Un affrontement sanglant entre des jeunes de Blanoufla a causé la mort d’une fille et un élément des Frci, plusieurs blessées par balles. Un homme a été enlevé et plusieurs
villageois arrêtés.
Blanoufla, mercredi 10 août, jour du marché, il est environ 9 h. Une fille d’environ 15 ans est atteinte cœur par une balle d’un élément des Frci qui tentait d’abattre sur un porc. Les
villageois pensant que la fille est morte sur le coup, prennent d’assaut les barrages des Frci. Les éléments en faction prennent la poudre d’escampette. L’un se sentant plus ténéraire, selon des sources concordantes, a menacé les villageois avec son arme. Le « pistolero », est copieusement tabassé par la foule enragée avant de tomber dans les pommes.
Lui et la fille sont transférés d’urgence par le commandant de Frci de la sous-préfecture de Zaguiéta, leur base. En colère, les villageois de Blanoufla mettent à sac plusieurs barrages des Frci à Dianoufla, Biégon, Kankreta. Quatre de leurs motos partent en feu, obligeant les éléments à battre en retraite à Zaguieta. Là-bas, leur chef est hué par les jeunes lorsqu’il fait une chute de sa moto. Cela a suffi pour provoquer l’ire des Frci qui demandent du renfort à Bonon. Un véhicule plein de soldats puissamment armés fait irruption à la sous-préfecture.
C’est la débandade devant les tirs des « frères Cissé » surexcités qui se lancent dans une chasse à l’homme. Cette descente transforme Zaguieta en ville-fantôme. Le chef du village Kalou Bi Wézan et son neveu sont pris à partie. Un élément tire sur Kalou Bi Maya Richard et broie sa main gauche par les balles. Il l’abandonne dans une mare de sang.
Prie, les 14 villages du canton Gonan sont menacés de mort si celui qui a été blessé à Blanoufla rend l’âme.
Malheureusement le soldat passe de vie à trépas. Pour venger leur frère d’armes, les Frci assiègent le village « rebelle » pour séquestrer toute âme qui a le malheur de se trouver dans les parages. Alertés, les autorités de Bonon, l’Onuci, Zoro bi dja, directeur de campagne du Pdci, interviennent et réussissent à calmer la colère des militaires. Lorsque ces personnalités donnent dos, les Frci retournent à Blanoufla pour saisir un jeune désigné comme l’assassin présumé de leur collègue. Le lendemain, la fille aussi est décédée. Les captifs sont relâchés sauf le jeune. Plus tard des rumeurs annoncent que, les parents ont été avertis que leur fils se serait évadé. Personne ne sait où il se trouve. Suite à ces évènements, un couvre feu a été instauré dans la sous préfecture. Gonan s’inquiète des représailles des Frci qui ont envahi les 14 villages du canton.
Hortense Kouamé Lou
villageois arrêtés.
Blanoufla, mercredi 10 août, jour du marché, il est environ 9 h. Une fille d’environ 15 ans est atteinte cœur par une balle d’un élément des Frci qui tentait d’abattre sur un porc. Les
villageois pensant que la fille est morte sur le coup, prennent d’assaut les barrages des Frci. Les éléments en faction prennent la poudre d’escampette. L’un se sentant plus ténéraire, selon des sources concordantes, a menacé les villageois avec son arme. Le « pistolero », est copieusement tabassé par la foule enragée avant de tomber dans les pommes.
Lui et la fille sont transférés d’urgence par le commandant de Frci de la sous-préfecture de Zaguiéta, leur base. En colère, les villageois de Blanoufla mettent à sac plusieurs barrages des Frci à Dianoufla, Biégon, Kankreta. Quatre de leurs motos partent en feu, obligeant les éléments à battre en retraite à Zaguieta. Là-bas, leur chef est hué par les jeunes lorsqu’il fait une chute de sa moto. Cela a suffi pour provoquer l’ire des Frci qui demandent du renfort à Bonon. Un véhicule plein de soldats puissamment armés fait irruption à la sous-préfecture.
C’est la débandade devant les tirs des « frères Cissé » surexcités qui se lancent dans une chasse à l’homme. Cette descente transforme Zaguieta en ville-fantôme. Le chef du village Kalou Bi Wézan et son neveu sont pris à partie. Un élément tire sur Kalou Bi Maya Richard et broie sa main gauche par les balles. Il l’abandonne dans une mare de sang.
Prie, les 14 villages du canton Gonan sont menacés de mort si celui qui a été blessé à Blanoufla rend l’âme.
Malheureusement le soldat passe de vie à trépas. Pour venger leur frère d’armes, les Frci assiègent le village « rebelle » pour séquestrer toute âme qui a le malheur de se trouver dans les parages. Alertés, les autorités de Bonon, l’Onuci, Zoro bi dja, directeur de campagne du Pdci, interviennent et réussissent à calmer la colère des militaires. Lorsque ces personnalités donnent dos, les Frci retournent à Blanoufla pour saisir un jeune désigné comme l’assassin présumé de leur collègue. Le lendemain, la fille aussi est décédée. Les captifs sont relâchés sauf le jeune. Plus tard des rumeurs annoncent que, les parents ont été avertis que leur fils se serait évadé. Personne ne sait où il se trouve. Suite à ces évènements, un couvre feu a été instauré dans la sous préfecture. Gonan s’inquiète des représailles des Frci qui ont envahi les 14 villages du canton.
Hortense Kouamé Lou