Abidjan -Le Coordonnateur humanitaire de l’ONU, Ndolamb Ngokwey, estime que la crise humanitaire reste encore préoccupante en Côte d’Ivoire, notamment dans l’ouest où "30% de ménages ruraux, soit environ 314.000 personnes, sont à risque d’insuffisance alimentaire", à l’occasion de la journée mondiale de l’aide humanitaire commémorée ce vendredi.
La coordination humanitaire en Côte d’Ivoire, tout en remerciant et saluant le courage de tous ceux qui œuvrent à fournir l’assistance aux populations les plus vulnérables, tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie encore difficiles de milliers d’habitants des régions du Moyen Cavally et des 18 Montagnes, "faute d’accès aux semences, et d’intrants agricoles".
"A l‘ouest, environ 10% des enfants restent déscolarisés du fait de la crise. 40 écoles et autres bâtiments de l’administration scolaires pillés et saccagés attendent d’être réhabilités. 320 000 personnes sont toujours déplacées et leur retour anticipé dans les mois à venir présente des défis importants à relever", fait remarquer M. Ndolamb dans un communiqué de la coordination parvenu à l’AIP, aux organisations locales et internationales ainsi qu’aux agences du système des Nations Unies qui conjuguent depuis le début de la crise postélectorale, leurs efforts pour améliorer les conditions de vie de milliers de personnes touchées par la crise.
"La coordination humanitaire profite de cette journée pour renouveler son engagement à soutenir les communautés ivoiriennes dans leurs efforts de sortie de crise et les accompagner sur le chemin de la paix durable", indique M. Ndolamb Ngokwey qui assure les populations "en détresse" de l’engagement quotidien des acteurs humanitaires invisibles et silencieux à faire en sorte qu’elles méritent "respect, admiration et encouragement", malgré "leurs appartenances politique et religieuse".
Au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans l’ouest de la Côte d’Ivoire avec le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité et celui de la Famille, de l’Enfant et de la Femme, le Coordonnateur humanitaire de l’ONU s’est également inquiété de la sécurité des populations locales qui continuent d’être victimes des exactions des forces militaires.
Pour le coordonnateur humanitaire, le retour des déplacés répondre à trois principes. "Le retour doit être volontaire, on ne peut pas forcer un déplacé à retourner. La sécurité : on ne peut pas demander à quelqu’un de rentrer à un endroit où il n’y a pas de sécurité, et finalement le troisième critère, le retour doit se faire dans la dignité. La personne qui rentre doit avoir un toit, doit avoir accès à des services sociaux de base au minimum", a énuméré Ndolamb Ngokwey, lors du point de presse de l’Opération des Nations Unies, jeudi à Abidjan.
Selon le Coordonateur humanitaire, 30 079 personnes sont encore déplacées sur 48 sites sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire et 171.362 réfugiés ivoiriens au Libéria.
La coordination humanitaire en Côte d’Ivoire, tout en remerciant et saluant le courage de tous ceux qui œuvrent à fournir l’assistance aux populations les plus vulnérables, tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie encore difficiles de milliers d’habitants des régions du Moyen Cavally et des 18 Montagnes, "faute d’accès aux semences, et d’intrants agricoles".
"A l‘ouest, environ 10% des enfants restent déscolarisés du fait de la crise. 40 écoles et autres bâtiments de l’administration scolaires pillés et saccagés attendent d’être réhabilités. 320 000 personnes sont toujours déplacées et leur retour anticipé dans les mois à venir présente des défis importants à relever", fait remarquer M. Ndolamb dans un communiqué de la coordination parvenu à l’AIP, aux organisations locales et internationales ainsi qu’aux agences du système des Nations Unies qui conjuguent depuis le début de la crise postélectorale, leurs efforts pour améliorer les conditions de vie de milliers de personnes touchées par la crise.
"La coordination humanitaire profite de cette journée pour renouveler son engagement à soutenir les communautés ivoiriennes dans leurs efforts de sortie de crise et les accompagner sur le chemin de la paix durable", indique M. Ndolamb Ngokwey qui assure les populations "en détresse" de l’engagement quotidien des acteurs humanitaires invisibles et silencieux à faire en sorte qu’elles méritent "respect, admiration et encouragement", malgré "leurs appartenances politique et religieuse".
Au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans l’ouest de la Côte d’Ivoire avec le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité et celui de la Famille, de l’Enfant et de la Femme, le Coordonnateur humanitaire de l’ONU s’est également inquiété de la sécurité des populations locales qui continuent d’être victimes des exactions des forces militaires.
Pour le coordonnateur humanitaire, le retour des déplacés répondre à trois principes. "Le retour doit être volontaire, on ne peut pas forcer un déplacé à retourner. La sécurité : on ne peut pas demander à quelqu’un de rentrer à un endroit où il n’y a pas de sécurité, et finalement le troisième critère, le retour doit se faire dans la dignité. La personne qui rentre doit avoir un toit, doit avoir accès à des services sociaux de base au minimum", a énuméré Ndolamb Ngokwey, lors du point de presse de l’Opération des Nations Unies, jeudi à Abidjan.
Selon le Coordonateur humanitaire, 30 079 personnes sont encore déplacées sur 48 sites sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire et 171.362 réfugiés ivoiriens au Libéria.