Aka Sayé Lazare voudrait effacer les traces de son prédécesseur Brou Aka Pascal qu’il ne s’y prendrait pas autrement. En effet, le tout nouveau directeur général de la RTI a entrepris depuis le mercredi dernier une série de nominations visant à assurer sa mainmise sur l’appareil. Au moins quatre responsables récemment nommés par Brou Aka Pascal viennent d’être démis de leurs fonctions. Lansiné Fofana, anciennement sous-directeur de l’information a été remplacé par Victorien Angoa. Mathurin Kadjé, qui assumait les charges de directeur technique a été remplacé Habib Ben Amian. Désormais, c’est Justine Djiké qui est le chef des éditions du journal télévisé. Elle remplace Maxime Zobo Toh. Enfin, Didier Bléou qui avait été nommé chef du département promotion à la radio Côte d’Ivoire a été remplacé par Touré Mamadou.
A la maison de la télévision, il se raconte qu’avec ce mouvement, Aka Sayé Lazare place définitivement la RTI sous la tutelle du parti au pouvoir, à savoir le RDR. Après avoir intégré 34 agents de la télé de propagande de M. Ouattara qu’était TCI, il fallait corriger ce qui était considéré par le camp Ouattara comme les erreurs de casting de Brou Aka Pascal. C’est d’ailleurs l’une des raisons de son limogeage retentissant. Il était, en effet, reproché à Brou Aka Pascal d’être retissant à l’intégration des agents de TCI et également d’avoir confié des responsabilités à des agents dont l’attachement au nouveau pouvoir est sujet à caution. Avec ces nouvelles qui apparaissent plutôt comme le partage du gâteau entre anciens pensionnaires du golf et leurs proches, on peut dire adieu au rêve d’une RTI dépolitisée impartiale et ouverte à tous.
Augustin Kouyo
A la maison de la télévision, il se raconte qu’avec ce mouvement, Aka Sayé Lazare place définitivement la RTI sous la tutelle du parti au pouvoir, à savoir le RDR. Après avoir intégré 34 agents de la télé de propagande de M. Ouattara qu’était TCI, il fallait corriger ce qui était considéré par le camp Ouattara comme les erreurs de casting de Brou Aka Pascal. C’est d’ailleurs l’une des raisons de son limogeage retentissant. Il était, en effet, reproché à Brou Aka Pascal d’être retissant à l’intégration des agents de TCI et également d’avoir confié des responsabilités à des agents dont l’attachement au nouveau pouvoir est sujet à caution. Avec ces nouvelles qui apparaissent plutôt comme le partage du gâteau entre anciens pensionnaires du golf et leurs proches, on peut dire adieu au rêve d’une RTI dépolitisée impartiale et ouverte à tous.
Augustin Kouyo