L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et la Mission des Nations Unies au Liberia (Minul) sont décidées à réinstaurer la sécurité à la frontière entre ces deux voisins. Pour ce faire, les deux missions onusiennes, rejointes par les chefs des armées libérienne et ivoirienne, organisent, depuis mercredi dernier, une réunion à Harper, pour plancher sur cette problématique sécuritaire, dans la perspective des législatives en Côte d’Ivoire et d’un référendum au Liberia. «Il s’agit de frontières où il y a beaucoup de points de passage. Nous allons essayer d’apporter des solutions, parce que tout ce qui se passe dans l’un des pays, peut avoir des conséquences dans l’autre », a expliqué, le général Mohamad Khalil, chef des forces onusiennes au Libéria. Un avis partagé par son collègue à la tête des soldats onusiens en Côte d’Ivoire, le général Béréna Gnacoudé. Il recommande l’union des forces, pour surveiller les points de passage à la frontière ivoiro-libérienne. Le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a, quant à lui, mis l’accent sur les moyens qu’il faut pour venir à bout du mal. « Les difficultés sont d’ordre logistique. Nous avons un peu plus de 700 km de frontière avec le Libéria, dans une végétation de forêt et de cours d’eaux », a-t-il clamé.
S.T.C. (Stagiaire)
S.T.C. (Stagiaire)