Clément.
Bamba K. Inza
La population et l’Etat de Côte d’Ivoire leur doivent reconnaissance. Alors que ceux qui en ont la charge institutionnelle n’étaient plus là, ils ont protégé les citoyens contre les mercenaires et les miliciens de l’ancien régime. Et, pour marquer leur présence, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont occupé les commissariats et les brigades de gendarmerie. Après la capture de Laurent Gbagbo, elles sont restées pour s’assurer que tout va bien. Avec le retour à la normalité, les nouvelles autorités ont entrepris le retour en caserne des militaires. « Un indicateur de normalisation », selon le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. La phase de la rétrocession des commissariats et des brigades de gendarmerie a été lancée, hier, à Abidjan-Sud, au cours d’une cérémonie symbolique au 4ème arrondissement de Marcory. Douze commissariats, deux districts et un poste de police ont ainsi été cédés par les forces républicaines. Le chef d’état-major général des Frci, le général Soumaïla Bakayoko, a salué les militaires pour les actions menées dans ces commissariats en vue d’assurer la sécurisation des biens et des personnes dans les différents quartiers de la zone. « Les bienfaits de votre action sont indéniables. Au lendemain de la crise, il a fallu que vous soyez ici pour que nos populations connaissent une relative paix, pour qu’elles puissent avoir la sérénité. Ce qui nous permet, aujourd’hui, d’asseoir les forces de première catégorie en toute tranquillité », a-t-il relevé.
Le patron des Frci a indiqué à ses hommes que leur départ n’est pas un adieu mais un au revoir. Il a ajouté qu’ils pourront toujours se rendre utiles depuis la caserne de la garde républicaine où ils seront cantonnés. « En partant, vous ne quittez pas dans la mesure où votre position, dans le dispositif sécuritaire que nous avons élaboré, vous permet d’être en position de réaction rapide. A partir de maintenant, vous êtes une force d’intervention au profit de la police et de la gendarmerie dans les quartiers où vous étiez », a souligné le gal de brigade. Qui a soutenu que l’Etat mettra tout en œuvre afin qu’aucun soldat ne soit laissé pour compte.
Un indicateur de normalisation
A l’en croire, trois mille quatre cents soldats recevront, bientôt leur numéro matricule en plus des cinq mille qui perçoivent déjà leurs salaires. A ceux-là viendront s’ajouter les six cents policiers formés par l’Unipol. Il a assuré les gendarmes et les policiers de la disponibilité des militaires à leur venir en aide chaque fois qu’ils en manifesteront le besoin. Il a confié que d’importantes mesures sont en train d’être prises en vue d’éradiquer l’insécurité. « Nous sommes en train d’engager un combat contre le grand banditisme. Nous sommes en train d’élaborer les plans nécessaires et les ordres d’opération ne tarderont pas à tomber », a-t-il rassuré. Selon lui, le combat contre « les cinq mille grands bandits qui se sont évadés de la Maca au lendemain des combats d’Abidjan et qui sont aujourd’hui dans la ville en train de braquer nos populations, de semer la zizanie, de commettre toute sorte de crimes abominables… mérite d’être mené ». Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a dit « merci au nom du pays » aux Frci. « On vous critique souvent. Mais on ignore que vous vivez dans des conditions difficiles. Que le lendemain est une angoisse pour vous », a-t-il argumenté. L’inspecteur général de police, directeur général de la police nationale, Brédou M’Bia, a invité ses hommes à jouer pleinement leur rôle dans le processus de sécurisation. « Si demain, il nous revient que des bandits sévissent à Abidjan-Sud, notre responsabilité sera pleinement engagée », a-t-il prévenu. Le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a soutenu que, de plus en plus, les Frci travailleront de concert avec les gendarmes et les policiers pour sécuriser le pays. Hamed Bakayoko a invité les hommes en arme à avoir une « pleine conscience » de leur mission. Il a souhaité que le processus de rétrocession des commissariats et des brigades s’accélère pour gagner les autres communes d’Abidjan. Le chef des opérations des Frci, Soumahoro Gaoussou, a cédé le commandement au commissaire principal Allah et au capitaine Kouamé Clément.
Bamba K. Inza